Facebook vient d’enregistrer sa première baisse d’utilisateurs de son histoire, ce qui a fait plonger son titre en bourse.
C’est une première et un véritable signal d’alerte. Facebook a enregistré une baisse de son nombre d’utilisateurs dans le monde : 1,929 milliard de personnes s’y connectent au quotidien contre 1,93 milliard trois mois auparavant. Cette mauvaise nouvelle n’a pas échappé aux investisseurs et l’action de l’entreprise a dévissé en bourse en chutant de 20 %, soit une baisse de sa valeur boursière de 200 milliards de dollars.
Pire, Meta ne peut pas vraiment se réjouir des performances de ses autres services à l’image d’Instagram et WhatsApp dont le nombre d’utilisateurs n’a augmenté que de 10 millions au cours des trois derniers mois. Les trois services cumulés ont donc tendance à stagner à un niveau haut mais un plafond a peut-être été atteint avec 2,82 milliards d’utilisateurs chaque jour.
Les difficultés s’amoncellent pour Facebook
Comme le rappelle The Verge, il n’y a certes pas péril en la demeure et la firme de Mark Zuckerberg reste largement rentable avec 40 milliards de dollars de bénéfices l’an dernier. Pour autant, même son grand projet de métavers lui coûte pour l’heure énormément d’argent avec une perte de 10,2 milliards de dollars pour la division qui s’occupe du casque VR Oculus et de ses lunettes AR.
Dans un tweet publié hier, Nikita Bier, un ancien cadre de la compagnie, résume ainsi la situation qu’il juge très dangereuse pour l’entreprise. Il estime ainsi que Facebook a « les mains liées » car les utilisateurs qui rapportent beaucoup (en revenus publicitaires Ndlr) ont fui ses services et sont désormais massivement présents sur TikTok.
De même, le géant de la Tech est dans le viseur des autorités antitrust américaines et européennes, dès lors, il est inenvisageable pour l’heure de se relancer en rachetant un nouveau réseau social.
Il note par ailleurs que l’App Tracking Transparency d’Apple, un service qui permet de dire non au ciblage publicitaire pourrait à terme faire du tort à la société. Enfin, le métavers, son projet phare qui pourrait la relancer, ne verra le jour que dans dix ans. Et Nikita Bier de conclure un brin vachard : « RIP ».
presse-citron.net
C'est historique, mais c'était prévisible, il y a quelque temps, un chroniqueur économique sur Classique 21 en parlait et disait en plus que c'était le réseau social des papis et des mamies, mais que ça n'intéressait plus les jeunes qui étaient sur d'autres réseaux sociaux.
Pour ma part, je n'ai jamais aimé Facebook, j'y suis venu à la longue lorsqu'ils ont fermé Google+ qui était mieux fait.
Je n'aime pas non plus la censure, je pourrais poster plus sur ce truc, mais je ne le fais pas parce que la liberté de parole n'existe pas et ça, je n'aime pas.
J'avoue que si je trouvais quelques choses d'équivalant, je m'en servirai bien volontiers pour peu que la liberté ne soit pas autant entravée qu'elle l'est sur Facebook.