"On recherche guetteur. Profil: jeune, physionomiste, maîtrise du deux-roues appréciée, respectueux envers les clients et clientes. Horaires de travail de 10 à 22h (adapté aux horaires de vente). Prix 100 euros/jour."
C'est une de ces annonces sur les réseaux sociaux qui attirent des "intérimaires" de la drogue dans le piège de Marseille. Dans ce grand port français de Méditerranée, étape incontournable des routes mondiales du cannabis, une trentaine de jeunes ont encore été tués en 2022 sur fond de narcotrafic, une quinzaine déjà en 2023 dont trois lundi.
Zacharie*, 19 ans, n'y a pas résisté. Attiré par le mirage de l'argent facile, il est "descendu" de région parisienne, après avoir raté son baccalauréat pour faire le guetteur sur l'un des 130 points de vente de drogue de la ville. "Ici la paye est plus grosse", a-t-il expliqué au tribunal.
Depuis quelques années, les trafiquants marseillais recourent de plus en plus à une main d'oeuvre très jeune venue d'autres régions de France, souvent fragile et plus facilement sacrifiable.
Et beaucoup "se retrouvent réduits à l'état de quasi-esclavage, séquestrés voire torturés", alerte le président du tribunal judiciaire de Marseille, Olivier Leurent.
Dans la deuxième ville de France, le niveau de violences en lien avec le trafic de drogue est comparable avec celui des ports d'Anvers (Belgique) et Rotterdam (Pays-Bas), souligne l'universitaire Jean-Baptiste Perrier. Le risque d'une "mexicanisation" inquiète des magistrats.
Lire la suite sur : actu.orange.fr
C'est un comble ! Même dans la vente de drogue, ils n'arrivent plus à trouver du petit personnel ! Ça paraît quand même incroyable.
Ce qui serait bien, c'est qu'ils se détruisent entre eux, ça ferait des économies de police et de justice.
Ceci dit, dans quel état est donc notre pays pour voir de pareilles choses ? Comment en est-on arrivé à ce que la racaille fasse des zones de non-droit où les lois de la République n'existent plus ?