«Il faut quand même se rappeler que c'est François Mitterrand qui a abaissé l'âge de la retraite de 65 à 60 ans. Entre ça et les 35 heures, on aurait eu beaucoup moins de problèmes». C'est en ces termes que Nicolas Sarkozy a mis une nouvelle fois en cause le président socialiste, mardi lors d'une réunion avec des militants UMP dans l'Oise.
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Recul de l'âge de la retraite : une solution injuste selon Chérèque
Il y a quelques jours déjà, il avait confié à plusieurs interlocuteurs que «si Mitterrand n'avait pas fait la bêtise de ramener la retraite de 65 à 60 ans, à rebours de ce que faisaient les autres, on n'aurait pas à le faire».
Relayés dans la presse ce mercredi, notamment dans Le Parisien-Aujourd'hui en France, ces critiques ne manquent pas de susciter des réactions à gauche. Martine Aubry a ainsi jugé sur RTL que ces propos n'étaient «pas dignes d'un président».
«Tout ça est ridicule»
«En mai 2008, Nicolas Sarkozy disait : Je dis que je ne le ferai pas, je n'en ai jamais parlé au pays et cela compte pour moi, je n'ai pas de mandat pour cela», a tenu à rappeler la Première secrétaire socialiste. «Quand un homme est capable, quinze ans après le décès de son prédécesseur, de le mettre en cause (...) on le renvoie à ses propres mensonges, mais ce n'est pas digne d'un président de la République», a-t-elle affirmé, répétant par ailleurs que la gauche reviendrait sur le report de l'âge de la retraite, si elle remportait la présidentielle de 2012.
«Le président de la République s'était engagé à ne pas revenir sur cet acquis, encore une fois le jeu politique avec ses codes reprend le dessus», a aussi dénoncé Manuel Valls, député de l'Essonne. «On doit pouvoir même remonter peut-être à Léon Blum ou à Jean Jaurès que Nicolas Sarkozy citait abondamment pendant sa campagne. Tout ça est ridicule», a-t-il estimé sur i>télé.
«Ça aurait été bien de financer cette mesure»
«Tous ceux qui sont partis en retraite à 60 ans depuis se sont vus là (...) comme fouettés, comme si c'étaient de mauvais Français qui étaient partis trop tôt», a réagi François Hollande au micro de France Info. L'ex-numéro un du PS a souligné qu'en 1982, «les salariés âgés» avaient vécu la retraite à 60 ans «comme une grande avancée».
«La principale conquête sociale dans notre pays c'est la retraite par répartition», a rétorqué Xavier Bertrand, secrétaire général de l'UMP, sur France 2, qui estime le recul «indispensable». «Ca aurait été bien de financer cette mesure. Mais le Parti socialiste a pris cette mesure sans prévoir en aucun cas le financement», a-t-il encore déclaré, faisant un lien entre cette mesure et la persistance de petites retraites. «Nous avons, nous, augmenté depuis 2007 les pensions de réversion, le minimum vieillesse» mais sans cette mesure «on aurait pu aller beaucoup plus loin depuis toutes ces années», a assuré le numéro un de l'UMP.
Un peu plus tôt, à l'issue du Conseil des ministres, le ministre du Travail, Eric Woerth, estimait que «l'âge légal, ce n'est pas un symbole. Ce qui est symbolique, c'est notre régime par répartition». Mettant fin au bluff gouvernemental, ce dernier avait ouvert les hostilités en confirmant ouvertement mardi que l'âge légal serait reculé. Depuis le début de la concertation sur la réforme du système de retraite, les membres du gouvernement répétaient que rien n'était décidé quant à l'âge légal. Le fait de le reculer semblait l'être. Reste dorénavant à savoir se ce sera 62 ou 63 ans et quand s'appliquera cette réforme déjà qualifiée d'«injuste» par François Chérèque, le secrétaire général de la CFDT
le Parisien
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Recul de l'âge de la retraite : une solution injuste selon Chérèque
Il y a quelques jours déjà, il avait confié à plusieurs interlocuteurs que «si Mitterrand n'avait pas fait la bêtise de ramener la retraite de 65 à 60 ans, à rebours de ce que faisaient les autres, on n'aurait pas à le faire».
Relayés dans la presse ce mercredi, notamment dans Le Parisien-Aujourd'hui en France, ces critiques ne manquent pas de susciter des réactions à gauche. Martine Aubry a ainsi jugé sur RTL que ces propos n'étaient «pas dignes d'un président».
«Tout ça est ridicule»
«En mai 2008, Nicolas Sarkozy disait : Je dis que je ne le ferai pas, je n'en ai jamais parlé au pays et cela compte pour moi, je n'ai pas de mandat pour cela», a tenu à rappeler la Première secrétaire socialiste. «Quand un homme est capable, quinze ans après le décès de son prédécesseur, de le mettre en cause (...) on le renvoie à ses propres mensonges, mais ce n'est pas digne d'un président de la République», a-t-elle affirmé, répétant par ailleurs que la gauche reviendrait sur le report de l'âge de la retraite, si elle remportait la présidentielle de 2012.
«Le président de la République s'était engagé à ne pas revenir sur cet acquis, encore une fois le jeu politique avec ses codes reprend le dessus», a aussi dénoncé Manuel Valls, député de l'Essonne. «On doit pouvoir même remonter peut-être à Léon Blum ou à Jean Jaurès que Nicolas Sarkozy citait abondamment pendant sa campagne. Tout ça est ridicule», a-t-il estimé sur i>télé.
«Ça aurait été bien de financer cette mesure»
«Tous ceux qui sont partis en retraite à 60 ans depuis se sont vus là (...) comme fouettés, comme si c'étaient de mauvais Français qui étaient partis trop tôt», a réagi François Hollande au micro de France Info. L'ex-numéro un du PS a souligné qu'en 1982, «les salariés âgés» avaient vécu la retraite à 60 ans «comme une grande avancée».
«La principale conquête sociale dans notre pays c'est la retraite par répartition», a rétorqué Xavier Bertrand, secrétaire général de l'UMP, sur France 2, qui estime le recul «indispensable». «Ca aurait été bien de financer cette mesure. Mais le Parti socialiste a pris cette mesure sans prévoir en aucun cas le financement», a-t-il encore déclaré, faisant un lien entre cette mesure et la persistance de petites retraites. «Nous avons, nous, augmenté depuis 2007 les pensions de réversion, le minimum vieillesse» mais sans cette mesure «on aurait pu aller beaucoup plus loin depuis toutes ces années», a assuré le numéro un de l'UMP.
Un peu plus tôt, à l'issue du Conseil des ministres, le ministre du Travail, Eric Woerth, estimait que «l'âge légal, ce n'est pas un symbole. Ce qui est symbolique, c'est notre régime par répartition». Mettant fin au bluff gouvernemental, ce dernier avait ouvert les hostilités en confirmant ouvertement mardi que l'âge légal serait reculé. Depuis le début de la concertation sur la réforme du système de retraite, les membres du gouvernement répétaient que rien n'était décidé quant à l'âge légal. Le fait de le reculer semblait l'être. Reste dorénavant à savoir se ce sera 62 ou 63 ans et quand s'appliquera cette réforme déjà qualifiée d'«injuste» par François Chérèque, le secrétaire général de la CFDT
le Parisien
Tout le monde se renvoie la balle mais PERSONNE n'assume ses responsabilités la dedans !!
Tonton ou Nicolas , droite ou gauche ...on s'en fou c'est kif kif ...on subit !!!!!!!!
Tonton ou Nicolas , droite ou gauche ...on s'en fou c'est kif kif ...on subit !!!!!!!!