Dominique Bussereau souhaite généraliser les "bourses au permis de conduire"
Le secrétaire d'Etat chargé des Transports, Dominique Bussereau, a souhaité lundi généraliser à toutes les communes l'expérience des "bourses au permis de conduire" menée à Carcassonne, qui permet à des jeunes d'être aidés financièrement par la ville pour passer leur permis, en échange de travaux d'intérêt collectif.
M. Bussereau a indiqué avoir contacté l'Association des maires de France (AMF) afin de "voir comment l'AMF et le ministère des Transports pourraient présenter aux communes une convention s'inspirant de l'exemple de Carcassonne".
"Nous allons bâtir un dossier type pour toutes les communes de France", a-t-il précisé, souhaitant qu'un contrat-type soit prêt à l'automne pour le congrès annuel des maires de France.
Le secrétaire d'Etat, qui a assisté à une opération de prévention routière menée par des jeunes profitant de ce dispositif, a indiqué avoir trouvé "l'expérience de Carcassonne très bonne et très intéressante".
La ville de Carcassonne finance entre 50% et 80% de la formation à la conduite de candidats au permis sélectionnés par une commission municipale. En échange, le candidat doit s'engager dans un projet à caractère humanitaire ou social, à raison d'une cinquantaine d'heures de travail d'intérêt général.
Pour la première année, quatorze lauréats âgés de 18 à 25 ans, dont un SDF, ont obtenu une bourse, selon la mairie de Carcassonne, qui va renouveler l'expérience.
"Si nous pouvons aider les jeunes à mieux passer le permis de conduire nous le ferons. Nous cherchons d'autres idées", a ajouté Dominique Bussereau, précisant que la possibilité de financer le permis avec les jours de RTT était à l'étude.
L'idée consisterait à ce que "la Caisse des dépôts fasse l'avance (financière) du permis de conduire" à de jeunes salariés "et se rembourse après sur les RTT", a-t-il indiqué.
"Le permis aujourd'hui est un sésame indispensable de la vie et à l'obtention d'un emploi. L'objectif du gouvernement est de faire en sorte qu'il n'y ait pas de barrières sociales, pas d'inégalités pour le permis", a affirmé M. Bussereau.
Le secrétaire d'Etat a par ailleurs estimé que le permis remboursable "à un euro par jour", lancé sous le gouvernement Raffarin, ne répondait pas à toutes les attentes en raison de la nécessité d'obtenir une caution bancaire.
Il a également souligné que l'un des grands problèmes en France est qu'il y a quelque "35.000 jeunes qui circulent sans permis".
Les différents intervenants à l'expérience de Carcassonne ont unanimement salué l'initiative. "On a affaire à des jeunes beaucoup plus motivés", a constaté un propriétaire d'auto-école, alors qu'une responsable des Restos du Coeur se félicitait de "l'implication sociale des jeunes boursiers du permis de conduire".
"C'est très avantageux", a souligné devant le ministre l'un d'eux, Tina Milot, expliquant qu'elle ne paiera que 178 euros de son permis d'un coût de 890 euros, en échange de travaux d'aide de personnes défavorisées.
ils font rien gratos pour aider les jeunes.
ils t'en donne d'un coté et ensuite tu en rend de l'autre.
Le secrétaire d'Etat chargé des Transports, Dominique Bussereau, a souhaité lundi généraliser à toutes les communes l'expérience des "bourses au permis de conduire" menée à Carcassonne, qui permet à des jeunes d'être aidés financièrement par la ville pour passer leur permis, en échange de travaux d'intérêt collectif.
M. Bussereau a indiqué avoir contacté l'Association des maires de France (AMF) afin de "voir comment l'AMF et le ministère des Transports pourraient présenter aux communes une convention s'inspirant de l'exemple de Carcassonne".
"Nous allons bâtir un dossier type pour toutes les communes de France", a-t-il précisé, souhaitant qu'un contrat-type soit prêt à l'automne pour le congrès annuel des maires de France.
Le secrétaire d'Etat, qui a assisté à une opération de prévention routière menée par des jeunes profitant de ce dispositif, a indiqué avoir trouvé "l'expérience de Carcassonne très bonne et très intéressante".
La ville de Carcassonne finance entre 50% et 80% de la formation à la conduite de candidats au permis sélectionnés par une commission municipale. En échange, le candidat doit s'engager dans un projet à caractère humanitaire ou social, à raison d'une cinquantaine d'heures de travail d'intérêt général.
Pour la première année, quatorze lauréats âgés de 18 à 25 ans, dont un SDF, ont obtenu une bourse, selon la mairie de Carcassonne, qui va renouveler l'expérience.
"Si nous pouvons aider les jeunes à mieux passer le permis de conduire nous le ferons. Nous cherchons d'autres idées", a ajouté Dominique Bussereau, précisant que la possibilité de financer le permis avec les jours de RTT était à l'étude.
L'idée consisterait à ce que "la Caisse des dépôts fasse l'avance (financière) du permis de conduire" à de jeunes salariés "et se rembourse après sur les RTT", a-t-il indiqué.
"Le permis aujourd'hui est un sésame indispensable de la vie et à l'obtention d'un emploi. L'objectif du gouvernement est de faire en sorte qu'il n'y ait pas de barrières sociales, pas d'inégalités pour le permis", a affirmé M. Bussereau.
Le secrétaire d'Etat a par ailleurs estimé que le permis remboursable "à un euro par jour", lancé sous le gouvernement Raffarin, ne répondait pas à toutes les attentes en raison de la nécessité d'obtenir une caution bancaire.
Il a également souligné que l'un des grands problèmes en France est qu'il y a quelque "35.000 jeunes qui circulent sans permis".
Les différents intervenants à l'expérience de Carcassonne ont unanimement salué l'initiative. "On a affaire à des jeunes beaucoup plus motivés", a constaté un propriétaire d'auto-école, alors qu'une responsable des Restos du Coeur se félicitait de "l'implication sociale des jeunes boursiers du permis de conduire".
"C'est très avantageux", a souligné devant le ministre l'un d'eux, Tina Milot, expliquant qu'elle ne paiera que 178 euros de son permis d'un coût de 890 euros, en échange de travaux d'aide de personnes défavorisées.
ils font rien gratos pour aider les jeunes.
ils t'en donne d'un coté et ensuite tu en rend de l'autre.