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    «Bombe sociale» : appels au pillage de supermarchés en Italie, le gouvernement réagit

    Jean-pierre
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    «Bombe sociale» : appels au pillage de supermarchés en Italie, le gouvernement réagit Empty «Bombe sociale» : appels au pillage de supermarchés en Italie, le gouvernement réagit

    Message par Jean-pierre Lun 30 Mar - 0:43

    Après avoir constaté une recrudescence des incidents dans les supermarchés en pleine pandémie de coronavirus, ainsi que des appels au pillage sur Internet, le gouvernement italien a annoncé un plan de soutien aux plus démunis de 400 millions d'euros. «Une bombe sociale.» C’est ainsi que nos confrères du quotidien italien Corriere della Serra qualifient la situation dans le sud de l’Italie. Avec le confinement décrété il y a trois semaines par le gouvernement en raison de la pandémie de coronavirus, de nombreux habitants de ces régions ne peuvent plus se rendre à leur travail et ne disposent donc d’aucune rentrée d’argent.

    Comme le rappelle le quotidien La Stampa, s’appuyant sur des chiffres de l’Institut national de statistiques (Istat), 3,7 millions d’Italiens travaillent actuellement sans contrat, dont 80% dans «les régions du sud du pays», selon le syndicat CGIL. Ceux-là ne peuvent donc pas bénéficier des mesures d’aide aux ménages décidées par l’exécutif transalpin.

    En Sicile, dans la Campanie ou les Pouilles, la situation est en passe de s’embraser. La police devant les supermarchés en Sicile Une vidéo mise en ligne le 28 mars par le Corriere della Serra dépeint parfaitement l’état de détresse sociale d’une partie de la société italienne, qui ne sait plus si elle arrivera à se nourrir. Deux jours plus tôt, dans un supermarché napolitain, un homme avait tenté de passer à la caisse sans payer, faisant appel à l’empathie des vigiles du magasin.

    Devant leur refus, un autre avait dégainé son téléphone pour filmer la scène et avait tenté de plaider sa cause : «C’est pour manger […] Il n’a pas acheté de champagne, il ne peut pas payer, qu’est-ce qu’il faut faire ? Appelez donc la police si vous voulez !»

    De son côté, le quotidien La Repubblica rapporte dans un article du 27 mars un autre incident survenu cette fois-ci à Palerme. Un groupe d’une quinzaine de personnes avait tenté de sortir d’un supermarché sans payer en scandant : «Nous n’avons pas d’argent pour payer.»

    Conséquence, dès le lendemain, des policiers étaient positionnés devant les enseignes de grande distribution de l’île. Toujours selon le journal romain, la manœuvre ne serait toutefois pas toujours spontanée. «L’initiative est partie d’un groupe Facebook [dit] Révolution nationale, qui compte des milliers d’inscrits et qui a déjà donné un autre rendez-vous, le 3 avril : "ceux qui sont prêts à la guerre le disent, il faut que nous dévalisions les supermarchés pour leur faire comprendre la situation où l’on se trouve"», peut-on lire dans le groupe, comme le souligne La Repubblica.

    De plus, le quotidien révèle un rapport interne du gouvernement alertant d’un «risque de révoltes et de rébellions, surtout en Italie méridionale où le travail au noir et la présence très forte de la criminalité organisée sont des facteurs inquiétants.» 400 millions d'euros pour les plus démunis Ces facteurs additionnés ont poussé le Premier ministre, Giuseppe Conte, à prendre des mesures en faveur des plus démunis. Lors d’une conférence de presse au Palais Chigi, le siège du gouvernement, il a annoncé le 28 mars une enveloppe de 400 millions d’euros «destinés aux communes qui devront les consacrer aux personnes qui n'ont pas d'argent pour acheter à manger». «Cela permettra d'émettre des bons alimentaires […] Nous devons construire une chaîne de solidarité, personne ne sera laissé seul», a-t-il fait savoir, précisant que l’objectif était «d'assurer des liquidités aux familles, aux entreprises et aux gens qui travaillent».

    En savoir plus sur RT France : https://francais.rt.com/international/73317-coronavirus-bombe-sociale-appels-pillage-supermarches-italie-gouvernement-reagit

    En fait, je suis un peu surpris qu'en France, la racaille n'ai pas pris d'assaut quelques grandes surfaces du nord de la région parisienne mais il faut dire que nous avons quelques jours de retard sur les italiens et qu'il est possible que nous ayons ce genre de débordement dans quelques jours.

    Il est vrais aussi que pour ceux qui travaillent au noir et qui ne peuvent plus le faire maintenant ça va être dur dur et j'espère que l'état ne va pas leur faire le moindre cadeau.

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