3 milliars d'euros de prêts à taux préférentiels. C'est ce qu'avait obtenu Renault de l'Etat en 2009, en contrepartie d'engagements sur la non-fermeture d'usines en France. Une aide en pleine crise financière dont avait bénéficié PSA Peugeot Citroën pour un montant identique. Invité du Grand Rendez-vous Europe 1 - le Parisien - Aujourd'hui en France ce dimanche, Carlos Ghosn a annoncé que Renault voulait rembourser au moins 500 millionsd'euros d'ici à la fin de l'année.
sas_p
«Nous souhaitons qu'au moins le premier remboursement se fasse ensemble avec PSA Peugeot Citroën, à peu près de même montant et dans les mêmes délais», a déclaré le PDG du constructeur automobile M. Ghosn au micro d'Europe 1. Fin mai, le ministre chargé de l'Industrie, Christian Estrosi, s'était dit «d'accord» pour que les deux constructeurs français puissent rembourser par anticipation ensemble au moins un milliard d'euros du prêt gouvernemental.
Est-ce à dire que le secteur aperçoit le bout du tunnel ? «Sur le plan mondial, nous sommes en train de sortir de la crise, sur le plan européen, on n'y est pas encore», a estimé Carlos Ghosn.
«Guyancourt va rester un centre très important»
La patron de Renault s'est néanmmoins voulu rassurant sur l'avenir du constructeur en France. «La conception des voitures et le développement de la technologie resteront fortement ancrés dans le pays d'origine». Le Technocentre de «Guyancourt (Yvelines) va rester un centre très important de conception des voitures de Renault, même dans dix ans ou vingt ans», a-t-il assuré.
Lors d'un récent entretien au «Financial Times», il avait déclaré : «Renault n'est plus un constructeur français», une part croissante de ses ventes étant réalisées hors de l'Europe occidentale. Au micro d'Europe 1, il a précisé : «Pour Renault, la France n'est pas un marché quelconque, c'est le premier marché (...). Maintenant, il est vrai que l'avenir de l'entreprise ne se résume pas à la France.»
Le choix de Zoé
Interrogé sur le choix du prénom Zoé comme nom de sa future voiture électrique, qui a entraîné le mécontentement de particuliers, Carlos Ghosn n'a pas indiqué si le groupe allait changer ou pas ce nom. «En aucun cas je laisserai partir une voiture sur le marché avec son nom comme handicap. Nous avons tellement d'espoirs derrière cette voiture que nous voulons lui donner tous les éléments pour réussir», a-t-il toutefois affirmé. Mais il n'a pas dévoilé ses intentions, rappelant que la voiture ne serait sur le marché qu'en 2012.
Défendant plusieurs personnes prénommées Zoé, un avocat parisien a menacé en mai de poursuivre le constructeur français au nom d'une étudiante nommée Zoé Renault.
Le Parisien
sas_p
«Nous souhaitons qu'au moins le premier remboursement se fasse ensemble avec PSA Peugeot Citroën, à peu près de même montant et dans les mêmes délais», a déclaré le PDG du constructeur automobile M. Ghosn au micro d'Europe 1. Fin mai, le ministre chargé de l'Industrie, Christian Estrosi, s'était dit «d'accord» pour que les deux constructeurs français puissent rembourser par anticipation ensemble au moins un milliard d'euros du prêt gouvernemental.
Est-ce à dire que le secteur aperçoit le bout du tunnel ? «Sur le plan mondial, nous sommes en train de sortir de la crise, sur le plan européen, on n'y est pas encore», a estimé Carlos Ghosn.
«Guyancourt va rester un centre très important»
La patron de Renault s'est néanmmoins voulu rassurant sur l'avenir du constructeur en France. «La conception des voitures et le développement de la technologie resteront fortement ancrés dans le pays d'origine». Le Technocentre de «Guyancourt (Yvelines) va rester un centre très important de conception des voitures de Renault, même dans dix ans ou vingt ans», a-t-il assuré.
Lors d'un récent entretien au «Financial Times», il avait déclaré : «Renault n'est plus un constructeur français», une part croissante de ses ventes étant réalisées hors de l'Europe occidentale. Au micro d'Europe 1, il a précisé : «Pour Renault, la France n'est pas un marché quelconque, c'est le premier marché (...). Maintenant, il est vrai que l'avenir de l'entreprise ne se résume pas à la France.»
Le choix de Zoé
Interrogé sur le choix du prénom Zoé comme nom de sa future voiture électrique, qui a entraîné le mécontentement de particuliers, Carlos Ghosn n'a pas indiqué si le groupe allait changer ou pas ce nom. «En aucun cas je laisserai partir une voiture sur le marché avec son nom comme handicap. Nous avons tellement d'espoirs derrière cette voiture que nous voulons lui donner tous les éléments pour réussir», a-t-il toutefois affirmé. Mais il n'a pas dévoilé ses intentions, rappelant que la voiture ne serait sur le marché qu'en 2012.
Défendant plusieurs personnes prénommées Zoé, un avocat parisien a menacé en mai de poursuivre le constructeur français au nom d'une étudiante nommée Zoé Renault.
Le Parisien
Que ces grosses boîtes remboursent en effet ca comblera deja quelques trous ! Avant on nous parlait en millions de francs la c'est en milliard d'euros
bientôt !! Il est temps de faire q chose non ???? On envoit les huissiers pour moins que ca aux patits debiteurs non ?
bientôt !! Il est temps de faire q chose non ???? On envoit les huissiers pour moins que ca aux patits debiteurs non ?