On dégraisse à la Sécurité sociale. L'Assurance maladie se prépare à supprimer 3 950 postes d'ici à 2013, selon un projet de convention d'objectifs et de gestion qui doit être présenté jeudi en conseil d'administration, a indiqué le président du conseil de la Caisse nationale d'assurance maladie (Cnam). «Ces suppressions correspondent à la moitié des 8 400 départs en retraite prévus sur la période avec un petit bonus de 250», a déclaré le président du conseil, Michel Régereau (CFDT), confirmant des informations parues dans les Echos jeudi.
La proposition, émanant de l'Etat, est issue des derniers arbitrages interministériels rendus «dans la nuit de dimanche à lundi» après «plusieurs mois de négociations». Le conseil d'administration, qui est composé de 35 membres, doit se prononcer sur ce projet jeudi après-midi.
Le président de la Cnam votera contre le projet de l'Etat
M. Régereau devait voter contre. «Jusqu'à présent, les présidents des caisses de Sécu soutenaient le compromis trouvé avec le gouvernement et cherchaient à obtenir une majorité», avait-t-il déclaré plus tôt dans la journée. «C'est la première fois qu'un président de la Cnam va voter contre la décision d'un gouvernement sur un sujet aussi important».
Lors de la précédente convention portant sur la période 2006-2009, l'Assurance maladie avait supprimé 6 210 postes, réduisant ses effectifs à 75 243 fin 2009 contre 81 453 fin 2005. «Pour la période 2010-2013, on pensait que, vus les efforts déjà accomplis, on arriverait à trouver une solution intermédiaire», a ajouté M. Régereau.
La Cnam est soumise à l'objectif gouvernemental du non-remplacement d'un départ de fonctionnaire en retraite sur deux. «Nous estimions en début de négociation qu'il faudrait un bonus de 850 postes pour parvenir à réaliser les objectifs fixés pour améliorer l'efficience du système de santé. Au cours de la négociation, on avait accepté de descendre à 550, mais là, à 250, on ne pourra pas», a-t-il ajouté
Le Parisien
La proposition, émanant de l'Etat, est issue des derniers arbitrages interministériels rendus «dans la nuit de dimanche à lundi» après «plusieurs mois de négociations». Le conseil d'administration, qui est composé de 35 membres, doit se prononcer sur ce projet jeudi après-midi.
Le président de la Cnam votera contre le projet de l'Etat
M. Régereau devait voter contre. «Jusqu'à présent, les présidents des caisses de Sécu soutenaient le compromis trouvé avec le gouvernement et cherchaient à obtenir une majorité», avait-t-il déclaré plus tôt dans la journée. «C'est la première fois qu'un président de la Cnam va voter contre la décision d'un gouvernement sur un sujet aussi important».
Lors de la précédente convention portant sur la période 2006-2009, l'Assurance maladie avait supprimé 6 210 postes, réduisant ses effectifs à 75 243 fin 2009 contre 81 453 fin 2005. «Pour la période 2010-2013, on pensait que, vus les efforts déjà accomplis, on arriverait à trouver une solution intermédiaire», a ajouté M. Régereau.
La Cnam est soumise à l'objectif gouvernemental du non-remplacement d'un départ de fonctionnaire en retraite sur deux. «Nous estimions en début de négociation qu'il faudrait un bonus de 850 postes pour parvenir à réaliser les objectifs fixés pour améliorer l'efficience du système de santé. Au cours de la négociation, on avait accepté de descendre à 550, mais là, à 250, on ne pourra pas», a-t-il ajouté
Le Parisien