Défouloir

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Le Défouloir
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    j'ai appris

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    j'ai appris Empty j'ai appris

    Message par provence26 Mar 17 Jan - 17:50


    que la vie est comme un rouleau de papier de toilette: plus on approche de la fin, plus ça va vite.


    j'ai appris



    qu'on doit se réjouir que Dieu ne nous donne pas tout ce qu'on lui demande.


    que l'argent n'achète pas la dignité.


    que ce sont les petites choses qui signifient le plus.


    que sous la carapace de chaque personne se trouve quelqu'un qui a besoin d'être apprécié et aimé.


    que le Seigneur n'a pas tout fait en un seul jour. Comment le pourrais-je?


    que d'ignorer les faits ne change pas les faits.


    que d'en vouloir à quelqu'un lui permet seulement de continuer à te faire mal.


    que c'est l'amour et non le temps qui guérit tout.


    que pour croître je dois m'entourer de gens plus brillants que moi.


    que chaque personne que je rencontre mérite d'être accueillie par un sourire.


    que rien n'est plus doux que le souffle de mon bébé dans mon cou.


    que personne n'est parfait jusqu'à ce que je tombe en amour avec.


    que la vie est difficile, mais que la force de Dieu en moi est supérieure.


    que les opportunités ne se perdent jamais: quelqu'un saisira celles que je manque.


    que si tu t'abonnes à l'amertume, le bonheur fuira loin de toi.


    que j'aurais aimé dire à mon père que je l'aimais avant qu'il ne disparaisse.


    que mes paroles devraient être douces et tendres, parce que je pourrais avoir à les regretter demain.


    qu'un sourire est une façon économique d'améliorer mon apparence.


    que je ne peux pas choisir comment je me sens, mais que je peux choisir ce que je vais en faire.


    que lorsque ton nouveau-né tient ton petit doigt dans son petit poing, que tu es accro pour la vie.


    que tous veulent être au sommet, mais que le bonheur et la croissance personnelle se trouvent dans l'escalade.


    qu'il est préférable de ne donner des conseils que si on le demande ou quand une vie est en danger.


    que moins j'ai de temps pour travailler, plus je peux accomplir de choses.
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    j'ai appris Empty Re: j'ai appris

    Message par Pitchoune Mar 17 Jan - 20:04

    Tellement vrai, comme d'habitude. Merci de nous faire profiter de ces phrases que l'on devrait relire plus souvent.
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    j'ai appris Empty Re: j'ai appris

    Message par NIKOL Mar 17 Jan - 20:23

    thumleft Superbe gentille Simone ...comme dab !
    Te souhaite une bonne année 2012 et surtout meilleure santé !
    Big bisous a toi !
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    j'ai appris Empty Re: j'ai appris

    Message par Jean-pierre Mar 17 Jan - 21:18

    J'ai appris que dieu n'existait pas ce qui fait que je n'apprécie pas tout ce qui est dit là dedans à sa pleine valeur. Smile

    Joli texte, Simone, même si il y a des choses avec lesquelles je ne suis pas d'accord.
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    j'ai appris Empty mes chers amis (ies)

    Message par provence26 Mer 18 Jan - 11:21

    bonjour ,bien entendu lorsque je li ces citations je ne suis pas d'accord sur tout mais il en faut pour tout le monde ma bronchite est passée "a la prochaine lol"


    j'ai appris Jkthmfs3yf
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    j'ai appris Empty poésies choisies pour vous

    Message par provence26 Mer 18 Jan - 17:44



    http://www.frizou.org/videos/juke-box/1.html







    LA MER et le CIEL



    Par temps calme ou par temps de tempête,

    Les jours gris comme les nuits claires,

    Dans la joie ou dans la peine,

    Que le bonheur règne ou que la tristesse s’installe,

    Notre amitié navigue dans des eaux limpides.

    Elle nous éloigne de cette méchante solitude,

    Nous apporte réconfort et soutien,

    Adoucit nos tourments et partage nos rêves.

    Dans la joie ou dans la peine

    Je serai pour toi ce que tu es pour moi.




    Jacques Prevert (1900/ 1977)

    pour faire le portrait d'un oiseau j'ai appris 582034grandeimage

    Peindre d'abord une cage
    avec une porte ouverte
    peindre ensuite
    quelque chose de joli
    quelque chose de simple
    quelque chose de beau
    quelque chose d'utile
    pour l'oiseau
    placer ensuite la toile contre un arbre
    dans un jardin
    dans un bois
    ou dans une forêt
    se cacher derrière l'arbre
    sans rien dire
    sans bouger ...
    Parfois l'oiseau arrive vite
    mais il peut aussi bien mettre de longues années
    avant de se décider
    Ne pas se décourager
    attendre
    attendre s'il le faut pendant des années
    la vitesse ou la lenteur de l'arrivée de l'oiseau
    n'ayant aucun rapport
    avec la réussite du tableau
    Quand l'oiseau arrive
    s'il arrive
    observer le plus profond silence
    attendre que l'oiseau entre dans la cage
    et quand il est entré
    fermer doucement la porte avec le pinceau
    puis
    effacer un à un tous les barreaux
    en ayant soin de ne toucher aucune des plumes de l'oiseau
    Faire ensuite le portrait de l'arbre
    en choisissant la plus belle de ses branches
    pour l'oiseau
    peindre aussi le vert feuillage et la fraîcheur du vent
    la poussière du soleil
    et le bruit des bêtes de l'herbe dans la chaleur de l'été
    et puis attendre que l'oiseau se décide à chanter
    Si l'oiseau ne chante pas
    c'est mauvais signe
    signe que le tableau est mauvais
    mais s'il chante c'est bon signe
    signe que vous pouvez signer
    Alors vous arrachez tout doucement
    une des plumes de l'oiseau
    et vous écrivez votre nom dans un coin du tableau.
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    j'ai appris Empty il faut arranger ça !!!!!!!!!!!!!!

    Message par provence26 Mer 18 Jan - 17:51

    JEAN-PIERRE tu ne me réponds pas tu sais lorsque je veux poster dans ma partie qui m'est donnée "les écrits de provence " je tombe toujours sur ton ex forum regarde un peu je ne sais plus par ou entrer.........


    j'ai appris 208926Capture

    voilà la capture





    provence26 a écrit:




    http://www.frizou.org/videos/juke-box/1.html







    LA MER et le CIEL



    Par temps calme ou par temps de tempête,

    Les jours gris comme les nuits claires,

    Dans la joie ou dans la peine,

    Que le bonheur règne ou que la tristesse s’installe,

    Notre amitié navigue dans des eaux limpides.

    Elle nous éloigne de cette méchante solitude,

    Nous apporte réconfort et soutien,

    Adoucit nos tourments et partage nos rêves.

    Dans la joie ou dans la peine

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    pour faire le portrait d'un oiseau j'ai appris 582034grandeimage

    Peindre d'abord une cage
    avec une porte ouverte
    peindre ensuite
    quelque chose de joli
    quelque chose de simple
    quelque chose de beau
    quelque chose d'utile
    pour l'oiseau
    placer ensuite la toile contre un arbre
    dans un jardin
    dans un bois
    ou dans une forêt
    se cacher derrière l'arbre
    sans rien dire
    sans bouger ...
    Parfois l'oiseau arrive vite
    mais il peut aussi bien mettre de longues années
    avant de se décider
    Ne pas se décourager
    attendre
    attendre s'il le faut pendant des années
    la vitesse ou la lenteur de l'arrivée de l'oiseau
    n'ayant aucun rapport
    avec la réussite du tableau
    Quand l'oiseau arrive
    s'il arrive
    observer le plus profond silence
    attendre que l'oiseau entre dans la cage
    et quand il est entré
    fermer doucement la porte avec le pinceau
    puis
    effacer un à un tous les barreaux
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    et puis attendre que l'oiseau se décide à chanter
    Si l'oiseau ne chante pas
    c'est mauvais signe
    signe que le tableau est mauvais
    mais s'il chante c'est bon signe
    signe que vous pouvez signer
    Alors vous arrachez tout doucement
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    et vous écrivez votre nom dans un coin du tableau.
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    j'ai appris Empty Re: j'ai appris

    Message par Jean-pierre Mer 18 Jan - 19:09

    Content de savoir que ta bronchite est passée, Simone.

    Tu trouveras les "écrits de Provence" ICI

    Il faut que tu supprimes l'ancien favoris que tu avais et que tu le replaces par celui là.

    Portes toi bien m'dame.
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    j'ai appris Empty ouille !!! je ne comprends rien excuse

    Message par provence26 Mer 18 Jan - 20:02



    COUCOU J-P merci pour ton renseignement mais excuse moi je n'ai rien compris lol Shocked lol! lol! lol!







    provence26 a écrit:JEAN-PIERRE tu ne me réponds pas tu sais lorsque je veux poster dans ma partie qui m'est donnée "les écrits de provence " je tombe toujours sur ton ex forum regarde un peu je ne sais plus par ou entrer.........


    j'ai appris 208926Capture

    voilà la capture





    provence26 a écrit:

























    http://www.frizou.org/videos/juke-box/1.html







    LA MER et le CIEL



    Par temps calme ou par temps de tempête,

    Les jours gris comme les nuits claires,

    Dans la joie ou dans la peine,

    Que le bonheur règne ou que la tristesse s’installe,

    Notre amitié navigue dans des eaux limpides.

