Le gouvernement envisage de taxer les produits recevant la télévision pour compenser la fin de la publicité sur les chaînes de France Télévisions.
Cette taxe pourrait atteindre 15 à 30 euros sur le prix d'un téléviseur.
La fin de la publicité sur France 2, France 3 et toutes les autres chaînes publiques est désormais acquise. Reste au gouvernement à trouver les 830 millions d'euros que la publicité rapportait chaque année au service public. Selon Les Echos de jeudi, l'équipe de François Fillon étudie actuellement la possibilité de taxer tous les produits recevant la télévision, tels que les téléphones portables, les micro-ordinateurs et bien sûr, les postes de télévision. Dans les magasins, cette taxe représenterait environ 15 à 30 euros de hausse sur le prix des téléviseurs.
La mesure aurait été entérinée lundi soir lors d'une réunion à l'Elysée. La taxe rapporterait 170 à 340 millions d'euros en taxant ces produits à hauteur de 1 à 2% du prix de vente incluant la TVA et la marge du distributeur. Parallèlement, le gouvernement réfléchit toujours à la possibilité de taxer les chaînes privées et les opérateurs télécoms, mais pourrait également ponctionner la publicité hors média, c'est-à-dire les prospectus, l'affichage et les publicités qui inondent nos boites aux lettres.
"On est encore au stade de la réflexion", a toutefois souligné le secrétaire d'Etat à la consommation et au tourisme. "Le président de la République a souhaité que nous sortions d'un système aberrant en matière de financement de la télévision", a expliqué Luc Chatel. "On peut pas à la fois demander la qualité au service public et en même temps le mettre sur un pied d'égalité en termes de recettes, lui demander de faire de l'audience pour financer une télévision de qualité, ce que les Français attendent", a-t-il expliqué. L'exécutif a annoncé que le projet de loi interdisant la publicité sur les chaînes publiques serait soumis au parlement après les élections municipales de mars et voté avant l'été.
Cette taxe pourrait atteindre 15 à 30 euros sur le prix d'un téléviseur.
La fin de la publicité sur France 2, France 3 et toutes les autres chaînes publiques est désormais acquise. Reste au gouvernement à trouver les 830 millions d'euros que la publicité rapportait chaque année au service public. Selon Les Echos de jeudi, l'équipe de François Fillon étudie actuellement la possibilité de taxer tous les produits recevant la télévision, tels que les téléphones portables, les micro-ordinateurs et bien sûr, les postes de télévision. Dans les magasins, cette taxe représenterait environ 15 à 30 euros de hausse sur le prix des téléviseurs.
La mesure aurait été entérinée lundi soir lors d'une réunion à l'Elysée. La taxe rapporterait 170 à 340 millions d'euros en taxant ces produits à hauteur de 1 à 2% du prix de vente incluant la TVA et la marge du distributeur. Parallèlement, le gouvernement réfléchit toujours à la possibilité de taxer les chaînes privées et les opérateurs télécoms, mais pourrait également ponctionner la publicité hors média, c'est-à-dire les prospectus, l'affichage et les publicités qui inondent nos boites aux lettres.
"On est encore au stade de la réflexion", a toutefois souligné le secrétaire d'Etat à la consommation et au tourisme. "Le président de la République a souhaité que nous sortions d'un système aberrant en matière de financement de la télévision", a expliqué Luc Chatel. "On peut pas à la fois demander la qualité au service public et en même temps le mettre sur un pied d'égalité en termes de recettes, lui demander de faire de l'audience pour financer une télévision de qualité, ce que les Français attendent", a-t-il expliqué. L'exécutif a annoncé que le projet de loi interdisant la publicité sur les chaînes publiques serait soumis au parlement après les élections municipales de mars et voté avant l'été.