"J'ai combattu l'élite française, maintenant je veux être présidente", a déclaré l'ancienne ministre au quotidien britannique.
Rachida Dati a choisi la presse étrangère pour se déclarer candidate à l'élection présidentielle en 2022. L'ancienne ministre de Nicolas Sarkozy a confié lundi 28 septembre au quotidien britannique The Times vouloir "gagner l'élection présidentielle de 2022".
Interrogée, dans le cadre d'un portrait, sur ses projets pour les deux années à venir, l'ex-candidate LR à la mairie de Paris a répondu : "gagner l'élection présidentielle de 2022", selon ses propos publiés en anglais par le journal. "J'aime profondément la France, a-t-elle expliqué.
Je sais ce que je peux apporter à cette élection. Certains y verront de la vanité ou de la prétention, mais je crois qu'il faut remettre du courage dans l'action politique."
"Quand vous faites de la politique et que vous gagnez des batailles électorales et que vous faites en sorte que votre cause avance, que vous défendez vos valeurs et une communauté de destins, nécessairement il arrive un moment où vous vous dites, surtout quand vous voyez l'état du pays, cette bataille, peut-être que je pourrais la mener", a ajouté l'ancienne ministre de la Justice. En juillet déjà, Rachida Dati avait estimé avoir "un rôle à jouer" pour la présidentielle. "Ce sera à ma famille politique de choisir un candidat pour 2022" mais "je participerai à cet engagement majeur", avait-elle alors affirmé au Parisien, se disant convaincue "qu'il n'y a pas d'homme ou de femme providentielle".
Récemment, elle avait pourtant paru soutenir l'idée d'une candidature de Xavier Bertrand. Ce dernier, qui se positionne activement pour 2022 depuis l'été, est "celui qui a le plus faim" à droite, avait-elle déclaré. "J'ai envie, mais je veux que ce soit le meilleur" et "je ne sais pas si je peux être la meilleure", avait alors ajouté Rachida Dati sur BFMTV, en se plaçant "dans une dynamique collective".
Les Républicains, anticipant une possible défection de François Baroin pour la présidentielle, ont renvoyé le choix de leur candidat à avril 2021. L'ancienne garde des Sceaux est revenue sous les feux des projecteurs après une campagne combative pour la mairie de Paris qui l'a placée en deuxième position (34% des voix au second tour) derrière Anne Hidalgo (49%), alors même que peu pariaient sur ses chances au départ.
Par ailleurs dans le cadre de l'enquête sur Carlos Ghosn, une information judiciaire a été ouverte par la justice sur des faits d'"abus de biens sociaux" et de "corruption passive" autour de contrats de conseil passés par l'alliance Renault-Nissan avec Rachida Dati et le criminologue Alain Bauer - que l'ancienne eurodéputée a régulièrement dénoncée comme une "manœuvre" et une "instrumentalisation".
actu.orange.fr
J'étais sur qu'elle avait envie d'y aller et elle ira et le pire c'est qu'elle a ses chances, une femme, d'origine maghrébine et de droite, elle coche déjà quelques cases auprès des bobos des grandes villes et probablement aussi auprès des quelques personnes du monde rural.
Je sens que la candidature à droite va être assez amusante à suivre.