    Elle nous éloigne de cette méchante solitude,

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    Peindre d'abord une cage
    avec une porte ouverte
    peindre ensuite
    quelque chose de joli
    quelque chose de simple
    quelque chose de beau
    quelque chose d'utile
    pour l'oiseau
    placer ensuite la toile contre un arbre
    dans un jardin
    dans un bois
    ou dans une forêt
    se cacher derrière l'arbre
    sans rien dire
    sans bouger ...
    Parfois l'oiseau arrive vite
    mais il peut aussi bien mettre de longues années
    avant de se décider
    Ne pas se décourager
    attendre
    attendre s'il le faut pendant des années
    la vitesse ou la lenteur de l'arrivée de l'oiseau
    n'ayant aucun rapport
    avec la réussite du tableau
    Quand l'oiseau arrive
    s'il arrive
    observer le plus profond silence
    attendre que l'oiseau entre dans la cage
    et quand il est entré
    fermer doucement la porte avec le pinceau
    puis
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    pour l'oiseau
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    j'ai appris Empty Re: j'ai appris

    Message par Jean-pierre Mer 18 Jan - 22:06

    Cliques sur ce lien et tu devrais pouvoir retrouver le sujet que tu avais fais.

    https://defoulloir.forumactif.com/t4141p165-les-ecrits-de-provence?highlight=provence#95162
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    j'ai appris Empty toujours rire

    Message par provence26 Jeu 19 Jan - 11:20



    Voir le Fichier : Aranjuez_par_Amalia_Rodriguez.pps



    Voir le Fichier : 220089_yasmina1973.pps




    .::: La farce du jour :::.



    LE PAQUET DE CIGARETTE...
    C'est un poseur de moquette qui est employé par une petite mémé.

    Il se met donc au travaille, et au bout d 'une longue après-midi de travaille, il décide de se fumer une clope.

    Mais il s'aperçoit qu'il a paumé son paquet.

    Il s'assoit, emmerdé.

    Puis il s'aperçoit qu 'il y a une bosse sous la moquette.

    - " Merde, mon paquet ! " Se dit-il.

    Comme il n'a pas envie de tout refaire, il décide de l'aplatir.

    Il prend son élan et se met à sauter dessus comme un malade.

    Il saute, il saute, si bien qu'à la fin, il n'y a absolument plus aucune trace de bosse.

    La moquette est alors toute plate, bien unie.

    Tout content, il se rassoit.

    La mémé entre alors dans la pièce :

    - " Tenez, lui dit-elle en lui tendant son paquet de clopes. Vous l'aviez sans doute perdu. Tien, au fait, vous n'auriez pas vu mon hamster ? Il s'est encore échappé de sa cage ! "






    Bonjour,

    Il faut regarder les trois.



    https://www.youtube.com/v/gBnvGS4u3F0?hl=en&fs=1&autoplay=1


    https://www.youtube.com/v/mgCIKGIYJ1A?hl=en&fs=1&autoplay=1


    https://www.youtube.com/v/LuVPnW0s3Vo?hl=en&fs=1&autoplay=1




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    j'ai appris Empty petits contes

    Message par provence26 Jeu 19 Jan - 18:09


    petits contes



    j'ai appris 862531images


    Elle est belle et douce. Tout de blanc vêtue, toujours, c'est son uniforme. Elle fût choisie, il y a fort longtemps, bien sûr pas elle-même mais l'une de ces ancêtres, afin d'accomplir une mission qui se transmet de mère en fille. Fidèle à son poste elle conjugue élégance et persévérance, fidélité et obstination, c'est avec opiniâtreté qu'elle poursuit son sacerdoce en parcourant le monde.

    Un jour qu'elle était très lasse, elle se blottit au creux d'un nuage espérant ainsi se faire transporter à bon prix; bercée par un vent léger, elle s'assoupit. Dans son demi-sommeil elle se prit à rêver, il faut avouer qu'elle est une grande rêveuse et que sa vie entière n'est qu'utopie, mais elle aime se perdre dans les dédales de son imagination. Cette fois-ci son rêve était si beau, si calme, si doux, qu'elle s'endormit profondément.

    Lorsqu'elle s'éveilla, elle s'étira longuement, devinant que son absence avait été longue. Confuse, elle s'attarda un moment afin de reprendre ses esprits. Elle avait tant à faire qu'elle ne savait par où commencer, d'ailleurs la terre avait bien continué à tourner sans elle, personne ne se souciait de cette belle aventurière. Pauvre petite immaculée, elle se sentait si inutile, si naïve. Courageusement elle reprit son inspection, sans relâche allant d'un continent à l'autre . Ce qu'elle vit la fit frémir, elle qui avait vu tant de choses dans sa vie ne put supporter la désolation qui régnait sur la terre. La violence, cette mauvaise herbe, sauvage et empoisonnée, détruisait à tout jamais les graines de l'espoir…

    La petite créature, anéantie, triste et lasse, se posa dans un désert. Elle s'allongea sur la terre sableuse et sèche, pencha sa petite tête et ferma les yeux. Elle savait que sa dernière heure était arrivée, se sentait soulagée, elle n'en pouvait plus. Dans une dernière secousse, un dernier spasme, une larme vint vainement irriguer ce coin de famine. En rendant l'âme la petite ouvrit son bec et laissa échapper le rameau d'olivier qui de toute façon était flétri depuis longtemps.

    La blanche colombe n'a laissé aucune descendance.
    =====================================

    Le Marchand de Rêves



    Il était une fois un petit bout d'homme; il était si petit que personne ne pouvait le voir. A sa naissance sa maman l'avait deviné plutôt qu'aperçu et pour l'allaiter, elle se servait d'une loupe afin de trouver ses minuscules lèvres affamées. L'enfant grandit, mais si peu ! Elle lui chanta des berceuses joyeuses, d'autres emplies de regrets. Mais la plupart du temps elle se plaisait à lui prédire un avenir heureux, à lui inventer des aventures romanesques. Elle lui chuchotait à l'oreille : " tu seras magicien, tu imagineras la vie, tu seras marchand de rêves. "

    Lorsqu'il devint un jeune homme, il comprit qu'il ne pourrait exercer aucun métier ordinaire. Comme tous les enfants il avait rêvé d'être pompier, mais jamais il ne pourrait soulever les lourds tuyaux ou conduire la belle voiture rouge. Puis il avait voulu être médecin; il aurait tant voulu aider les enfants à grandir. Mais comment ausculter les malades sinon avec une échelle ? Il avait pensé également au métier d'aviateur mais il se serait perdu sur un grand siège désertique avant de pouvoir saisir ces manettes qui lui paraissaient énormes. Tout cela n'était vraiment pas pratique…

    Le petit bout d'homme suivit donc le chemin tracé par sa maman de longues années plus tôt. Il devint marchand de rêves. Evidemment il s'agit d'un travail de nuit, qui est d'ailleurs assez mal rémunéré, mais l'on ne peut pas toujours choisir, il faut quelquefois se contenter de peu. Chaque soir notre petit bout d'homme commençait ses visites assez tôt, il s'occupait d'abord des plus jeunes, mais il n'y avait pas de limite d'âge pour obtenir ses services. D'ailleurs il faisait souvent des heures supplémentaires, il allait greffer quelques jolis rêves dans l'âme de retraités somnolents sur un fauteuil, en début d'après-midi. Il se faufilait agilement dans les maisons par des fenêtres entreouvertes, par des portes mal fermées, par des failles invisibles à l'œil nu. Il avait appris à grimper sur le lit, se posait délicatement sur l'épaule de l'insomniaque, coincé entre le cou et l'oreille, il caressait doucement la joue, faisait une légère pression sur les paupières qui s'alourdissaient petit à petit. Le petit bout d'homme murmurait, comme une mélopée monotone, le rêve qu'il trouvait bon de susciter à son patient. Comme il avait beaucoup d'expérience il se trompait rarement, cependant il était arrivé, une ou deux fois, que le rêve se transforme en cauchemar; c'est que dans une longue carrière il est inévitable de faire quelques erreurs. Mais dans l'ensemble ses choix étaient infaillibles et amenaient souvent un léger sourire sur les lèvres du dormeur. Sa réserve de songes était grande, il y en avait pour tous les âges, pour tous les goûts, pour toutes les occasions.

