Un nouveau gouvernement a été constitué récemment. Ses priorités concernent l’éducation, la santé, l’écologie et la construction européenne. Des promesses électorales ont été faites durant la campagne présidentielle. Mais ces promesses pourraient être contrariées par une inflation de plus en plus forte qui obligera les Français à réduire leur consommation ou à piocher dans leur épargne. L’inflation pourrait bientôt devenir le problème n° 1 du gouvernement.
L’État français s’est endetté, ces dernières années, afin de lutter contre les effets de la pandémie. Le laxisme budgétaire assumé s’est traduit par le « quoi qu’il en coûte ». Aujourd’hui, la dette publique représente 113 % du PIB, contre 98 % en 2017. Le niveau de cette dette atteint au moins 2.800 milliards d’euros. Cette politique est logique quand les taux d’intérêt sont nuls ou négatifs pour les États emprunteurs. Mais cette période exceptionnelle touche à sa fin.
Une poussée inflationniste est anticipée en raison des plans de relance en Europe et aux États-Unis ayant pour conséquence d’augmenter la masse monétaire en circulation. Les banques centrales continuent d’injecter de la monnaie dans les circuits économiques. Cette politique de création monétaire contribue à la hausse des prix. Ainsi, les banques centrales obligent les banques à payer des intérêts sur leurs excédents de liquidité. Les banques commerciales préfèrent alors prêter à moyen ou long terme à leurs clients pour percevoir des intérêts.
La guerre en Ukraine a d’ores et déjà un impact sur le prix du blé car ce pays est un grand exportateur de blé. De même, les sanctions contre la Russie pourraient encore faire monter les prix du gaz et du pétrole car elle est un important fournisseur pour l’Europe. Les États-Unis proposent leur gaz, mais il serait à un prix plus élevé car il faudrait le liquéfier et l’acheminer par méthaniers depuis l’Amérique. Le coût de l’énergie risque donc de flamber prochainement. La situation risque de devenir explosive pour le gouvernement français, quand on se souvient que la révolte des gilets jaunes avait commencé à cause d’une hausse de prix du gazole.
Un relèvement des taux d’intérêt est prévu par la Banque centrale européenne pour contenir l’inflation. Le renchérissement des taux d’intérêt contribuera à réduire les investissements et l’activité économique. Une période de stagflation (stagnation + inflation) est certainement devant nous. Dans ces conditions, on peut recommander d’acheter de l’or, car il s’agit d’une valeur refuge. Le prix des pièces d’or devrait augmenter dans la même proportion que l’inflation.
bvoltaire.fr
Depuis le temps que je dis d'acheter de l'or ! C'est la valeur refuge et Poutine ne s'y est pas trompé en amassant des tonnes d'or que les autres pays n'ont pas.
Les chroniqueurs et autres analystes de la Russie n'en parlent plus de ces réserves, mais elles sont bien toujours là.