Le titre vous intrigue et à raison. Il s’agit de l’épilogue d’un ouvrage de Bernard Lugan, Éloge du duel, l’honneur au-dessus de la vie. Nous ne pouvons résister au plaisir de publier en bonnes feuilles (avec l’autorisation de l’éditeur), des extraits de ce dernier chapitre du livre.
Au-delà du style de bretteur, de l’aspect plaisant voire burlesque de la proposition, celle-ci met le doigt sur une blessure, celle du manque de courage des journalistes (pas tous bien entendu, mais une jolie majorité) des médias de grand chemin. Conformisme, entre-soi, esprit moutonnier et parfois délateur, arrêtons-nous là. Oui, un peu d’escrime au sabre ou à l’épée pourrait remettre plus droites les colonnes vertébrales et — qui sait — même conforter les cerveaux et les cœurs.
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C'est une bonne idée, lorsqu'on voit les insultes qu'il y a entre les journalistes et certaines personnalités politiques, on devrait rétablir les duels et comme ça la 17e chambre correctionnelle n'aurait plus lieu d'être.
Nous vivons dans une époque où les journalistes et les personnalités politiques n'ont plus de colonne vertébrale et ne sont que dans l'invective sans même prendre le temps de lire ce que l'autre a à dire et sans même faire de contre-argument.
Alors que notre pays a des littéraires et des pamphlétaires d'un immense talent, nous n'avons plus que des gens sans talent, incapables d'écrire un texte bien tourné et en faute d'orthographe ou de syntaxe.