de ne pas apprécier les fêtes de fin d'année :
n'hésitez pas à le dire,
sans agressivité, à vos proches !"
Je n'aime pas Noël : comment passer (sereinement) les fêtes ?
En tant que phobie simple, la natalophobie (caractérisée par des crises d'angoisse et des symptômes incontrôlables en cas d'exposition aux symboles des fêtes de fin d'année) nécessite un suivi par un médecin psychiatre ou par un psychologue.
"On va apprendre au patient à gérer les crises d'angoisse qui, elles-mêmes, génèrent une angoisse prévisionnelle, explique le Dr. Fanny Jacq.
Concrètement, le patient va développer une "boîte à outils", avec des exercices de respiration, des visualisations positives..."
En parallèle, il s'agira de trouver l'origine de la phobie elle-même.
"Il peut être difficile de remonter à la source de certaines phobies (comme l'arachnophobie, par exemple) ; dans le cas de la natalophobie, il est souvent question d'une problématique familiale (un secret de famille ?) ou d'un événement traumatique survenu vers Noël (un décès ?).
C'est un travail de psychothérapie."
Lorsque la natalophobie se caractérise par une sensation de mal-être et/ou de déprime, la spécialiste recommande de chercher l'aide d'un(e) professionnel(le).
"Contrairement aux idées reçues, il n'est pas nécessaire d'être au plus mal pour voir un psychologue ou un psychiatre !affirme le Dr. Fanny Jacq.
Si vous savez que, tous les ans, vous êtes mal vers Noël / Nouvel An, pourquoi ne pas faire quelques séances en prévention avec un psychologue ou un psychiatre ?"
L'objectif ? "Se préparer à Noël" répond la psychiatre.
"Il s'agit de travailler contre la culpabilité et contre la honte : la culpabilité de ne pas aimer les fêtes de fin d'année, la honte de ne pas vivre un Noël "parfait"..."
La période des fêtes, c'est peut-être le bon moment pour (enfin) s'accepter tel que l'on est.
"Assumez d'avoir des problèmes d'argent, d'avoir des difficultés à sociabiliser, d'être quelqu'un de solitaire... pour mieux vivre cette situation et éventuellement parvenir à progresser : c'est une démarche d'auto-acceptation qu'un psychologue / qu'un psychiatre pourra vous aider à accomplir."
Respectez également vos propres limites :
"ne vous forcez pas à faire des choses que vous n'aimez pas : posez des limites et trouvez des compromis.
Par exemple, si l'idée d'un grand repas en famille vous angoisse, proposez de venir uniquement pour le dessert ou pour l'apéritif.
Vous avez le droit de ne pas apprécier les fêtes de fin d'année :
n'hésitez pas à le dire, sans agressivité, à vos proches."
Dernière édition par Pelayo le Mer 30 Nov - 0:44, édité 2 fois