par Jean-pierre Lun 23 Mai - 2:25Le nouveau ministre de l'Education nationale, historien de formation, est l'objet de vives critiques de l'extrême-droite, qu'elle décrit comme "indigéniste" ou encore "militant immigrationniste".
A peine nommé au ministère de l'Education nationale en tant que successeur de Jean-Michel Blanquer vendredi 21 mai, l'universitaire Pap Ndiaye a essuyé une volée de propos acerbes exprimés par plusieurs responsables de l'extrême-droite.
"Ce n'est pas négligeable d'avoir choisi un homme d'origine subsaharienne", analyse Dominique Sopo, président de SOS Racisme, à propos de la nomination de Pap Ndiaye à l'ducationpar BFMTV
Cette charge a valu une réaction de l'association SOS Racisme, qui a dénoncé des "discours haineux" émanant d'une "fachosphère" qui "se déchaîne".
Samedi 21 mai, Marine Le Pen a qualifié la désignation de Pap Ndiaye comme un "choix de provocation" de la part du chef de l'Etat. La finaliste de l'élection présidentielle a fustigé un représentants de "indigénisme, racialisme et le wokisme", rejetant les accusations de racisme. "Je me moque de sa couleur de peau".
Ce qui m'intéresse, c'est ce qu'il a fait", a t-elle ajouté, lors d'un déplacement dans le Pas-de-Calais.
Elisabeth Borne a dénoncé le côté "parfaitement caricatural" de l'extrême droite qui a concentré vendredi ses critiques sur le nouveau ministre de l'Education Pap Ndiaye, accusé par Marine Le Pen et Eric Zemmour de vouloir "déconstruire" le pays. "C'est parfaitement caricatural, ce qui ne m'étonne pas de la part des personnes que vous avez mentionnées", a souligné la Première ministre sur TF1, en référence à la cheffe du RN et au président de Reconquête!.
"Pape Ndiaye est un républicain très engagé, quelqu'un qui croit aux valeurs de la République et c'est bien évidemment ce qu'il va porter en tant que ministre de l'Éducation nationale", a-t-elle ajouté.
Immédiatement après la nomination de Pap Ndiaye, universitaire respecté né d'un père sénégalais et d'une mère française, l'extrême droite a multiplié les critiques. "La nomination de Pap Ndiaye, indigéniste assumé, à l’Education nationale est la dernière pierre de la déconstruction de notre pays, de ses valeurs et de son avenir", a estimé Marine Le Pen, finaliste à la présidentielle. "Elisez un maximum de députés du Rassemblement national pour protéger notre jeunesse des pires idéologies!", a ajouté la cheffe de file du RN.
Professeur pendant de nombreuses années à Sciences Po Paris, Pap Ndiaye, qui était à la tête depuis l'an dernier du Palais de la Porte Dorée (institution qui comprend le Musée de l'histoire de l'immigration) fait figure de "pointure" sur les questions liées aux minorités. Ancien élève de l'Ecole normale supérieure de Saint-Cloud, agrégé d'histoire, titulaire d'un doctorat obtenu à l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS) et diplômé de l'université de Virginie (Master en histoire des Etats-Unis), Pap Ndiaye est le frère aîné de l'écrivaine Marie NDiaye, prix Goncourt 2009.
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Un master en histoire des Etats-Unis ? Ça fait sourire, les Etats-Unis n'ont pas d'histoire, ou alors il est spécialisé dans l'histoire des Indiens.
S.O.S. racisme, n'a pas compris que ce n'est pas la couleur de peau qui rend cet homme dangereux, mais ses idées de wokistes jusqu'au bout des ongles.
On ne va pas attendre longtemps avant de voir arriver l'écriture intégrale dans les écoles et tout un tas de mensonges sur les hommes blancs qui seront instillés avec gourmandise par des profs qui n'attendaient que ça.
Ce que cette association de voyous ne comprend pas, c'est qu'ils se font manipuler par Macron qui a placé ce type uniquement pour gêner N.U.P.E.S. et leur piquer des voix et qu'il le virera dès qu'il y aura des tensions avec les profs ou les parents d'élèves.
Deux choses sont sûres :
La déclaration des voyous de S.O.S. racisme n'a qu'un but, c'est faire un maximum de procès pour engranger un maximum de pognon.
Les écoles libres vont saturer, et même refuser du monde dès la prochaine rentrée.
