Les quotas de contraventions semblent être une réalité dans certains services de police parisiens. Un document confidentiel, établi au sein de la préfecture de police de Paris, et que « le Parisien » - « Aujourd’hui en France » s’est procuré, atteste que des policiers de la capitale sont bel et bien soumis à des objectifs précis et quantifiés, en termes de procès-verbaux pour des infractions au Code de la route.
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«Une dérive perverse»
Des objectifs chiffrés et récompensés
Une pratique non interdite
«Lorsque le nombre de PV visant certains types d’infractions n’a pas été atteint, on nous demande de verbaliser plus, assure un fonctionnaire parisien. On doit atteindre des objectifs fixés par des chefs de service. On devient des machines, sans discernement. »
Ainsi, selon ce document, près de 17 000 contraventions pour stationnement gênant devront être obligatoirement dressées cette année, pour seulement une des trois compagnies centrales de circulation à Paris. Pour un autre policier, en poste dans la capitale, cette course effrénée au PV se fait au détriment du « service public ». « En travaillant de la sorte, notre image auprès de l’opinion publique est entamée, ajoute-t-il. En axant exclusivement notre action sur la répression, comment voulez-vous que les gens aient une bonne image de la police ? »
Interrogé, hier, le porte-parole du ministère de l’Intérieur, Gérard Gachet, a exclu « l’établissement de quotas de PV au niveau national ». « Nous avons toujours affirmé que nous ne pratiquons pas de la sorte et nous le réaffirmons aujourd’hui, soutient Gérard Gachet. En revanche, à un niveau local, si des gens veulent fixer des objectifs à atteindre dans différents domaines, rien ne l’interdit. » De son côté, la préfecture de police de Paris est décidée à identifier l’auteur de ce document et promet de le « sanctionner. » « Il ne s’agit pas de dresser à tout prix des contraventions, se défend Michel Gaudin, le préfet de police de Paris. Mais, avant tout, d’améliorer la sécurité des usagers de la route. »
Le Parisien
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«Une dérive perverse»
Des objectifs chiffrés et récompensés
Une pratique non interdite
«Lorsque le nombre de PV visant certains types d’infractions n’a pas été atteint, on nous demande de verbaliser plus, assure un fonctionnaire parisien. On doit atteindre des objectifs fixés par des chefs de service. On devient des machines, sans discernement. »
Ainsi, selon ce document, près de 17 000 contraventions pour stationnement gênant devront être obligatoirement dressées cette année, pour seulement une des trois compagnies centrales de circulation à Paris. Pour un autre policier, en poste dans la capitale, cette course effrénée au PV se fait au détriment du « service public ». « En travaillant de la sorte, notre image auprès de l’opinion publique est entamée, ajoute-t-il. En axant exclusivement notre action sur la répression, comment voulez-vous que les gens aient une bonne image de la police ? »
Interrogé, hier, le porte-parole du ministère de l’Intérieur, Gérard Gachet, a exclu « l’établissement de quotas de PV au niveau national ». « Nous avons toujours affirmé que nous ne pratiquons pas de la sorte et nous le réaffirmons aujourd’hui, soutient Gérard Gachet. En revanche, à un niveau local, si des gens veulent fixer des objectifs à atteindre dans différents domaines, rien ne l’interdit. » De son côté, la préfecture de police de Paris est décidée à identifier l’auteur de ce document et promet de le « sanctionner. » « Il ne s’agit pas de dresser à tout prix des contraventions, se défend Michel Gaudin, le préfet de police de Paris. Mais, avant tout, d’améliorer la sécurité des usagers de la route. »
Le Parisien
Il serait temps que le pouvoir du peuple se manifeste !!! Arreter de payer ces PV et se faire entendre par nos votes mais..il est doux de rêver !
La vache a lait est toujours la et nous râlons mais en ..payant donc... pourquoi se gêner ?
La vache a lait est toujours la et nous râlons mais en ..payant donc... pourquoi se gêner ?