    Les enfants malheureux, ceux qui avaient été beaucoup grondés, qui avaient eu tout faux à l'école, qui s'étaient chamaillé avec leur meilleur copain, ceux-là avaient droit au merveilleux rêve du " magasin de
    jouets " . Une immense surface de liberté remplie des richesses les plus désirées, des poupées causantes, des robots vainqueurs, des trains électriques anti-déraillants, des soldats de plomb extrêmement légers, des ballons qui vont toujours droit au but, des petites autos démontables et incassables, des billes chamarrées, des maisons de poupées, des panoplies d'indiens pacifiques, des déguisements de carnaval, des bicyclettes dorées, des trottinettes démodées…
    Les mal-aimés de tous les âges se voyaient emportés vers des rivages de tendresse, où régnaient la tolérance, la gentillesse; les visages y étaient souriants et les bras étaient toujours ouverts. Les frustrés, les exaspérés, ceux pour qui le monde ne fait pas justice, ceux qui ont les nerfs à fleur de peau, ceux-là se laissaient glisser sur un nuage de bien-être, s'enfonçaient dans un duvet de calme et de sérénité, sur des plages accueillantes faites de sable chaud et fin. Les assoiffés d'amour, les esseulés, les laissés pour compte, se mouvaient avec grâce dans un palais de conte de fée, qui ne cessait pas à minuit pile mais qui au contraire se terminait souvent (pour les privilégiés) en rêve bleu un peu mouillé. Les timides, les coupables de tout et de rien, ceux qui sont las de leurs charges, ceux qui ont trop d'ouvrage ou trop de responsabilités, ceux là planaient sur l'aile d'un ange pour un tour du monde en classe de luxe.

    Le petit bout d'homme était le réparateur des journées difficiles, des tristesses, des frustrations, des colères. Il était le vidangeur des âmes en peine. Il était assez fier et quelquefois si sûr de lui qu'il se prenait pour le père Noël. Il aimait tant faire plaisir que des poussières de ravissement retombaient sur lui…

    La sonnerie du réveil retentit d'un son strident, notre marchand de rêves reçut entre les côtes un coup de coude bien balancé, suivit d'un bougonnement agressif : " Alors ? Qu'est-ce que tu fous ? Tu vas être en retard à ton boulot, grouille-toi ! " Notre homme s'extirpa avec regret de son rêve, releva péniblement son mètre quatre-vingt-dix-neuf de hauteur. Il s'assit sur le rebord du lit conjugal, regarda sa femme d'un regard éteint, insensible aux cheveux en pagaille, au teint blafard, au cœur vide et inaccessible. Vite, il lui fallait avaler son petit café froid, attraper son petit métro, arriver à son petit emploi, blaguer avec des collègues qui ne l'appréciaient pas du tout, encaisser les railleries sur sa taille hors du commun. Comme chaque matin, ce grand rêveur venait de réintégrer sa petite vie.





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    j'ai appris Empty poésies choisies pour vous + pps

    Message par provence26 Ven 20 Jan - 18:03



    Voir le Fichier : Fais_moi_un_Cygne_lili_trop_beau.pps


    Voir le Fichier : GENIALEFOTOSM.pps



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    Voir le Fichier : Stand_by_me.pps


    Voir le Fichier : zamfir.pps

    Voir le Fichier : regard.pps


    J'irai sauter à pieds joints au dessus du ruisseau
    Espérant y tomber afin de devenir la goutte d'eau,
    Celle qui est si limpide que l'on ne sent que sa fraîcheur.
    Tu viendrais juste à point, à ma source claire te désaltérer.
    Tu me prendrais au creux de ta main palpitante
    Et les yeux fermés pour mieux déguster tu dirais :
    Que ma soif était grande, je ne l'avais pas deviné.
    Et moi dans mon rôle de goutte à goutte
    Je serais la plus heureuse des elfes de ce bois.



    C'était la fin de l'été
    C'était la fin.
    Nous étions là, face à la mer
    Face au soleil couchant.
    Les pieds nus dans le sable mouillé,
    Les yeux perdus dans les flammes de l'horizon.
    Il tenait nos chaussures à bout de bras,
    Avec son vieux jean décoloré,
    Son corps aussi mince et fragile
    Qu'une tige de fleur qui se fane,
    Il avait l'air si vieux et si jeune
    Il avait l'air si jeune.

    Son visage émacié,
    Ses yeux d'un bleu délavé
    Aussi calmes que la mer d'huile,
    Ses yeux qui disaient le regret.
    Ses mots qui résonnent encore en moi
    Et qui avaient comme bruit de fond
    Des cris d'enfants, des joies de vivre,
    Et sa voix un peu éraillé et tremblante
    Et son regard qui plonge loin devant lui
    "Lorsque tu pleureras, c'est ici que tu viendras…
    Je serai là, même jour même heure"
    Le soleil se couchait
    C'étai la fin de l'été
    C'était la fin.

    Puis l'automne et l'hiver sont venus
    Et le printemps sans vergogne a refleuri.
    La mer s'est agité puis à son tour s'est calmée,
    Je crois car je ne suis pas revenue.
    Je n'ai d'ailleurs pas connu d'autres plages
    J'ai attendu que celle-ci m'attire à nouveau
    Que l'été renaisse sans jamais se ternir
    Que les saisons me dépassent sans que je les attende
    Que ma tristesse s'écoule et adopte un ton mineur
    Que mon rire solitaire s'éveille à son souvenir
    Que son amour me nourrisse encore
    Puisqu'il y a une fin qui n'a pas de fin
    Puisque le soleil se couche et qu'il se lèvera demain.




    La nuitj'ai appris 864786images



    L'inexorable goutte à goutte de la nuit

    Ton absence irréversible

    Mon corps sans désirs

    Ton visage figé dans un cadre

    Ma coquille de solitude

    L'inutilité de mon amour

    Ma mémoire picorée

    Les tempes grisonnantes de mon enfant

    Des amitiés longues d'un demi-siècle

    Un livre inachevé sur ma table de chevet

    Sont le monologue du dernier acte

    De cette saga tragi-comique




    A l'aube le bruit du silence

    Le vent frais du matin

    Le pépiement des oiseaux

    Le souvenir de nous

    La mélodie du souvenir

    Le parfum de la vie

    Le regard de mes fils

    Le sourire de leurs petits

    La gentillesse de mes amis

    Un livre inachevé sur ma table de chevet

    Sont l'espoir du dernier acte

    De cette saga tragi-comique





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    j'ai appris Empty Re: j'ai appris

    Message par Jean-pierre Ven 20 Jan - 21:06

    Encore de bien beaux textes, merci à toi.
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    j'ai appris Empty poésies choisies pour vous

    Message par provence26 Sam 21 Jan - 16:15

    Petite vidéo d'un aperçu de la corse.
    http://player.vimeo.com/video/22953555?color=ffffff








    Aujourd'hui

    La chose la plus précieuse que tu possèdes au monde est aujourd'hui.

    Aujourd'hui est ton sauveur, il est souvent crucifié entre deux voleurs hier et demain.

    Aujourd'hui, tu peux être heureux; pas hier ni demain. Il n'y a pas de joie sauf aujourd'hui. La vaste majorité de nos misères sont des restes d'hier ou sont empruntées à demain. Garde ton aujourd'hui propre. Décide de ton esprit de jouir de ta nourriture, de ton travail et de tes loisirs, coûte que coûte, aujourd'hui. Aujourd'hui est à toi. C'est à toi que la vie l'a donné. Tous les hiers, elle les a repris. Et tous les demains sont encore entre ses mains.

    Aujourd'hui est à toi. Prends-en toutes les joies et sois heureux. Prends-en aussi les peines et sois grand. Aujourd'hui est à toi. Emploie-le de sorte que, sur sa fin, tu puisses dire: "J'ai vécu, j'ai aimé... aujourd'hu


    ========================

    Les voiles

    Un voile noir s'étend sur moi
    Aussi froid que la nuit
    Aussi triste qu'un linceul
    Il limite mes désirs
    Oublie mes espoirs
    Met en veille ma vie

    Un voile gris m'envahit
    Aussi fourbe que la guerre
    Aussi fragile que la sérénité
    Il fait naître ma colère
    Celle qui risque d'exploser
    Celle dont je ne sais que faire

    Un voile blanc me protège
    Aussi doux que l'amour
    Aussi léger qu'une caresse
    Il découvre mes souvenirs
    Les transforme en trésors
    Me fait goûter mon passé

    Un voile bleu pâle me recouvre
    Aussi frais que le petit matin
    Aussi caressant que l'air est doux
    Il m'ouvre des horizons
    M'offre les richesses du monde
    Eclaire les coins sombres de ma vie.

    Un jour tous mes voiles tomberont …
    Je serai nue.




    Dialogue

    Dis-moi que tu prendras ma main
    Et que nous irons errer
    Dans ce sous-bois verdoyant,
    Humide et odorant
    Coloré d'un soleil tamisé.

    Dis-moi que tu peux encore m'aimer
    Que ton corps chaud est tout près,
    A portée de mes caresses,
    Glorieux dans son offrande
    Généreux de sa tendresse.

    Dis-moi que le bleu de tes yeux,
    Toujours aussi vif et profond,
    Sera mon abri et mon soutien,
    Ma source d'amitié confiante,
    Et que rien n'est jamais perdu.

    Dis-moi que lorsque c'est fini
    On efface et on recommence,
    Sans rien omettre des recoins
    Sans rien oublier des ombres,
    Sans réfréner nos rêves fous.

    Dis-moi que tu reviendras
    Et que nous nous perdrons
    Dans les dédales de nos vies,
    Dis-moi que tu prendras ma main



    Berceuse

    Au creux de la nuit
    Je déploie mes ailes,
    La tête sur un oreiller d'étoiles,
    La liberté est là, à portée de mains.

