Le polémiste, probable candidat à la présidentielle, a lui même reconnu un geste "fort inélégant" après son doigt d'honneur face à une opposante lors de son déplacement à Marseille samedi.
L'épisode marseillais semble avoir fait du mal à la possible candidature à la présidentielle d'Eric Zemmour. En cause : l'échange de doigts d'honneur avec une opposante samedi lors d'un déplacement dans la cité phocéenne.
Lundi 29 novembre, le geste de l'ancien chroniqueur de CNews a été largement critiqué par la classe politique.
"Etre président ou présidente de la République, ça ne s'improvise pas, c'est un long chemin, il faut pouvoir endosser des responsabilités, il faut pouvoir en être digne et aujourd'hui je pense que la pré-candidature un peu précipitée d'Éric Zemmour est en train de tourner au fiasco" après ce "geste totalement indigne", a jugé sur LCI la présidente de la région Ile-de-France Valérie Pécresse, candidate à l'investiture LR. "Etre président ou présidente, c'est une crédibilité. On confie au président de la République à la fois les codes du nucléaire, donc on ne peut pas les confier à quelqu'un d'impulsif. On lui confie ses économies, donc il faut qu'il soit aussi bon gestionnaire. On lui confie l'avenir de ses enfants, il faut qu'il soit visionnaire et avoir une vision c'est pas juste être monomaniaque sur un seul thème, l'immigration", a-t-elle ajouté.
"Disqualifié"
"On ne s'improvise pas président de la République, il faut être digne, il faut être respectueux, il faut être à la hauteur", a également critiqué sur Cnews Michel Barnier, également candidat à l'investiture LR. La candidate RN à la présidentielle Marine Le Pen avait estimé dimanche que "de manière générale, la mue de polémiste en candidat à la présidentielle ne s'est pas faite" et qu'il "n'a pas l'air très à l'aise dans cet exercice", en allusion au déplacement chahuté du polémiste à Marseille.
Pour le candidat écologiste Yannick Jadot, "ça fait longtemps qu'il est disqualifié pour la présidentielle". Eric Zemmour a été "condamné pour haine raciale" et "le doigt d'honneur ça fait des mois qu'il le fait à la France, ça fait des mois qu'il le fait aux musulmans, ça fait des mois qu'il le fait aux juifs, ça fait des mois qu'il le fait aux valeurs de la République", a-t-il dénoncé lundi sur RTL.
Un geste "fort inélégant"
Eric Zemmour, qui pourrait annoncer sa candidature à l'Elysée dans les tout prochains jours, a reconnu dimanche un geste "fort inélégant" au lendemain d'un échange de doigts d'honneur avec une passante à Marseille qui a créé la polémique. Il s'agit d'une rare concession du probable candidat depuis le lancement de la pré-campagne à Toulon mi-septembre de l'essayiste, familier des polémiques et condamné à deux reprises pour provocation à la haine raciale.
Dans les colonnes de L'Express, un ancien soutien d'Eric Zemmour et ex-collaborateur de Marion Maréchal, Pierre Meurin, parti dès le mois d'août, reproche au polémiste de ne pas avoir "quitté le couloir de l'intellectuel sans concession", avec un "ton pour le moins anxiogène" et une presque "candidature teintée de désespérance".
Selon un sondage Ifop pour le Journal du Dimanche et Sud-Radio publié dimanche 28 novembre, Eric Zemmour perd des points face à sa rivale Marine Le Pen. La candidate du RN Marine Le Pen recueille 19 et 20 % des intentions de vote, soit trois points de plus qu'en début de mois, alors qu'Eric Zemmour, à 14 ou 15 %, perd deux à trois points des intentions de vote.
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Ce qu'ils oublient de dire, c'est que la femme en question fait parti de l'extrême gauche de la pire espèce et que ces enfoirés n'ont pas permis à Zemmour de se promener dans Marseille, de discuter avec les gens et ne l'ont pas lâché d'une semelle.
Procéder indigne et pour la démocratie, mais ces pourris s'en foutent de la démocratie et de l'avenir de la France, il n'y a que leurs dangereuses idées qui comptent.
Pour le reste, que les politiques se soient lancés sur ce sujet comme la misère sur le pauvre monde, ce n'est pas étonnant, la plupart de ceux qui ont réagi sont derrière lui dans les sondages et certains n'existeront plus après le premier tour de la présidentielle.