Le leader de La France insoumise a laissé entendre que plusieurs attentats et agressions avaient été orchestrés avant des élections pour "pointer du doigt les musulmans".
C'est une sortie qui risque de faire parler qu'a signée Jean-Luc Mélenchon, dimanche 6 juin. "Vous verrez que dans la dernière semaine de la campagne présidentielle, nous aurons un grave incident ou un meurtre", pour "montrer du doigt les musulmans", "tout ça c'est écrit d'avance", a prédit le leader de La France insoumise (LFI) dimanche 6 juin.
"Par pitié, représentez vous !" lance Jean-Luc Mélenchon à Emmanuel Macron. "Au moins, avec lui, il aura un bilan, on aura de quoi dire."par France Inter
Interrogé dans l'émission Questions politiques (France Inter/Le Monde/Franceinfo), le chef de file des insoumis et candidat à la présidentielle a d'abord indiqué souhaiter qu'Emmanuel Macron "se réprésente", car "on aura de quoi dire" sur son "bilan".
"Sinon, on nous sort un autre petit Macron du chapeau, (...) on ne sait pas qui c'est, pouf, il se fait élire président. C'est le système qui l'invente. La dernière fois, Macron, il est arrivé au dernier moment. Là, ils vont peut-être en trouver un autre", a-t-il enchaîné.
"A chaque fois, ils en trouvent un. Dans tous les pays du monde, on a élu des petits Macron, il s'appellait Macri en Argentine, (...) c'était en Ukraine un type qui jouait dans une série de télévision (une allusion à Volodymyr Zelensky, élu en 2019). Dans tous les pays du monde, ils ont inventé un type comme ça, qui sortait de rien, et qui était porté par un système oligarchique", a poursuivi le patron des insoumis.
"De même que vous verrez que dans la dernière semaine de la campagne présidentielle, nous aurons un grave incident ou un meurtre. Ca a été Merah en 2012 (auteur jihadiste des tueries de Toulouse et de Montauban, notamment dans une école juive), ça a été l'attentat la dernière semaine sur les Champs Elysées (en 2017, un jihadiste assassine le policier Xavier Jugelé), avant on avait eu Papy Voise (Paul Voise, un retraité agressé chez lui à Orléans en avril 2002), dont plus personne n'a jamais entendu parler après. Tout ça, c'est écrit d'avance", lance alors Jean-Luc Mélenchon.
"Nous aurons le petit personnage sorti du chapeau, nous aurons l'événement gravissime qui va une fois de plus permettre de montrer du doigt les musulmans et d'inventer une guerre civile, voilà, c'est bateau tout ca", conclut le député LFI.
actu.orange.fr
Pas besoin d'être grand devin pour comprendre qu'il y a des puissances étrangères qui vont essayer d'influencer le choix des électeurs en jouant les médias et l'information, pas la peine de faire des prédictions.
Cela dit, ce n'est pas de la faute à la France, et même pas au président sortant qu'il faut incomber la faute, mais bel et bien à ceux qui mette le bazar depuis plusieurs génération maintenant.