    Un vague souvenir de bonheur
    Vient caresser mon âme,
    Parfums lointains,
    Doux chuchotements,
    Font de mes rêves
    Une partie du présent.

    Quant à toi Adonis
    Cherche ta Vénus
    Et concocte avec elle
    Ton sac à souvenirs
    Afin que ta vieillesse
    De douces chimères soit bercée.


    =j'ai appris 132942img1016nuagesdanslesoir=


    le ciel lourd aux teintes d'acier

    M'étreint, enserre toute choses,

    Progresse en chevalier armé

    A sa force rien ne s'oppose !



    Sans relâche il pourfend l'espoir

    Chasse les brèves éclaircies

    Qui d'un rêve rosit le soir

    Regagne en un rien la partie



    Combat inégal de fureur

    D'effroi. je me sens fêtu frêle.

    L'adversaire dominateur

    Entre gris et noir m'écartèle,



    M'arrache à ce qui peint le bleu

    Sur la toile des jours aimée

    Saccage sans pitié l'heureux

    Toute resistance matée !



    Pourtant une vibration fine

    Au fond du fond : toujours Subir ?

    Du peu se refaire héroine !

    Maigre victoire, mais choisir !



    Voie qui ne se couvre de fleurs !

    Le ciel deploira son armée

    Qu'importe ! Résister aux pleurs,

    Chuter, se dresser, rescapée !


    ====================================

    Au couchant de ma vie



    Au couchant de ma vie

    Mes cheveux sont de neige flamboyante au soleil de février.



    Au couchant de ma vie

    Je veux encore frissonner de désir au lieu que de froid.



    Au couchant de ma vie

    Je veux encore gémir de plaisir au lieu que de douleur



    Au couchant de ma vie

    Mon corps a vieilli, mais pas mon esprit , mais pas mes sentiments !



    Au couchant de ma vie

    Mes doigts, du jeune sarment de vigne, ont perdu la souplesse, mais ils peuvent encore caresser.



    Au couchant de ma vie

    Mon cœur a parfois des soubresauts, mais il bat encore pour toi .



    Au couchant de ma vie

    Mes yeux ont perdu de leur acuité, mais ils peuvent encore voir ta beauté.



    Au couchant de ma vie

    Mes lèvres ont perdu de leur fraîcheur, mais elles peuvent encore dire: `` Je t`Aime ``.



    Au couchant de ma vie

    Je veux encore aimer !



    Au couchant de ma vie

    Je veux encore cheminer avec toi.

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    j'ai appris Empty un conte Chinois

    Message par provence26 Sam 21 Jan - 18:26


    j'ai appris 729639chine1

    un conte Chinois


    En des temps reculés, lors que l'humanité n'était qu'un rêve, vivait un vieux Sage.

    Son savoir était tel que nul ne pouvait rivaliser avec lui.

    Il avait deux jeunes femmes attachées à son service, l'une d'essence divine se prénomait Arwinnia, l'autre tirant ces origines des abysses s'appelait Soliina.

    Toutes deux avaient une beauté capable de ravir le coeur de tous les hommes.

    Mais Arwinnia était plus connue pour sa vivacité d'esprit que sa beauté, tandis que Soliina pour sa tenacité.



    Sentant son heure proche et le besoin d'indépendance de ces élèves, le Sage décida de poser une derniere épreuvre à ces deux disciples.



    C'est ainsi qu'il les réunit et tint se discours :



    - Mes enfants, vous n'avez servit fidèlement depuis bien des années.

    Il est temps maintenant de vous rendre votre liberté.

    Mais j'ai en ma posession un objet donc je voudrais faire un lègue, avant votre départ. Malheureusement cet objet est unique et ne peut être partagé.

    Je vous remets ces deux verres, la première qui remplira le verre de la rosée du matin et me le rapportera, recevra le Glaive de Lumière.





    Chacune repartit donc avec leur verre.

    Soliina consciencieuse et opiniatre se leva tôt le matin alla recuillir la rosée goutte à goutte sur les feuilles des arbres et des fleurs.

    Mais le Soleil fit évaporer la rosée bien avant qu'elle eu le temps de remplir son verre.



    Que cela ne tienne ! Elle le refera demain, après-demain... ainsi de suite jusqu'à remplir

    complétement le verre.





    Arwinnia de son coté, chercha un linge propre, alla l'étendre le soir sur une surface plane en extérieur et en ayant pris le soin de bien fixer l'étoffe pour qu'il ne s'envole point au premier coup de vent.

    En une matinée, elle parvint à remplir son verre et alla l'offrir au Sage qui lui fit don du Glaive.

    Aussitôt qu'elle le reçu, elle tira la lame de son fourreau, le brandit dans les airs. De la lame jaillit une lumière aveuglante et puis Arwinnia se mit à s'élever dans les cieux. Arwinnia pouvait maintenant se rendre de lieu en lieu à une vitesse extraordinaire.



    Bien, bien plus tard, Soliina revint trouver le Sage avec son verre qu'elle avait eu tant de

    mal à remplir.



    Quel fut sa déception d'apprendre que le prix a déjà été remporté.

    Elle pleura toutes les larmes de son corps.

    Le Sage touchait par la détresse et les efforts de son élève, lui dis ceci pour la consoler :

    - Je ne peux malheureusement t'offrir le Glaive que tu désires, car il appartient maintenant à Arwinnia.

    Mais je peux t'offrir le moyen de t'approprier ce Glaive.

    Voici cette hache de lancer qui a la propriété de revenir à son lanceur.

    Il te suffit maintenant de retrouver Arwinnia, lorsque tu la verras brandir son glaive, ferme les yeux pour ne pas être aveugler par la lumière et lance la hache dans sa direction....



    Ainsi armée Soliina, parcours le monde à la recherche d'Arwinnia, à chaque fois elle voit

    un trait de lumière zébré le ciel, elle ferme les yeux et lance sa hache qui gronde en fendant l'espace.

    Mais à chaque fois elle rate Arwinnia et sa hache lui reviens dans les mains. Et inlassablement elle reprends sa quête.



    C'est pour cela que depuis la nuit des temps, l'éclair précède toujours le tonnerre. Car l'orage est le champs de bataille de nos deux héroines.















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    j'ai appris Empty Re: j'ai appris

    Message par Jean-pierre Dim 22 Jan - 7:22

    Dresser deux femmes entre elles dans une guerre éternelle pas besoin d'être un vieux sage chinois. lol!
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    j'ai appris Empty contes et poésies (un peu long)

