Mercredi soir, le Premier ministre participait à un meeting en vue du deuxième tour des régionales à la Mutualité à Paris. C'est au cours de son discours qu'il a fait état, à tort, de la mort du policier d'Epernay. «La semaine dernière à Epernay, des voyous ont violemment caillassé des policiers qui procédaient simplement à un contrôle routier. L'un d'entre eux vient de décéder», a-t-il lancé.
Ce jeudi, il adresse donc ainsi ses excuses à la femme du fonctionnaire : «Madame, je tiens à vous adresser cette lettre pour vous faire part de mon soulagement de voir votre époux se remettre très progressivement des violences dont il a été la victime dans l’exercice de sa mission, mais aussi pour m’excuser.
Hier soir, lors d’une réunion publique, j’ai, par erreur, évoqué le décès de votre époux. Ce qui constituait une méprise que je regrette profondément. Je tiens à vous présenter mes excuses, ainsi qu’à votre mari, sa famille et ses collègues.
J’espère que l’évolution de sa santé se confirmera dans les prochains jours. Je sais la difficulté de son travail et je connais son sens du devoir, mais je ne puis, comme tous les Français, accepter de voir nos policiers pris pour cible. En vous priant de transmettre à votre époux mes voeux sincères de complet rétablissement...»
Jeudi, un syndicat de policiers a vivement dénoncé l'erreur de François Fillon, parlant de «récupération».
«Notre collègue n'est pas décédé, j'en ai eu encore la confirmation ce matin», a indiqué jeudi à l'AFP Olivier Balangé, délégué régional Champagne-Ardennes du syndicat de police SGP-FO, confirmant une erreur relevée par France-Inter.
«Ce matin, il se fait même opérer de l'épaule, opération qui était impossible quand il était dans le coma», a-t-il ajouté.
Auparavant, le policier avait dénoncé sur France Bleu Champagne une «récupération» politique faite, selon lui, par M. Fillon: «en cette période électorale, vouloir à tout prix faire de la récupération sur de l'événementiel sécuritaire, je ne sais pas si c'est forcément de bon ton et judicieux», a-t-il poursuivi.
«Comme à chaque fois, les politiques réagissent à l'émotion, à l'affect, suite à certains événements, nous préférons travailler calmement et avec discernement, respecter au minimum la douleur des familles concernant les blessures de certains collègues», a conclu ce policier.
Le policier, qui avait été plongé dans un coma artificiel, en était sorti en début de semaine et avait pu parler à ses proches.
M. Fillon s'exprimait au lendemain du meurtre d'un policier à Dammarie-les-Lys, en Seine-et-Marne, au cours d'un échange de tirs, l'organisation séparatiste basque ETA étant mise en cause dans cette fusillade.
Le Parisien
Ce jeudi, il adresse donc ainsi ses excuses à la femme du fonctionnaire : «Madame, je tiens à vous adresser cette lettre pour vous faire part de mon soulagement de voir votre époux se remettre très progressivement des violences dont il a été la victime dans l’exercice de sa mission, mais aussi pour m’excuser.
Hier soir, lors d’une réunion publique, j’ai, par erreur, évoqué le décès de votre époux. Ce qui constituait une méprise que je regrette profondément. Je tiens à vous présenter mes excuses, ainsi qu’à votre mari, sa famille et ses collègues.
J’espère que l’évolution de sa santé se confirmera dans les prochains jours. Je sais la difficulté de son travail et je connais son sens du devoir, mais je ne puis, comme tous les Français, accepter de voir nos policiers pris pour cible. En vous priant de transmettre à votre époux mes voeux sincères de complet rétablissement...»
Jeudi, un syndicat de policiers a vivement dénoncé l'erreur de François Fillon, parlant de «récupération».
«Notre collègue n'est pas décédé, j'en ai eu encore la confirmation ce matin», a indiqué jeudi à l'AFP Olivier Balangé, délégué régional Champagne-Ardennes du syndicat de police SGP-FO, confirmant une erreur relevée par France-Inter.
«Ce matin, il se fait même opérer de l'épaule, opération qui était impossible quand il était dans le coma», a-t-il ajouté.
Auparavant, le policier avait dénoncé sur France Bleu Champagne une «récupération» politique faite, selon lui, par M. Fillon: «en cette période électorale, vouloir à tout prix faire de la récupération sur de l'événementiel sécuritaire, je ne sais pas si c'est forcément de bon ton et judicieux», a-t-il poursuivi.
«Comme à chaque fois, les politiques réagissent à l'émotion, à l'affect, suite à certains événements, nous préférons travailler calmement et avec discernement, respecter au minimum la douleur des familles concernant les blessures de certains collègues», a conclu ce policier.
Le policier, qui avait été plongé dans un coma artificiel, en était sorti en début de semaine et avait pu parler à ses proches.
M. Fillon s'exprimait au lendemain du meurtre d'un policier à Dammarie-les-Lys, en Seine-et-Marne, au cours d'un échange de tirs, l'organisation séparatiste basque ETA étant mise en cause dans cette fusillade.
Le Parisien
............................ Je pense juste a la femme de ce policier qui j'espére n'a pas entendu ca a la télé !!!!!!!!!!!