L’accord conclu entre Poutine et Erdogan pour une trêve en Syrie souligne tragiquement l’effacement total de l’Europe dans le règlement d’une crise qui dépasse largement les seuls enjeux régionaux.
En imposant à la Turquie la tenue d’une conférence à Moscou, la Russie montre qu’elle est maîtresse des forces et ordonnatrice des antagonismes. En refusant la venue de Macron et de Merkel, Poutine témoigne du mépris dans lequel il tient les dirigeants français et allemands.
En politique – et singulièrement en politique internationale – ne compte que ce qui existe et cette existence se mesure à l’aune de la détermination stratégique armée.
Soumise à une attaque migratoire de grande ampleur déclenchée par Ankara et qu’elle est incapable de contrer, l’Union européenne ne saurait, aux yeux de Poutine qui n’oublie ni les sanctions économiques dont la Russie est la cible ni les sombres manœuvres de l’Otan, constituer un partenaire utile et encore moins un allié fiable.
La grande alliance civilisationnelle que nous appelons de nos vœux entre l’Europe et la Russie ne se fera que le jour où les États occidentaux de notre continent auront opéré leur reconquête nationale.
En attendant, Moscou continuera de ne se fier qu’à elle-même, quitte à s’entendre avec un membre de l’Alliance atlantique pour mieux le contraindre, et à laisser le champ libre aux ambitions ottomanes sur des champs d’opérations extérieurs à la sphère d’influence de la Russie.
ripostelaique.com
Ça parait logique que Poutine ne demande rien à l'Europe vu que celle-ci à décrété un embago contre la Russie, embargo qui n'a aucun effet bien entendu, la Russie et Poutine n'ont pas besoin de l'Europe pour vivre.
Ce qui m'amuse une fois encore c'est que l'Union-Européenne a été créé et nous a été vendu pour être une entité comptant sur l'échelle internationale or que voyons nous ? Que l'U.E. n'est qu'un nain à ce niveau là et ne compte pour rien dans les discussions internationale.
A la fin des choses qui aura les chantiers de reconstructions de la Syrie et de l'Iraq ? Je vous laisse deviner un pays dont le nom du président commence par un P et fini par un E.