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    les groupements s’organisent face à la crise

    Jean-pierre
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    les groupements s’organisent face à la crise  Empty les groupements s’organisent face à la crise

    Message par Jean-pierre Mar 5 Mai - 15:35

    Comment permettre aux transporteurs d’opérer en mode dégradé ? C’est à cette question que doivent répondre les groupements vis-à-vis de leurs adhérents. Trois d’entre eux témoignent de leur mobilisation quotidienne face à la pandémie.
    Quel rôle tiennent les groupements en temps de crise ? Dès les prémices du coronavirus, la politique avantageuse des achats groupés de matériels a fonctionné : « Nous avons pu acquérir du gel hydroalcoolique, des masques et des gants pour protéger nos collaborateurs quand nous avons compris que cela serait obligatoire, explique Jean-Christophe Edy, animateur de Tred Union. Nous avons donc trouvé les filières permettant de nous approvisionner et constituer un stock de 100 000 masques à disposition de nos adhérents. » Outre cette réponse sanitaire, les responsables de Tred Union ont déployé leur système de visioconférences au service de leurs membres : « Tous les matins à 10  heures, débute une téléréunion de notre comité de direction pour faire le point sur la situation, rapporte Jean-Christophe Edy. Nous sommes ensuite rejoints par les chefs d’entreprise pour une cession de questions-réponses afin de trouver les solutions pour répondre à la crise. »

    Exemple concret de l’une des problématiques du moment : « Nous venons d’aborder les difficultés que rencontrent les transporteurs au sujet des retours, précise Jean-Christophe Edy. Comment faire en sorte que les clients soutiennent les transporteurs sachant que les possibilités d’obtenir des contre-flux sont fortement restreintes ? » Et les premiers échanges paraissent positifs : « Globalement, les clients acceptent de prendre en charge une partie du prix de retour à hauteur de 50 % en moyenne », indique le responsable de Tred Union en assurant que plus de la moitié des donneurs d’ordres réagissent favorablement.

    Le nerf de la guerre : la gestion des retours

    « Entre nos adhérents qui travaillent dans l’alimentaire et ceux qui transportent de l’industriel pur, nous sommes à peu près à 60% d’activité maintenue chez nous. Donc quand il n’y a pas de retours et qu’un client refuse d’accompagner son prestataire de transport, celui-ci ne peut pas faire partir leurs marchandises », se justifie Jean-Christophe Edy. « Le nerf de la guerre, c’est la gestion des retours », confirme également Bertrand Caille, porte-parole du groupement Astre. Mais avant cela, le groupement a dû préserver sa solution Palet System en fixant des priorités de traitement du fret. « Il fallait veiller à ne pas l’engorger par des produits qui ne pouvaient plus être livrés ou qui auraient posé des problèmes sur les plates-formes à l’instar de ce qui s’est passé dans les grands groupes de messagerie. »

    Et le responsable de se faire plus précis : « Au départ, seuls les produits agroalimentaires ont été autorisés à être transportés pendant 48  heures. Ce temps-là nous a permis de décanter les problématiques avec nos clients, avant d’ouvrir à nouveau notre outil à tous les produits livrables. » En parallèle, l’entraide commerciale fonctionne sur la bourse de fret. « Nous avons privilégié nos véhicules en réservant des flux à l’intérieur de la bourse pour permettre à nos adhérents de se recharger au mieux. Si nous n’avons pas les retours, un astrien peut soit prendre en charge le fret, soit nous recharger. »

    transportinfo.fr

    En gros les groupements s'en sont mieux sortis que les autres dans la mesure ou beaucoup ont déclaré rentrer à vide alors qu'ils chargeaient pour un correspondant sur le chemin du retour.

    Ce qu'il faut savoir c'est que les transporteurs, c'est du transport, de la logistique mais aussi du stockage et que le stockage de la marchandise ce n'est pas gratuit, toutes les sociétés qui n'ont pas pu recevoir leur marchandises pour cause de fermeture ou d'aire de réceptions pleines vont devoir payer le stockage ou renouveler des contrats de manière avantageuses.


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