Si les livraisons dans l’alimentaire, la santé et les fournitures liées au télétravail connaissent une hausse, l’activité associée au e-commerce recule globalement. Les transporteurs doivent s’adapter à des contraintes inédites dues au covid-19.
Une demande très erratique qui fait du yo-yo et recentrée sur certains types de marchandises, et sauf cas rares, la mise entre parenthèses de l’express : c’est le nouveau régime des transporteurs travaillant pour l’e-commerce. « Pour l’alimentaire, ça tourne à plein régime, mais avec des reports importants, c’est-à-dire des livraisons effectuées le jeudi ou vendredi au lieu du mardi, détaille Hervé Street le président du Syndicat et patron du groupe Star Service. La semaine précédant le confinement, ça a été de la folie, les gens faisant des stocks alimentaires monstrueux. » Depuis, les volumes sont moindres, des produits sont en baisse comme l’habillement. Pour éviter l’engorgement de ses sites, l’ogre Amazon, qui fait appel à une kyrielle de transporteurs, réduit ses ventes à l’essentiel, tout comme Cdiscount. Dans cette période inédite, il faut composer avec de nouvelles problématiques qui grippent la chaîne, même si les journées sont à rallonge, les équipes sont sur-sollicitées. « La première semaine, les amendes de 135 € ont plu, les forces de l’ordre faisant du zèle croyant que transporter des produits non essentiels était interdit », relate Hervé Street.
transportinfo.fr
Ce qui est sur c'est qu'on ne voit plus les nuées de 3,5 t que l'ont voit habituellement et qui roulent à tombeaux ouverts à mon avis ils ont été obligé de repartir au pays.
Les habitudes pourraient changer quand même dans le e-commerce, une fois que les gens auront trier, jeter, bricoler avec ce qu'ils avaient, ils voudront se lancer dans les travaux, surtotu en extérieurs comme il fait beau et comme les magasins de bricolages sont fermés ils vont se tourner vers le E-commerce pour se fournir.