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    S&P dégrade la note de l'Italie, le ton monte avec le gouvernement

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    S&P dégrade la note de l'Italie, le ton monte avec le gouvernement Empty S&P dégrade la note de l'Italie, le ton monte avec le gouvernement

    Message par baraquin Mar 20 Sep 2011 - 21:01

    Fil Eco



    Standard and Poor's (S&P) a abaissé la note de l'Italie en raison des sombres perspectives de croissance du pays et de la fragilité du gouvernement de Silvio Berlusconi, qui a dénoncé une décision "politique", une accusation rejetée par l'agence.

    S&P a abaissé dans la nuit de lundi à mardi la note de l'Italie d'un cran à A contre A+ auparavant, et l'a assortie d'une perspective négative, ce qui signifie qu'elle envisage encore de la dégrader d'ici 12 à 18 mois.

    Critiquée par Rome, qui l'a accusée d'avoir pris une décision "faussée par des considérations politiques", l'agence a martelé que ses évaluations étaient "apolitiques".

    Cette décision de Standard and Poor's, qui ne remet toutefois pas en cause la solvabilité de l'Italie, est un coup dur pour la troisième économie de la zone euro, dont la note n'avait jamais été abaissée depuis le début de la crise de la dette, et attise les craintes de contagion en Europe.

    S&P pourrait maintenant être suivie par Moody's, qui a prolongé vendredi son examen de la note italienne et pense rendre son verdict en octobre.

    Pour S&P, cette dégradation est due à "l'affaiblissement des perspectives de croissance de l'Italie" et à "la fragilité de la coalition au pouvoir" qui va "continuer à limiter la capacité de l'Etat à répondre de manière décisive" à la crise.

    Malgré l'adoption le 14 septembre d'un plan de rigueur de 54,2 milliards d'euros devant permettre au pays de parvenir à l'équilibre budgétaire en 2013 et de réduire sa dette colossale (120% du PIB), l'Italie ne parvient pas à rassurer les marchés qui doutent de la crédibilité du gouvernement.

    D'autant plus que Silvio Berlusconi est empêtré dans de nouvelles révélations embarrassantes sur ses relations avec un entrepreneur accusé de lui avoir fourni des prostituées en 2008 et 2009.

    Le ralentissement de l'économie mondiale et l'impact des mesures d'austérité vont peser sur la croissance italienne et compliquer l'assainissement budgétaire.

    "Sans croissance, il sera très dur de réduire la dette" et le pays aura du mal à respecter ses objectifs de réduction du déficit, a noté Moritz Kraemer de Standard and Poor's lors d'une conférence téléphonique.

    Le FMI a d'ailleurs revu en forte baisse mardi ses prévisions de croissance pour l'Italie à 0,6% en 2011 et 0,3% en 2012 contre 1% et 1,3% auparavant. Selon la presse, Rome devrait également réviser les siennes très prochainement.

    M. Kraemer a également pointé les tergiversations du gouvernement lors de la mise au point du plan d'austérité, qui ont attisé les craintes des marchés, observant qu'au contraire l'Espagne avait su réagir rapidement face à l'aggravation de la crise cet été.

    Répondant aux craintes, le gouvernement a rappelé qu'il préparait des "mesures de soutien à la croissance dont les fruits se verront à court et moyen terme" mais S&P juge toutefois qu'il reste "réticent" à adopter des réformes ambitieuses.

    En Italie, les réactions à l'égard du gouvernement étaient très dures.

    Ou le gouvernement fait des "réformes sérieuses et impopulaires (...) ou il doit démissionner", a lancé la "patronne des patrons" Emma Marcegaglia.

    Debora Serracchiani, du Parti Démocrate (opposition de gauche) a dénoncé de son côté le fait que "l'Italie est dans les mains d'un grave malade", en référence à Silvio Berlusconi.

    Le déclassement de l'Italie ayant été anticipé par les marchés, la Bourse de Milan a clôturé sur une forte hausse de 1,91% après avoir ouvert en baisse.

    Les taux obligataires italiens étaient en revanche toujours sous pression, signe de la méfiance des investisseurs, et l'économiste en chef du FMI, Olivier Blanchard, s'est inquiété de l'éventualité que les marchés finissent par imposer à l'Italie des taux impossibles pour refinancer sa dette.

    MILAN (Italie) (AFP)© 2011 AFP
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    S&P dégrade la note de l'Italie, le ton monte avec le gouvernement Empty Re: S&P dégrade la note de l'Italie, le ton monte avec le gouvernement

    Message par Jean-pierre Mer 21 Sep 2011 - 21:44

    L'Italie maintenant, à qui le tour après Question

    Ça va encore faire une victime de l'Europe et de l'Euro en plus mais les acharnés de ce machin vont encore nous bassiné que ce n'est pas de leur faute et que sans UE point de salut.

    Je crains fort que les italiens ne passent de très mauvais moment car comme le prouve la Grèce, on ne remonte pas quand on est sur la planche à savon.

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