    Message par provence26 Lun 23 Jan - 18:23

    La maison enchantée

    Il était une fois une femme avec un manteau de laine et un balai bleu. Elle portait également un chapeau et il faisait si froid qu'une buée mauve sortait de sa bouche. Notre histoire commence lors d'une journée glaciale mais cependant ensoleillée, même le petit chien, qui suit la dame partout où elle va, est transi de froid; il n'arrive même plus à remuer la queue alors qu'il a très envie de se trémousser de joie. C'est qu'hier c'était Noël et le petit chien, que nous nommerons Bizou, avait reçu un si beau cadeau qu'il en était encore tout ému: un énorme os en caoutchouc sur lequel il pourrait faire ses jeunes dents avides de grignoter. La dame au balai bleu -nous tairons son nom pour le moment car elle tient à garder son incognito- semble quant à elle totalement épuisée; elle a tant travaillé ces derniers temps! Cependant elle continue à balayer son pas de porte avec énergie, elle déblaie la neige qui s'est amoncelée durant la nuit, de temps en temps elle réprimande Bizou qui gamberge autour d'elle. Durant un moment elle s'appuie sur son balai, admire le paysage feutré de poudreuse. Malgré sa fatigue, cette brave dame arbore sur son visage un grand sourire de satisfaction, celui des lendemains de travail bien fait.
    Une fillette qui passait par-là par hasard, emmitouflée dans son gros manteau d'hiver, ses écharpes, ses gants et son bonnet à pompons, s'arrêta net à la vue de Bizou. Elle le trouvait si mignon ce petit noiraud avec sa tache blanche sur son museau et lui, se sentant admiré, ne put résister au désir d'être courtisé. En faisant toutes les petites coquetteries dont il était capable, il s'approcha doucement en frétillant, avec des petites courbettes et des yeux tout sourire ; une vraie entrée en scène, quel cabotin ce Bizou. La fillette fut charmée, elle tendit sa petite main gantée pour offrir une caresse, Bizou prêta volontiers sa fourrure noire, brillante de mille flocons de neige. La petite, émue, enleva son gant, déposa légèrement sa main sur la tache blanche, la truffe frissonna de joie…
    -" Bizou! Bizou! Tu m'entends? " Cria la dame au balai bleu " allez, viens, on rentre! "
    Bizou, du regard attira la petite fille qui se mit à le suivre. De l'extérieur cette maison avait un air de mystère, Une porte d'entrée très large, pas de fenêtres, un large toit dominé par une immense cheminée aussi large que haute. Curieuse et hésitante, la petite s'avança, encouragée par le large sourire de la dame au balai qui s'effaça pour la laisser franchir le seuil de cette demeure un peu bizarre.
    Dès son entrée, la petite fut éblouie par une forte lumière, comme un grand soleil un jour d'été, mettant sa main au-dessus de ses yeux afin de se protéger de cette forte réverbération, Elle fut ébahie par ce qu'elle découvrait. Bizou, lui, jappait, courait autour d'elle, se démenait pour lui faire visiter son foyer. La dame, elle, avait enlevé son manteau de laine et son chapeau, abandonné son balai bleu dans un coin, et riait aux éclats devant ce visage ahuri.
    La pièce était immense, les murs multicolores décorés de frises de fleurs, de fruits et de friandises. Rien qu'à les regarder on avait envie de les lécher. Le plafond scintillait de mille étoiles en plein jour. Et partout, dans toute la pièce, amoncelés, entassés, éparpillés, dans un désordre total, des jouets de toutes formes et de toute grandeur. Des jouets pour petits et grands, une multitude de jouets !
    La dame s'approcha de la petite fille et lui dit gentiment : " Enlève ton manteau, mets-toi à l'aise et fais comme chez-toi. Tu peux fouiller, admirer… tu pourrais peut-être nous aider à mettre un peu d'ordre dans tous ces laissés-pour-compte, il y a toujours des commandes en double. "
    Le sol était recouvert d'une moquette feutrée, de couleur blanche, qui faisait penser à un champ de neige immaculé. On avait tout de suite envie de s'y rouler, ce dont Bizou ne se privait point. Un peu partout un déploiement de panoplies de toutes sortes, de robots, de nounours, d'animaux en peluche, de hochets, de cubes, de perles, d'instruments de musique, de ballons, de cerf-volants, de soldats de plomb, de petites voitures, de grosses voitures, de bicyclettes, de tricycles, de trains électriques, de boites de jeux, de crayons de couleur… enfin bref, c'était comme si un magasin de jouets s'était vidé ici pêle-mêle.
    La fillette n'en croyait pas ses yeux; elle fut particulièrement attirée par une mélodie sur trois notes qui sortaintt d'une boite à musique; sur le couvercle, une petite ballerine, les bras en l'air, tournait inlassablement. Tout près de là se trouvait le coin des poupées, de toutes les grandeurs, de toutes les couleurs, les joues roses et les cheveux brillants, habillées de vêtements scintillants, assises ou debout, fermant les yeux ou éveillées, silencieuses ou répétant papa-maman sans se décourager. La plupart étaient sorties de leur boite, certaines s'enlaçaient comme si elles se connaissaient. Et il y avait également des maisons de poupées, avec toutes les pièces et l'ameublement, la cuisine et ses ustensiles, la salle de bain et sa petite baignoire, ses brosses et ses peignes miniatures. Et pour compléter, des déguisements, des bijoux de pacotille, des habits de cérémonie, des bagettes magiques, des couronnes de fées…
    C'était trop, la petite visiteuse ferma les yeux, elle avait la gorge serrée, un peu de peur et de joie s'y mêlaient, elle était un peu perdue. Amicalement Bizou vint se frotter à ses jambes; il avait compris le désarroi de sa nouvelle amie. Une main légère, celle de la dame au balai bleu, se déposa légèrement sur l'épaule de la petite, qui, rassurée, ouvrit les yeux. C'est alors qu'elle LE vit. Il dormait, affalé sur un grand fauteuil de velours vert, sa houppelande d'un rouge vif était un peu fripée, sa longue barbe blanche tressautait au rythme de son ronflement monotone, son bonnet lui arrivait jusqu'aux yeux, ses joues rougies par le froid étaient ridées. Sur ses lèvres se dessinait un grand sourire de satisfaction, il avait l'air heureux… La petite fille se tourna vers la dame au balai bleu, un point d'interrogation dans les yeux : c'est Lui? La dame sourit, hocha la tête affirmativement et mit un doigt sur sa bouche… Chut ! Il fallait le laisser dormir, il l'avait bien mérité !

    La voix de mamie arrivait, lointaine, au travers des limbes du sommeil : " Allons petite chérie, il est tard, papi a préparé un bon petit-déjeuner pour toi." La petite fille s'étira et s'éveilla lentement. Elle n'était sûre de rien, et ne sut jamais si elle avait rêvé ou si elle avait vraiment pénétré dans la maison du père Noël. Ce dont elle était maintenant persuadée, c'est qu'il existait également une mère Noël et un toutou Noël. Et qui pourrait lui prouver le contraire !


    un instant de vie j'ai appris 738287petitprince3


    Une petite voix intérieure lui disait : « fais-toi tout petit, ils sont bien trop occupés à crier, ils ne remarquent même pas ta présence. »
    L’enfant était accroupi sous la table de la terrasse, presque complètement caché par la nappe brodée, celle que maman sortait les jours de fête. Ses deux mains pressées sur ses oreilles n’empêchaient pas les mots tranchants d’arriver jusqu’à lui. La petite voix intérieure et protectrice fredonnait une chansonnette, puis elle se mit à chanter à tu tête sans qu’aucun son ne sorte de la bouche du petit garçon. En même temps son pied battait la cadence alors qu’il essayait de concentrer son attention sur quelques fourmis égarées sur le carrelage. Décidément maman en avait gros sur la patate pour crier comme ça un jour d’anniversaire ; mais ces derniers temps c’était devenu une habitude, elle criait presque tout le temps. Les rares moments où elle était un peu plus calme, c’était à l’heure du coucher, lorsqu’elle venait l’embrasser avant de lui souhaiter bonne nuit. Des instants privilégiés que le petit garçon savait apprécier, bien qu’il reconnu, avec un instinct infaillible, la tristesse qui s’était installée au fond du regard maternel, et que même lui n’arrivait pas à déloger. Comme les cris s’amplifiaient sans que pour autant l’enfant en comprenne leur sens, il lui vint une idée. D’un coup sec il tira sur un bout de la nappe qui dépassait le rebord de la table, un bruit de vaisselle cassée emplit l’atmosphère… puis plus rien, un silence complet ; plus de cris, plus d’invectives, un calme complet et tendu régnait sur la maison. Pas un son, pas un mouvement, un silence inquiétant gagnait l’espace et devenait, de seconde en seconde, plus pénible que la dispute de tout à l’heure. Papa, remis de son ahurissement, se précipitait déjà et extirpait avec habileté son petit garçon des débris de verre et de porcelaine brisés.
    « Viens mon chéri, viens mon bébé… »
    « J’suis pas un bébé … »dit l’enfant d’une voix à peine audible, la tête enfouie dans le cou de son père. Assise sur une marche du perron, maman, la tête entre ses deux mains, pleurait.
    Ce jour là il n’y eut pas d’anniversaire et le lendemain matin papa quitta la maison. Guillaume avait quatre ans et un jour.

    Chaque année à la même date, c’est cette fête manquée qui lui revenait en mémoire ; et ce sentiment de déchirure et de vide. Ce soir, en sortant du bureau, il avait erré comme un automate, traversé des rues, longé des boulevards, parcouru quelques kilomètres sans même s’en rendre compte. Son portable avait sonné plusieurs fois sans, pour cela, le sortir de ses pensées morbides. Ses doutes perpétuels, son manque de confiance, son sentiment d’échec malgré ses efforts pour complaire à son entourage. Cette sensation, qui l’habitait depuis fort longtemps, de se mouvoir sur une corde raide et de risquer de perdre un équilibre si précaire. Cette colère qui ne cessait de s’épanouir depuis son adolescence, depuis qu’il avait compris que la lutte entre ses parents ne serait jamais assouvie et que lui ne trouverait jamais sa place entre eux. Il était resté ce petit garçon caché sous la table…
    Oui bien sûr il y avait, maintenant, dans sa vie, ce petit bout de femme qui lui arrivait à peine à l’épaule. Cette tête brune et bouclée qui savait si bien rouler sur sa poitrine lorsqu’ils faisaient l’amour. Ces cheveux doux comme du duvet qui lui caressaient le creux de son cou. Ce corps de poupée qui se logeait parfaitement contre le sien. Cette voix charmeuse qui quémandait tendrement des mots que lui ne savait offrir. Il y avait ce soupçon d’avenir qui se dessinait malgré lui et auquel il ne croyait guère.
    Sans savoir comment il se retrouva devant chez lui ; il était tard, très tard. Il se dit qu’il lui fallait se reprendre ; qu’elle devait l’attendre, s’inquiétait, depuis des heures. Il grimpa les cinq étages sans attendre l’ascenseur, en avalant les marches deux à deux ; il était, tout à coup, pressé de retrouver son refuge. Elle l’attendait, assise dans la cuisine, la tête posée sur ses bras repliés sur la table ; elle s’était endormie. Et comme, un peu essoufflé, il la contemplait, elle ouvrit les yeux et dans un sourire las et un peu triste : « et moi qui t’avais préparé un cadeau d’anniversaire… tu ne le veux pas ce cadeau ? »Et comme il mettait un point d’interrogation dans ses yeux, en silence elle guida son regard vers son ventre, y apposa délicatement ses deux mains… Durant quelques longues secondes, figé, il laissa la nouvelle faire son chemin jusqu’à sa conscience, ne sachant pas encore s’il allait en rire ou en pleurer.
    Elle sut immédiatement trouver les mots justes. Elle lui dit en le regardant droit dans les yeux : « Tu sais… les histoires s’enchaînent mais ne se ressemblent pas forcément. »
    La nuit, douce, pénétrait par la fenêtre ouverte. Il mit sa joue sur le ventre encore plat… et ferma les yeux




    j'ai appris 547151P1020117nuit


    Ô ce voyage de la nuit !

