Le Premier ministre démissionnaire Yves Leterme a glissé, par inadvertance, mercredi un message privé sur Twitter
BRUXELLES Il l'a effacé une heure plus tard alors que les commentaires avaient commencé à pleuvoir. Interrogé, le porte-parole du premier ministre n'a pas souhaité commenter l'information.
Il y a un an, lors d'un voyage en République démocratique du Congo, une aventure similaire était arrivée à Yves Leterme. C'est mercredi matin qu'est tombé ce curieux message émanant du compte Twitter du Premier ministre: "Missch klopt het dan niet. Maar dat vertel je me zondagav he ? Werkte je bij Adecco ? /Als ik teveel vraag, zeg maar. Wil je nt stalken..." (Peut-être, n'est-ce pas exact.
Mais tu me raconteras dimanche, hein? As-tu travaillé chez Adecco? /Si je t'en demande trop, dis-le moi. Je ne souhaite pas te harceler..." Manifestement formulés en réponse à un message privé, ces quelques mots ont pu être lus par les quelque 18.000 abonnés au compte Twitter d'Yves Leterme et suscité bon nombre de réactions ironiques.
Média social, Twitter peut rapidement se transformer en "peloton d'exécution virtuel", a fait observer l'ancien parlementaire Open Vld Sven Gatz.
dhnet.be
IL ne faut pas jouer avec les nouvelles technologie quand on ne sait pas.
Je pense que ce n'est pas le premier et que ce ne sera pas le dernier qui se fera piéger par ce genre de truc.
Les hommes politiques vont devoir avoir une vie privé irréprochable si ils ne veulent pas que ça soit répandu dans la presse très rapidement.