La réforme du transport routier de marchandises vise à professionnaliser ce secteur et accroître sa compétitivité afin qu'il puisse relever les défis de la mondialisation, a affirmé, mercredi à Casablanca, le ministre de l'Equipement et du Transport, Karim Ghellab.
L'objectif de cette réforme, entrée en vigueur en 2003, est de doter le Maroc d'un système de transport routier économiquement efficace, avec les meilleures conditions de qualité, de sécurité, de fiabilité, de délai et de coût, a précisé M. Ghellab lors d'une rencontre-débat organisée par la Chambre de commerce britannique au Maroc.
Il a également rappelé les principales dispositions de cette réforme qui a permis de supprimer l'agrément de transport routier des marchandises et mettre fin au monopole d'affrètement qui était pratiqué précédemment par l'Office national des transports (ONT), rebaptisé "Société nationale des transports et de la logistique" (SNTL).
L'entrée en vigueur de cette réforme, qui s'inscrit dans le cadre d'une vision globale de libéralisation du secteur des transports, a aussi permis la création de deux nouveaux métiers : "Les commissionnaires" et "Les loueurs de véhicules de transport de marchandises", a ajouté M. Ghellab, soulignant l'importance du transport routier qui assure 75% des flux de marchandises au Maroc.
Il a, en outre, fait état des mesures d'accompagnement prises par le gouvernement pour encourager la modernisation et la restructuration de ce secteur stratégique.
Parmi ces mesures figurent notamment le réaménagement de la taxe imposée aux transporteurs routiers de marchandises, l'ouverture de trois centres de formation aux métiers de transport routier, l'octroi d'aides financières pour le renouvellement du parc de véhicules utilisés dans le transport routier, l'établissement et la publication des coûts de référence moyens du transport routier de marchandises, ce qui a favorisé, a-t-il ajouté, l'instauration d'un cadre concurrentiel, libre et transparent.
Bon ne rêvez pas les gars c'est au Maroc, mais je note que nulle part il est question de train, de laisser la place au fret rail etc.
Au contraire on fournis des aides aux transporteurs pour qu'ils modernisent leur parc et qu'ils se professionnalisent de plus en plus.
Au moins les dirigeant marocains on le tête sur les épaules et ils vont dans le bon sens et je crois qu'il y a bien des décideurs européen qui devraient en prendre de la graine.