    Il me livre sans défense

    Au hasard, à sa puissance !

    Tous mes silences habités,

    Témoins discrets de joie semée,

    D’heureuses haltes partagées,

    Que sont ils devenus ?

    L’ombre vacille, tournoie

    Messagère funeste

    De ce qui n’est plus

    Paroles étouffées

    Petits mots confondus

    Amoureux, oubliés,

    Qui glissent leur défroque

    Dans le hall des souvenirs.

    Et le jour diffère de se lever

    Pour laisser exister

    L’illusion d’autrefois

    Mes pensées s’égarent

    La clarté m’échappe

    Dans ce curieux brouillard

    Je ne vois d’elle,

    Qu’une pauvre chandelle

    Prête à mourir

    Au moindre vent.

    Dans les plis froissés de ma mémoire

    Cheminent des murmures tendres

    Le souffle, aux doux soupirs, ressemble.




    j'ai appris 544842P1020118solitude

    Peu à peu des sensations nouvelles,

    S’insinuent par fragments

    Effleurement si léger

    Que la faible lumière ne tremble

    Sous son enveloppe ténébreuse

    Et l’aube rieuse, paresseuse

    A son tour s’étire, traîne

    S’enroule, pour épouser

    Les dernières volutes éthérées

    De son amoureuse nuit.

    La lueur se fait caressante aurore,

    Vient apaiser mes peurs

    Délaver les insupportables images

    Sous le regard languissant

    D’un matin qui se prépare

    A cotonner le cœur

    Pour un autre ravaudage !



    *********

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    j'ai appris Empty légendes du pays de Vannes

    Message par provence Mar 14 Fév - 17:43


    Diable (Démêlés du) avec les saints
    Mathurin, Cado et Gildas du pays de Vannes
    (D’après « Revue des traditions populaires », paru en 1891)
    Publié le dimanche 29 janvier 2012, par LA RÉDACTION


    j'ai appris 679721SaintMathurin







    Nombre de légendes du pays de Vannes mettent en scène les démêlés du Diable avec les saints, le premier sortant toujours honteusement vaincu par les seconds qui n’hésitent pas à user de force ruse : ainsi du Malin n’obtenant pour enjeu de son pari qu’un barreau d’échelle, ou bien se retrouvant à tenter vainement d’attraper un chat par la queue, ou encore resserrant ses mâchoires sur une pelote garnie d’aiguilles quand il s’attendait à croquer un enfant...

    Prêtre dans le diocèse de Sens vers 388, patron de la paroisse de Quistinic, dans le diocèse de Vannes, saint Mathurin est l’objet de plusieurs légendes. Un jour, tandis qu’il semblait garder des vaches sur une grande lande de Quistinic, un marchand de pommes vint à passer, accompagné de son domestique qui conduisait une charretée de pommes. « Donnez-moi une pomme, dit l’enfant au marchand, et je vous dirai une chose. – Oui, oui, reprit le marchand, tu veux avoir une pomme ; tiens en voici une. – Fermez toujours votre porte à clé, répartit l’enfant, et vous saurez qui entrera chez vous. – Belle affaire, dit le marchand en riant ; je sais cela depuis longtemps. »
    Fontaine de Saint-Mathurin


    Il passa de nouveau avec une charretée de pommes ; l’enfant lui en demanda encore une, lui promettant de lui dire une chose. « Tu veux manger toutes mes pommes, mon petit ; mais elles me coûtent de l’argent. » Il lui en donna encore une cependant ; car il avait bon cœur. Après l’avoir remercié, l’enfant lui dit : « Ne pariez jamais que lorsque vous êtes certain de gagner. – Tes secrets sont connus de tout le monde, petit gars ; merci quand même, car ton intention est bonne. » Le marchand repassa une troisième fois et le petit pâtre accourut encore demander une pomme, en faisant la même promesse que les deux premières fois. Le marchand se mit à rire.

    « Avec tes prétendus secrets, tu mangeras certainement toutes mes pommes. En voici une encore ; mais ne m’en demandes plus, car je ne t’en donnerai plus d’autres. – Merci, dit le petit. Ne passez jamais trois fois de suite devant une personne sans lui demander son nom. » Le marchand fit à peine attention à ce que lui disait l’enfant. Arrivé à la maison, le marchand dit à son domestique : « Conduis le cheval à l’écurie, donne-lui du foin d’abord et de l’eau chaude ensuite ; car il a chaud. »

    Lorsque le garçon fut porter de l’eau chaude au cheval, il en trouva un autre à l’écurie, mangeant du foin avec le sien ; mais il était si maigre qu’il ne tenait pas debout. « A qui ce vilain cheval ? Mets-le bien vite hors de l’écurie. » Au même moment se présente le propriétaire du cheval. « Votre bête fait souvent carême, parrain, car elle est bien maigre. – Telle qu’elle est, elle court encore mieux que la vôtre. – Ah dam ! ça non ! – Parions sept écus contre le meilleur morceau de chez vous que, sur ce cheval, j’irai boire une bolée de cidre à Hennebont et que je serai de retour ici, à Quistinic, avant vous. – En route, de suite, cria le marchand de pommes, piqué par ce défi. »

    Ils se mirent en route ensemble. Le marchand de pommes avait un beau cheval, un bon coursier. L’inconnu avait un cheval si maigre, si petit, qu’il lui fallait ployer les jambes pour ne pas toucher la terre avec les pieds. Le marchand néanmoins n’avait pas encore fait un quart de lieue que l’autre avait déjà bu sa bolée de cidre à Hennebont, et était de retour. Il avait affaire au diable en personne. Il se rappelle alors les paroles du pâtre : « Fermez toujours votre porte à clé et vous saurez qui entrera chez vous » et « Ne pariez que lorsque vous êtes certain de gagner. » A son retour ; le diable réclame son morceau.

    « Quel morceau prendrez-vous, dit le marchand. – Votre femme, répondit le diable. » Le marchand trembla de tous ses membres et devint pâle comme un linge. Il aurait voulu parler alors au berger ; mais « il ne lui avait pas demandé son nom. » Il alla sur la lande où il l’avait trouvé et se mit à l’appeler : Berger, berger ; mais le berger ne paraissait pas. Cependant, ce berger qui lui avait donné de si sages avis aurait peut-être pu le tirer de cette mauvaise affaire.

    A la fin, saint Mathurin eut pitié de lui et lui apparut en prêtre tel qu’il est dans son église de Quistinic ; car c’est lui qui est le patron si connu de Quistinic. « Hé bien ! vous n’avez pas voulu suivre mes conseils, aussi vous voilà en une mauvaise affaire. – O grand saint Mathurin, ayez pitié de moi et ne laissez pas ma femme aller avec le diable. – Tranquillisez-vous, votre femme n’ira pas avec le diable, il n’aura pas ce morceau-là. » Saint Mathurin se rend chez le marchand de pommes, fait la femme monter dans le grenier, puis scie le cinquième barreau de l’échelle en le laissant cependant en place.

    Le diable arrive bientôt et réclame son morceau. « Il est dans le grenier, dit saint Mathurin, allez le chercher. » Le diable ne se fit pas prier deux fois, il monta dans l’échelle et le barreau scié lui reste en main. « Ah ! dit le saint, vous prenez ce morceau-là, vous ne pouvez en réclamer un autre. La condition du pari est accomplie. Allez-vous-en maintenant. » Ce qui fut dit fut fait et le diable n’eut pour enjeu de son pari qu’un barreau d’échelle.

    Saint Cado, quant à lui, vécut à la fin du Ve et au commencement du VIe siècle. Il était fils d’un roi de Cambrie ; il fonda le célèbre monastère de Laneurvan, vint en Armorique, habita l’île de la rivière d’Etel qui porte aujourd’hui son nom et devint évêque de la ville de Weednor, appelée alors Benaven, en latin Bena Ventae, dans le comté actuel de Northampton. Il y souffrit le martyre. Le culte de saint Cado fut bien répandu, au Moyen Age, dans la Cambrie et dans l’Armorique.

    Il habitait son îlot de la rivière d’Etel et avait de la peine à traverser l’eau pour aller à la grande terre. Le diable y passe un jour ; saint Cado le rencontre et lui dit : « Fais-moi un pont pour venir de mon île à Belz. – Le premier qui y passera à la condition que tout le travail soit fait en une seule nuit. – Marché fait. » Le diable va chercher sa mère pour l’aider et, la nuit venue, ils se mettent à l’œuvre.

