Le parquet de Paris a reçu une plainte pour « agression sexuelle » d’une ancienne journaliste, qui accuse Jean-Jacques Bourdin. Le journaliste dément.
Une plainte a été déposée à l’encontre de Jean-Jacques Bourdin, mardi 11 janvier à Paris, pour « agression sexuelle », a appris l’Agence France-Presse samedi auprès du parquet de Paris. Ce dernier a attesté avoir « reçu [cette] plainte du chef d’agression sexuelle. Elle est en cours d’analyse. » Ces faits sont possiblement prescrits. La plaignante est une ancienne journaliste de BFMTV et RMC qui a déposé une plainte au commissariat du 16e arrondissement.
Cette femme aujourd’hui âgée de 33 ans, qui a travaillé « pendant plusieurs années » avec le journaliste à la matinale de BFMTV-RMC, affirme que celui-ci « l’a saisie par le cou et a tenté de l’embrasser à plusieurs reprises » dans une piscine d’un hôtel de Calvi en 2013, lors d’un déplacement professionnel, selon le récit du quotidien confirmé par Me Laure Heinich, avocate de la plaignante. Elle avait 25 ans ; lui, 64 ans.
Cette journaliste se serait « débattue » et serait parvenue à sortir de la piscine. Jean-Jacques Bourdin aurait alors dit : « J’obtiens toujours ce que je veux. » Puis il lui aurait envoyé, toujours selon ce récit, « pendant plusieurs mois des mails et des SMS insistants ». Auprès du Parisien, l’accusé a contesté fermement les faits : « Je connais cette personne, et j’ai travaillé avec elle. Je reconnais m’être baigné avec elle dans la piscine de cet hôtel. Mais je n’ai jamais tenté de l’embrasser de force, ni elle, ni jamais personne d’autre. »
Un « homme de pouvoir » abusif ?
« Il faut que les hommes de pouvoir se posent la question de l’autorité qu’ils exercent sur les femmes quand ils tentent d’obtenir des faveurs sexuelles, puisque bien sûr cette histoire d’autorité réduit les femmes au silence. C’est pour ça qu’elle a mis plusieurs années à déposer une plainte », a commenté Me Heinich.
Sollicitée par l’Agence France Presse, BFMTV-RMC, première chaîne d’information en continu qui a placé Jean-Jacques Bourdin au cœur de son dispositif pour l’élection présidentielle, n’a pas souhaité commenter l’affaire.
Écarté de la matinale de RMC à l’été 2020 après 19 ans de service, Jean-Jacques Bourdin mène sa dernière saison à la tête de l’interview politique de 8 h 30 sur la radio et la chaîne d’informations en continu du groupe Altice Média. Figure de la station et connu pour ses interviews sans concession, l’animateur de 72 ans a commencé comme journaliste sportif sur RTL en 1976, où il a fait carrière avant de rejoindre RMC.
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Mâle de plus 50 ans et largement plus de 50 ans, il a titillé pas mal de gens lors de ses entretiens et visiblement, ils ont trouvé une option pour lui gâcher sa fin de carrière.
Les faits seront prescrits et la plainte ne pourra pas être prise en compte, ce qui permet de salir le journaliste autant qu'on peut et ils ne se gêneront pas de mettre le paquet.
Qu'on s'entende bien, je n'ai aucune complaisance pour Bourdin, ce fut autrefois un bon journaliste et un animateur de radio qui connaissait son métier, mais là, il fait la saison de trop, il n'est pas assez wokiste pour la station qui l'emploi et il représente tout ce que les bobos et déconstructeurs haïssent le plus.
Au fait ? Pourquoi ne donne-t-on pas le nom de la dame ? Si les faits sont vrais, elle ne devrait pas avoir honte de se montrer à visage découvert.