Les voeux aux Français d'Emmanuel Macron ont suscité l'indignation de l'opposition.
"Résolument optimiste" sur la situation sanitaire, l'économie, son bilan et l'année qui vient : Emmanuel Macron a souhaité vendredi que 2022, "année décisive" soit aussi "l'année de sortie de l'épidémie", alors que la France enregistre un record de 232.200 cas de Covid.
Jean-Luc Mélenchon, candidat LFI à la présidentielle : "D'abord un président secouriste. Et ensuite le discours du répondeur automatique du siège de LREM.
Mon voeu : que ce soit la dernière fois".
Fabien Roussel, candidat PCF à la présidentielle : "Une chose est sûre : Macron n'est pas vacciné contre la déconnexion. Il vit dans un monde parallèle. Le Président des riches oublie les dégâts de la vie chère, des bas salaires et qu'un nombre record de nos concitoyens se serrent la ceinture pour la fin de son quinquennat."
Julien Bayou, secrétaire national EELV : "Les voeux du Président Macron sont ceux d'un président déjà candidat mais toujours hors sol, d'un président enfermé dans le déni. Enfermé dans le déni climatique et l'inaction pour la sauvegarde du vivant qui va avec."
Geoffroy Didier, directeur de la communication de la candidate LR à la présidentielle Valérie Pécresse : "Des vœux décalés et des vœux propagande alors que la situation de la France exige lucidité et humilité. Après ces années gilets jaunes et Covid, 2022 devra être l'occasion d'une nouvelle ère!"
Bruno Retailleau, président du groupe LR au Sénat: "Après 5 ans, Emmanuel Macron a visiblement encore du vent à vendre. L'exercice d'autosatisfaction annuel des voeux ne parvient pas à masquer la réalité de son mauvais bilan. C'est de ce bilan dont il devra rendre compte en 2022."
Nicolas Dupont-Aignan, candidat Debout La France à la présidentielle : "Bonne nouvelle ! Vous venez de subir les derniers vœux mensongers et prétentieux d'Emmanuel Macron ! Vivement le 24 avril !"
Alexis Corbière, député LFI : "Discours de Macron-2022 d'une autopromotion totale et sans nuance. Bref, un discours de campagne pur, aussi à 100 jours du premier tour, il doit se déclarer officiellement candidat. C'est une condition démocratique, il ne peut ainsi utiliser des moyens publics pour sa candidature."
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Au moins il fait l'unanimité contre lui et visiblement il applique ce qu'il a appris à l'E.N.A. c'est le déni de la réalité et mettre en avant qu'on est les meilleurs et que personne n'aurait pu faire mieux.