    La mère ramasse des pierres et les porte à son fils dans son tablier. Celui-ci les pose en place en faisant le maçon ; mais il ne savait pas son métier, car le pont est grossièrement maçonné ; et c’est depuis qu’on dit d’un travail mal fait, qu’il est fait à la diable. Le pont fut fait néanmoins en une seule nuit. Lorsqu’il eut mis la dernière pierre en place, pour rappeler sa mère, il lâche un cri qui fait résonner tout le pays. La mère du diable était en ce moment sur une lande de Plouhinec avec son tablier plein de si grosses pierres que la plus petite d’entre elles pesait bien une tonne de cidre. Elle les jette là en tas, donne un coup de bâton sur la plus grosse et la casse en deux, et depuis, tout le monde, dans le pays, connaît les pierres de la mère du diable.
    Le pont du Diable et l'île Saint-Cado

    j'ai appris 294193SaintCado


    Celui-ci, avant le lever du soleil, va trouver le saint et lui réclamer le paiement convenu. Il riait de bonheur, car il pensait avoir quelque moine ou le saint lui-même à brûler en enfer. « Oui, oui, dit le saint, je vais te payer de suite. Cours vite à l’autre extrémité du pont et emporte celui qui va y passer. » Saint Cado suit de près. Arrivé sur le pont, il fait sortir de sa large manche un petit chat. « Attrape ! Attrape ! crie-t-il au diable. Voilà ton paiement. » Le diable prend le chat par la queue et, depuis, tous les chats portent, sur la queue, la marque des doigts du diable.

    Celui-ci devient furieux. « Ah ! tu m’as trompé ! Tu t’es moqué de moi ! Je vais défaire le pont. » Et aussitôt il se mit à jeter les pierres du pont dans la mer. Le saint se précipitant pour l’arrêter, glissa ; mais le pont fut conservé et existe encore aujourd’hui. Le diable en fureur proposa un duel à saint Cado. « Je le veux bien, dit le saint. A toi le choix des armes, à moi le choix du terrain. » Le diable choisit, bien entendu, sa fourche en fer à deux dents et à long manche. Saint Cado prend une alène de cordonnier et choisit un four pour champ clos. Une fois là-dedans, saint Cado met une main au collet du diable, et, de l’autre, fait travailler son alène. Le diable ne peut remuer sa fourche. Il hurle comme un bœuf, appelle au secours et demande grâce ; mais le saint ne le lâche qu’après l’avoir broché comme il faut. Sorti du four, le diable était enragé tout de bon.

    « Recommençons, dit-il. A moi cette alène qui fait tant de mal et prends, toi, cette fourche. – Ça y est, répondit saint Cado. » Et à l’instant il donna des coups de fourche au diable, au ventre, à la poitrine, à la figure. C’était pire que dans le four. Heureusement pour le diable qu’il avait de bonnes jambes. Il avait un bon naturel et ne gardait jamais rancune. Quand il fut remis de ses blessures, il vint voir le saint. Celui-ci le plaisantait à cause du pont qui était vraiment mal fait. Le diable s’excusait sur le peu de temps qu’il avait eu et assurait qu’il pouvait mieux faire. « Je parie, dit le saint, que dans une nuit je ferai une bien plus belle maison que toi. – Toi ? – Oui, moi. Essayons, la nuit prochaine, et tu verras. – Essayons, dit le diable. »

    Il dresse ses plans, prend ses mesures, appelle sa mère à son secours et se met à l’œuvre dès que la nuit fut close. Il travaillait à une des extrémités de l’île et le saint à l’autre. Le lendemain, de bonne heure, celui-ci fut voir l’œuvre du diable. La maison qu’il avait fait faire avait belle apparence ; il y entre et la visite. Elle était vaste, bien distribuée, et solidement bâtie. C’était vraiment une belle maison. Le diable fut content de l’appréciation du saint, puis on alla voir la seconde maison. L’Orient était brillant de lumière, le soleil était encore au-dessous de l’horizon. Arrivé devant la construction du saint, le diable resta stupéfait d’étonnement. L’édifice était long, large, élevé, flanqué de belles tourelles et fait avec des glaçons. C’était un beau château-fort en cristal. Le diable se souvenait d’en avoir vu de semblables autrefois dans le ciel. Il y entre, visite les belles chambres du rez-de-chaussée, du premier et du second étage. Il va de surprise en surprise.

    « Pour mon pont, pour la maison que je viens de faire la nuit dernière et aussi pour le mal que tu m’as fait, tu devrais me donner ce château. – Ah ! si ça te fait plaisir, je le veux bien, dit saint Cado. Le diable, voulant jouir bien vite et seul de son magnifique château, trouve moyen de congédier bientôt le saint. Il monte au second, entre dans la plus belle chambre, puis prend une chaise et s’assoit à une fenêtre pour se reposer des fatigues de la nuit et contempler le lever du soleil. Quel panorama ! La lumière entrait dans le château par tous les côtés. La mer était calme ; la campagne était blanche avec la gelée, et le ciel était pur comme aux plus beaux jours de janvier. Le diable était en extase depuis plusieurs heures quand il fut rappelé à lui par un craquement horrible. Les glaçons fondaient au soleil, le château s’effondrait. Quand le diable revint de son évanouissement, il était broyé. Lorsqu’il put se relever, il ne trouva de son beau château qu’un peu de boue.

    Le diable n’était pas de taille à lutter avec saint Cado, parce que, au ciel comme sur la terre, saint Cado n’a pas son pareil :

    En néan n’hag ar en doar,
    Sant Kado n’en dès chet é bar.


    j'ai appris 568955SaintGildas


    Voici maintenant la légende de saint Gildas, très connue dans la presqu’île de Rhuys et dans les îles voisines. Dans ce temps-là saint Gildas vivait tantôt dans son abbaye de Rhuys et tantôt dans la solitude de l’île d’Houat. A l’extrémité sud-est de la presqu’île de Rhuys, il y avait un énorme serpent. Il avait environ six cents pieds de long et son ventre n’avait pas moins de soixante pieds de tour. Il avait deux grandes ailes et une gueule effrayante. Ses dents étaient longues et pointues comme les fuseaux dont se servent les femmes pour filer le lin. Autant le saint était aimé et vénéré dans le pays à cause de ses bonnes oeuvres, autant le serpent y était exécré à cause du mal qu’il y faisait, car toutes les semaines il fallait lui donner un petit enfant à manger, ou il se serait élevé dans les airs et aurait craché tant de feu sur la presqu’île qu’il l’aurait incendiée dans un instant.
    Presqu'île de Rhuys. Fontaine de Saint-Gildas

    Le sort tomba un jour sur le filleul de saint Gildas, il devait être la proie du serpent. La mort dans l’âme, la mère prend le petit et va trouver son compère. Elle lui annonce la lamentable nouvelle. Le saint reste quelque temps interdit, car il aimait bien son filleul. A la fin, sa figure s’illumine de joie. « Allez-vous-en à la maison, ma commère, dit le saint, et laissez-moi mon filleul. Le serpent ne le dévorera pas, il ne dévorera même plus d’enfants. » La joie rentre dans le cœur de la mère. Elle baise le bas du manteau du saint, serre son enfant sur son cœur, le baise plusieurs fois, le remet à son parrain et se retire.

    En cheminant, elle faisait ces réflexions : il a bien dit que le serpent ne mangerait pas son filleul. Il n’a jamais trompé personne et il aime tant son filleul ! Mon fils est donc sauvé !... Mais si le diable – car c’était le diable lui-même qui était là sous la forme d’un énorme serpent –, mais si le diable incendiait le pays, nous serions tous perdus. Mais non, le saint a dit que le diable ne mangerait même plus d’enfants ; il va donc lui faire quitter le pays ou le tuer.

    De son côté, le saint n’était pas resté inactif. Il fit faire une grosse pelote de laine et y fit piquer de grandes aiguilles, la pointe en dehors. Ces préparatifs terminés, le saint monte sur son beau cheval blanc ; il se fait donner son filleul qu’il porte ostensiblement sur son bras gauche et la pelote de laine qu’il tient de sa main droite cachée sous son manteau. De l’abbaye de Penvins au lieu où se trouvait le serpent, il y a près de quatre lieues ; mais le cheval s’élève au-dessus de la forêt et arrive en un instant près du diable. En voyant le saint arriver avec son filleul, celui-ci est encore plus content qu’à l’ordinaire ; car non seulement il va se repaître du sang innocent, mais il va même dévorer le filleul bien-aimé de ce moine, son ennemi mortel.

