La candidate à la présidentielle du Rassemblement national (RN) a fait campagne vendredi 19 novembre à Marseille sur le thème de l'insécurité.
Marine Le Pen a accompagné une patrouille de police dans les quartiers nord de Marseille, a expliqué vouloir "mener une guerre à la drogue", qui toucherait "quasiment l'intégralité" des cités qu'elle a traversées.
"Je viens de faire un tour avec la BAC (brigade anticriminalité), faire le tour d'un certain nombre de cités, il y a des trafics de drogue absolument quasiment dans l'intégralité des cités dans lesquelles on est passé" et les forces de l'ordre "ont un peu le sentiment, il faut bien le dire, de vider la Méditerranée à la petite cuillère", a déclaré Marine Le Pen à l'issue d'une patrouille en voiture d'une demi-heure avec des policiers d'un commissariat des quartiers nord de Marseille.
Réarmer les policiers ?
"Il faut véritablement mener une guerre à la drogue et pour faire cela, il faut investir massivement dans l'intégralité de la chaîne pénale", a poursuivi la candidate, estimant que cela nécessitait de "réarmer moralement les policiers" et de "mettre en place la présomption de légitime défense" pour ces derniers.
Selon la candidate du RN à la présidentielle, "la démonstration est faite que plus il y a des policiers dans des endroits difficiles, plus ce sont les policiers qui détiennent l'autorité" à laquelle "les criminels, les délinquants et les trafiquants sont obligés de se plier".
"Dans les cités difficiles, il y en a entre 200 et 300, il faut mettre le paquet pour reprendre la main, pour reprendre le pouvoir, pour mettre fin à l'anarchie généralisée qui y règne", a-t-elle ajouté.
Doubler le nombre de magistrats
"La police, cela sert à quelque chose, mais encore faut-il aussi que derrière, les magistrats servent à quelque chose", et pour ce faire, "il faut qu'ils se départissent pour certains d'entre eux d'une idéologie laxiste et pour d'autres il faut leur donner les moyens d'agir", a complété Mme Le Pen, proposant de "doubler le nombre de magistrats" dans le domaine pénal et dans le domaine civil.
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C'est un peu une lapalissade, tout le monde sait que si on ne met pas le paquet contre la racaille, on arrive à rien et ils reviennent toujours sur le lieu de leurs délits une fois que la police est partie.
Bien sûr, il faut plus de monde dans les quartiers sinistrés, mais il faut aussi tripler les effectifs de la douane, le donner les moyens financier et matériel d'enquêter et d'intercepter la drogue et croyez-moi, les douaniers ne demandent que ça.
Il y a aussi le volet financier, il faut des enquêtes sur les comptes en banque de la racaille, il faut les pourchasser lorsqu'ils payent en cash, etc.
Il y a beaucoup plus à faire que ce que dit M. Le-Pen et les autres politiques à propos de Marseille en particulier et des banlieues en général.