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    Radicalisation islamiste, améliorons le dispositif de signalemen

    Jean-pierre
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     Radicalisation islamiste, améliorons le dispositif de signalemen Empty Radicalisation islamiste, améliorons le dispositif de signalemen

    Message par Jean-pierre Dim 22 Nov - 4:24

    En 6 mois, le nombre de signalements pour radicalisation islamiste au sein de nos écoles a augmenté de 98 %. La majorité de ceux qui sont recrutés sur notre sol pour faire le djihad en Syrie ont moins de 25 ans.

    Ce sont les jeunes qui sont la principale cible des recruteurs et de la propagande de l’Etat Islamique. Malgré cela, notre système de signalement des cas de radicalisation islamique ne s’intéresse pas aux jeunes dès lors qu’ils ont quitté le lycée. Aucun dispositif cohérent n’existe, par exemple, pour l’enseignement supérieur.

    Or, les universités ne sont pas à l’abris de ce fléau. Rappelez-vous, récemment, le cas de Sid Ahmed Glam. Cet étudiant en informatique, connu pour son intégrisme religieux, habitait à Paris dans une résidence universitaire dans laquelle il avait entreposé un véritable arsenal (gilet pare-balle, 2 révolvers et 4 Kalachnikovs), il vivait notamment grâce à une bourse d’étude qui lui était versée malgré son absentéisme chronique. Difficile, pour lui, de concilier les cours à la fac et les voyages en Algérie et en Turquie nécessaires à la préparation de son attentat. Ce dernier a été arrêté, par miracle, suite à l’assasinat d’Aurélie Châtelain, une jeune femme de 32 ans et mère d’une fillette de 5 ans, alors qu’il projetait de mitrailler les fidèles de deux églises à Villejuif.

    Faute de dispositif de signalement, aucun des signaux qui laissaient présager un passage à l’acte (absentéisme, voyages à l’étranger, rupture avec ses amis, ….) n’ont pu être transmis au service antiterroriste car afin de ne pas choquer certains syndicats étudiants, toujours prompts à hurler à l’Etat policier, le ministère n’a pas souhaité étendre le dispositif de signalement aux universités. Ces dernières ne sont pourtant pas épargnées par la montée du fondamentalisme islamique et par le phénomène de radicalisation djihadiste.

    En décembre 2013, le préfet du Vaucluse a demandé le renvoi de deux enseignants vacataires qui faisaient du prosélytisme au sein de l’université. Les militants de l’UNI au sein de cette université avaient été parmi les premiers à mettre en garde les étudiants et l’administration. Ces deux individus étaient, selon la police, des membres actifs des réseaux islamistes radicaux, le préfet allant jusqu’à reconnaître qu’ils avaient un profil « inquiétant ».

    On peut ajouter à cette liste Zacarias Moussaoui, le ressortissant français qui a participé à l’attentat du 11 septembre 2011 contre le World Trade Center. Son frère confirme que c’est pendant qu’il était étudiant à Montpellier et à Perpignan qu’il s’est radicalisé au contact d’associations musulmanes étudiantes et qu’il a basculé vers le terrorisme. Certaines de ces associations ont toujours pignon sur rue, sans qu’aucune précaution n’ait été prise.

    Pour rendre plus efficace, notre système de lutte contre la radicalisation islamique, exigeons du gouvernement qu’il étende le dispositif de signalement mis en place dans les collèges et les lycées, à l’enseignement supérieur.

      La date/heure actuelle est Sam 27 Avr - 0:17