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    L'impossible réforme du transport de marchandises

    Jean-pierre
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    Se défoule à fond


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    L'impossible réforme du transport de marchandises Empty L'impossible réforme du transport de marchandises

    Message par Jean-pierre Lun 24 Nov - 23:33



    LA SNCF cherche le remède miracle depuis plus de cinq ans pour sauver son transport de marchandises. En 2003, un plan de sauvetage de 1,5 milliard d'euros s'était soldé par un échec retentissant. Cette fois-ci, la direction de la SNCF a reculé face à l'opposition des syndicats. Pourtant, la fin de l'année 2008 s'annonce difficile.

    Comme nous l'annoncions dans nos éditions du 29 septembre, le fret SNCF devrait perdre 300 millions d'euros cette année. Cette nouvelle contre-performance s'explique pour plusieurs raisons. Le groupe public n'a pas les moyens de concurrencer des entreprises privées qui emploient une main-d'œuvre moins chère.

    Dans la lettre adressée aux salariés jeudi dernier, Luc Nadal, directeur général de fret SNCF, estime que le statut des cheminots restera un handicap s'il n'est pas amendé. Selon lui, il serait responsable de l'écart de productivité - qu'il chiffre à 34 % - entre conducteurs de trains de la SNCF et conducteurs du privé. Il explique, par exemple, que les cent vingt-six jours de repos par an auquel a droit un cheminot contre cent quatre jours pour un salarié d'un concurrent privé se traduisent par 11 % de journées efficaces en moins par salarié.

    Baisse du trafic

    De même, la règle dite du « 19/6 », qui empêche un cheminot de terminer sa semaine de travail le vendredi après 19 heures et de reprendre le lundi avant 6 heures, pénalise la SNCF. La réforme prévoyait de supprimer ce dispositif. Selon Luc Nadal, il représente treize journées chômées en plus par an et par cheminot.

    À cet empêchement lié au statut de cheminot s'ajoute un contexte économique difficile. La SNCF est frappée de plein fouet. « Cela va faire très mal, assure un cadre de l'entreprise. L'an dernier, on croyait pouvoir retrouver l'équilibre en 2010. On en sera loin ! » En un an, le trafic de marchandises de la SNCF a déjà baissé de plus de 8 %. Cela pourrait continuer. Le transport des automobiles neuves, qui représente la moitié du chiffre d'affaires de la branche, est en chute. Les constructeurs mettent leurs salariés au chômage technique. De même, la semaine dernière, la fermeture par Arcelor-Mittal de trois hauts-fourneaux prive la SNCF de trois trains par jour.

    J'ai comme l'impression que la victoire des syndicats va être à courte durée.

    Tout, dans cette histoire, me donne à penser que la direction de la SNCF à cédé pour que l'entreprise soit encore plus en difficulté avec le temps.

    Il sera alors plus facile de revendre l'entreprise à un privé ou de la déclarer en faillite.

    Les syndicats ne pourront pas dire grand chose ayant refusé les réformes nécessaire pour que l'entreprise se maintienne dans la concurence.

    Très franchement je ne verserais pas une une larme si la SNCF fret en viens à être démantelé.

    Vivement aussi que la libéralisation intervienne dans le trafic voyageur, il y aura un peu moins de soucis si ce sont des opérateurs privé qui font rouler leurs trains sur le réseau.

      La date/heure actuelle est Jeu 2 Mai - 14:49