ifrap.orgMerci au fonctionnaire qui a eu l’honnêteté d’appeler « écotaxe », l’écotaxe poids lourds qu’il venait de créer. Décidées dans l’euphorie bruxelloise ou du Grenelle de l’environnement, au moins huit autres écotaxes ont été mieux dissimulées sous de souriantes appellations. Mais leur accumulation a fini par se voir et à les rendre toutes insupportables quand les Français ont réalisé que ce sont eux qui devraient les payer.
ÉcoTaxe sur les camions
ÉcoTaxe sur l’électricité
ÉcoTaxe sur les ampoules
ÉcoTaxe sur les transports (Velib)
ÉcoTaxe sur les voitures (malus)
ÉcoTaxe sur les logements (isolation)
ÉcoTaxe dite « certificats d’économie d’énergie »
ÉcoTaxe sur les carburants
ÉcoTaxe "climat-énergie"
1. ÉcoTaxe sur les camions
C’est cette taxe sur la circulation des poids lourds qui a mis le feu aux poudres. Destinée à financer des investissements ferroviaires non rentables tant que la SNCF conservera un quasi monopole sur la construction et l’entretien du réseau. Sa seule mise en place coûte plusieurs centaines de millions d’euros qui n’amélioreront en rien la compétitivité de notre pays.
2. ÉcoTaxe sur l’électricité
La Cour des comptes a chiffré à trois milliards d’euros par an (cinq en 2017) le montant de la taxe sur la consommation d’électricité destinée à financer le surcoût de l’électricité éolienne et photo-voltaïque.
3. ÉcoTaxe sur les ampoules
L’interdiction des ampoules à filament a contraint les Français à acheter des ampoules dix fois plus coûteuses que les précédentes. Les fluocompactes s’étant avérées tellement désagréables, ce sont les ampoules halogènes « carénées » comme les anciennes ampoules qui sont le plus utilisées. En attendant les ampoules LED qui ne sont pas encore adaptées à tous les usages.
4. ÉcoTaxe sur les transports (Velib)
Les sympathiqes Velib dont 19.000 ont déjà été volés ou détruits, coûtent des dizaines de millions chaque année aux contribuables parisiens. En effet, pour obtenir ces Velib, la ville de Paris a renoncé aux lucratives redevances d’affichage que versait JC. Decaux. (un problème similaire dans les autres villes).
5. ÉcoTaxe sur les voitures (malus)
Le malus sur l’achat de voitures est de plus en plus clairement destiné à protéger l’industrie française contre l’importation de voitures étrangères.
6. ÉcoTaxe sur les logements (isolation, production d’énergie)
Les règles de construction de plus en plus contraignantes sur les logements neufs, et sur la rénovation des logements anciens, les renchérissent de 15 à 20%.
7. ÉcoTaxe sur les économies d’énergie
La Cour des comptes vient de contester la complexité et le coût de la gestion du mécanisme des Certificats d’économie d’énergie. Celui-ci contraint les producteurs d’énergie (EDF, GDF, Total …) et les installateurs d’équipements (plombiers, chauffagistes …) à conduire des campagnes d’économie d’énergie souvent tout à fait artificielles, simplement pour ne pas payer d’amendes.
8. ÉcoTaxe sur les carburants (agro-carburants)
L’obligation d’inclure des dérivés de l’huile de colza ou des sucres/alcool dans les carburants auto, augmente le coût de l’essence et du diesel. Une mesure dont on réalise, après avoir fait construire de coûteuses usines, qu’elle n’est sans doute pas écologique : Bruxelles vient de réduire le pourcentage d’agro-carburant autorisé.
9. ÉcoTaxe "climat-énergie" (ex-taxe carbone)
Le Parlement vient de voter dans le budget 2014 cette taxe sur les émissions de CO2 qui rapportera 350 millions en 2014 mais 4 milliards d’euros dès 2016.
Toutes ces interventions étatiques reviennent à remplacer les choix libres des individus par la contrainte collective. Elles sont certainement faites avec les meilleures intentions mais ne prennent pas en compte ni l’intellgence des Français ni leur situation économique actuelle.
Rares sont les sites qui ont le courage de dénoncer le lobby pro-rail et de dire qu'ils sont coûteux et inefficace, ils ont le courage de dire que la SNCF est un vrais boulet pour l'économie française et que tant qu'il n'y aura pas une réelle libéralisation du rail ça nous coûtera des fortunes.