Michelle Martin, 51 ans, l’ex-épouse du pédophile Marc Dutroux, condamnée à trente ans de réclusion criminelle par la cour d’assises du Luxembourg (et de la Belgique) en juin 1994, s’apprête à bénéficier d’une libération conditionnelle au terme de quinze ans de détention.
Une libération anticipée après quinze ans de prisonLes familles des quatre fillettes assassinées par le couple, Julie, Melissa, An et Eefje, et les deux survivantes Sabine Dardenne et Laetitia Delhez ont exprimé leur révolte à l’égard d’une décision intervenue, selon eux, « trop tôt et sans garanties suffisantes ». La loi belge prévoit théoriquement qu’un condamné puisse demander une liberté anticipée après avoir purgé un tiers de sa peine. Michelle Martin, qui a divorcé de Marc Dutroux en 2003, s’établira dans un couvent situé en France, confirme le procureur général de Mons, Claude Michaux, sans plus de précisions. Profondément religieuse depuis son entrée en prison, elle s’était convertie au catholicisme après avoir été membre dans sa jeunesse des Témoins de Jéhovah. La mère de famille devrait retrouver la liberté dès aujourd’hui, à moins que le parquet, qui y était opposé, ne se pourvoie en cassation. Les conditions qui lui sont imposées lui interdisent de fréquenter les régions d’origine de ses victimes, de prendre contact avec les familles de celles-ci. Elles lui interdisent aussi tout contact avec les médias. L’annonce suscite une émotion considérable en Belgique
Michelle Martin avait été arrêtée le 13 août 1996 en compagnie de son mari. Tous deux avaient laissé mourir de faim dans une cave de Marcinelle, près de Charleroi, les petites Julie et Melissa, âgées de 8 ans. Marc Dutroux avait ensuite enlevé An et Eefje, deux jeunes filles de 17 ans, elles aussi affamées et mises à mort. Les enquêteurs étaient finalement parvenus à localiser le repaire du pédophile où se trouvaient enfermées dans une cache indétectable deux esclaves sexuelles, Sabine Dardenne et Laetitia Delhez.
L’affaire Dutroux avait bouleversé la Belgique. L’annonce de la libération de Michelle Martin suscite une émotion considérable. Les psychiatres, qui l’avaient examinée lors de ses trois précédentes demandes de libération, avaient souligné la dangerosité persistante de l’ex-épouse de Dutroux. Jean-Denis Lejeune, le papa de la petite Julie, assassinée par Dutroux, s’est déclaré « dégoûté » par cette décision. « Elle n’a jamais eu de regret et a laissé mourir de faim ma fille », nous a-t-il déclaré. Le parti libéral belge (MR), membre de la majorité, entend relancer le débat sur les peines incompressibles qui n’existent pas en Belgique.
Le Parisien
Pauvres gens je les comprend !!! Quelle honte ! J'ose esperer que la France va refuser cela !!
Comme si on avait pas assez de tarés ici aussi en plus !!
De quoi être dégoûté pour les parents des petites victimes mortes de faim et de sévices !
Et on la relâche ? Belle justice tiens la bas aussi !!!!!
Comme si on avait pas assez de tarés ici aussi en plus !!
De quoi être dégoûté pour les parents des petites victimes mortes de faim et de sévices !
Et on la relâche ? Belle justice tiens la bas aussi !!!!!