    « Ouvre ta gueule », lui crie le saint. Au même moment, le diable ferme ses yeux rouges et brillants comme le feu et ouvre sa gueule effrayante ; aussitôt le saint y jette sa pelote de laine. Les affreuses mâchoires du diable se rapprochent instantanément ; mais au lieu de broyer un enfant chrétien, elles sont solidement liées l’une à l’autre par les aiguilles. Le saint avait gardé en main le bout du fil de la pelote. « Suis-moi », crie le saint au diable. Et le saint, avec son fil de laine, conduit le diable à travers la forêt, jusqu’au Grand-Mont. Rendu sur le bord de la mer, le saint dit à son cheval : « A Houat ! »

    La bête se dresse sur ses deux jambes de derrière et saute à l’île d’Houat, distante d’environ cinq lieues. L’effort qu’elle avait fait avait été si grand que ses sabots s’étaient enfoncés dans le roc, et la mer, qui use tout, n’a pu, en treize cents ans, faire disparaître ces deux trous que l’on montre encore aujourd’hui. Rendu sur cette haute falaise, au bord de cette mer si vilaine par moments, le diable comprit ce qu’on voulait lui faire. Il recueille toutes ses forces, se dresse sur sa queue et s’élance en même temps que le cheval de saint Gildas ; mais au lieu de tomber à Houat, il se heurte contre le Yoh, rocher distant d’Houat d’une centaine de mètres. Ce rocher a la forme d’un pain de sucre. Avec sa tête le diable le perce de part en part, puis tombe dans la mer. Tous les pêcheurs d’Houat, d’Hoedic et des côtes voisines prennent, en passant près de ce rocher, leurs précautions contre la rafale du Trou du Diable.

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    j'ai appris Empty histoire réelle(chirurgie)

    Message par provence Mar 14 Fév - 17:48



    9 février 1902 : les deux soeurs « siamoises »
    Radica et Doodica séparées par le
    chirurgien Eugène Doyen
    (D’après « Le Figaro » du 10 février 1902
    et « La Chronique médicale » de 1909)
    Publié le jeudi 9 février 2012, par LA RÉDACTION


    !






    Objets d’attraction du cirque américain Barnum installé fin 1901 à Paris, les sœurs xiphopages Radica et Doodica sont transportées en urgence à l’hôpital Trousseau début février 1902 — la plus frêle souffrant de péritonite tuberculeuse — avant d’être transférées à la clinique privée du chirurgien Eugène Doyen, qui le 9 réalise leur séparation, l’événement faisant la Une de nombreux journaux comme Le Matin, Le Petit Parisien ou encore Le Figaro au sein duquel le journaliste Thomas Beyle se charge de fournir à ses lecteurs un compte-rendu circonstancié

    Radica et Doodica ont été opérées hier, presque à l’improviste, écrit-il. Nous avons vu le docteur Doyen, qui a réussi brillamment cette difficile opération, et il a bien voulu nous en donner une description détaillée. Cet exact récit initiera nos lecteurs aux détails d’un « cas » assez rare dans les annales de la chirurgie.

    Oui certes, il est rare, nous dit le distingué praticien, car la séparation des monstres viables et bien conformés, soudés deux à deux par un large pont de tissus au niveau de la fourchette du sternum, et scientifiquement appelés xiphopages, a été longtemps considérée comme impraticable. « Les opérations qu’on en cite sont celles de Kœnig, en 1689 ; de Boehm, en 1866, qui opéra ses propres filles et ne put en sauver qu’une ; celle des sœurs Marie-Adèle, opérées sans succès en Suisse, en 1882 ; enfin l’opération faite le 30 mai 1900 par le docteur Chapot-Prévost sur deux petites Brésiliennes âgées de sept ans, dont l’une succomba le sixième jour, et dont l’autre guérit parfaitement.
    Eugène Doyen
    Eugène Doyen
    « L’opération que j’ai dû pratiquer d’urgence aujourd’hui a été entreprise dans des conditions exceptionnellement défavorables, puisqu’il s’agissait de séparer deux sujets tuberculeux, l’un plus gravement atteint et presque mourant. Je n’ai eu d’autre but, en entreprenant cette opération grave, que de sauver l’existence de l’une au moins de ces charmantes fillettes, s’il en était encore temps. Je n’ai pas pu opérer plus tôt, car elles étaient beaucoup trop faibles le jour où on me les a amenées. »

    Ici, j’interromps le docteur Doyen, écrit Thomas Beyle. On s’est un peu étonné de les voir enlever brusquement de l’hôpital où on les avait conduites. Pour quelle raison ? La chose est cependant bien simple. « Ces enfants avaient été amenées à l’hôpital Trousseau avec l’assentiment de Mme Colmann, leur mère adoptive, qui les a réclamées, comme elle en avait le droit, parce qu’elle a jugé convenable de le faire. Mme Colmann, qui est la tutrice légale des deux fillettes, m’a prié de les recevoir dans ma maison de santé, afin que les petites malades, qu’elle aime beaucoup, soient mieux soignées et puissent échapper à des examens répétés, comme il est d’usage dans les hôpitaux.

    — Et l’opération a réussi ?

    — Exceptionnellement courte, elle a duré, pour les deux enfants, en tout vingt minutes. Elle a été pratiquée de la façon suivante. »

    Ici, poursuit Beyle, j’écris sous la dictée du docteur Doyen :

    — Les deux sœurs, placées sur une table recouverte d’un drap stérilisé, et moi à leur droite, j’ai commencé par sectionner la peau, en avant du pont de jonction. Il y avait en haut une voûte cartilagineuse d’une certaine épaisseur. Il m’a suffi de la couper au bistouri. Deux veinules seulement furent liées. Le péritoine fut incisé, et la bande hépatique, qui existe toujours en pareil cas, se trouva mise à découvert. Il y avait quelques adhérences du côté de Doodica, qui — le diagnostic avait été établi auparavant — était atteinte de péritonite tuberculeuse. Les poumons sont d’ailleurs légèrement contaminés chez les deux sœurs — un peu plus chez Doodica — et Radica présente au cou des plaies suppurantes de ganglions tuberculeux. L’état de faiblesse des petites malades nécessitait des précautions inouïes, particulièrement du côté de la chloroformisation qui avait été pratiquée, comme il est habituel en ma clinique, après anesthésie au chlorure d’éthyle. Le pont hépatique avait sept centimètres de largeur sur quatre d’épaisseur ; il paraissait très vasculaire.

    « C’était le cas d’employer ma méthode originale d’hémostase par l’écrasement extemporané du pédicule hépatique avec ma pince à double levier qui donne instantanément sous le simple effort de la main, une pression de deux mille kilos. L’écrasement fut pratiqué avec une grande prudence, et réussit admirablement. Le pédicule, qui était très court, fut coupé entre cette première ligature et Doodica, et trois artères volumineuses furent immédiatement pincées et liées. L’hémostase fut complétée, du côté de Doodica, par deux ligatures en chaîne. Le feuillet postérieur du péritoine, celui du côté de Doodica, fut coupé, et ensuite la peau en quelques coups de ciseaux. Doodica, libre, fut emportée sur une table voisine, une compresse placée dans la plaie, et la peau refermée provisoirement avec des pinces à griffes.

    « L’opération fut alors terminée sur Radica ; la paroi abdominale fut suturée, en prenant soin de laisser pour le drainage une petite mèche de gaze stérilisée. Radica fut pansée et remise à une religieuse qui la porta dans un lit bien chauffé. Doodica fut alors replacée sur la table d’opération ; les pinces qui fermaient provisoirement le ventre furent enlevées, ainsi que la compresse qui protégeait le péritoine. Comme il existait en ce point du péritoine des lésions tuberculeuses manifestes, la toilette de la séreuse fut pratiquée avec soin, et le ventre refermé, en prenant la précaution de laisser, comme chez Radica, une petite mèche pour le drainage. La perte de sang totale peut être évaluée, pour toutes les deux à la fois, à vingt ou trente grammes.

    — C’est à leur réveil, interroge le journaliste, qu’elles ont dû manifester une certaine surprise ?

    — Les petites malades, qui avaient éprouvé un certain choc traumatique au moment de leur séparation, reprirent très vite connaissance, continue M. Doyen. Chacune dit alors : J’ai mal à ma membrane ! Au bout de quelque temps, Doodica la première, puis toutes deux, dirent ensemble : On nous a séparées. Le pouls battait à 84 pour Radica, et à 116 pour Doodica. La température était de 37°2 pour l’une et l’autre. On peut conclure que l’opération, telle que je l’ai pratiquée, ne présenterait pas plus de gravité qu’une ovariotomie simple, si elle était faite sur des sujets bien portants.









    j'ai appris 157677RadicaDoodica


    Radica et Doodica après l’opération

    « Dans le cas actuel, la tâche était assez ingrate, et il est évident que les suites de l’intervention, si elles ne sont pas favorables, auront été fâcheusement influencées par le mauvais état des deux fillettes. » M. Doyen nous donne encore cet intéressant détail :

    — Le matin, avait été faite une dernière épreuve, celle du bleu de méthylène, pour juger de l’importance des communications vasculaires entre Radica et Doodica : Doodica, la plus, malade, avait bu dans du cassis une petite quantité de bleu de méthylène ; on sait que cette substance colore rapidement en bleu verdâtre les urines. Au bout de deux heures, on put obtenir de l’urine des ̃deux fillettes ; Radica, qui n’avait pas pris de bleu de méthylène, avait des urines presque aussi colorées que Doodica il y avait donc des communications vasculaires importantes entre les deux sœurs. Cette constatation acheva de me déterminer à opérer sans retard, comme le désirait d’ailleurs Mme Colmann.

    « Mais voici qui est curieux : cette vaste membrane cutanée, qui les réunit, n’est produite que par le tiraillement des tissus. Ceux-ci se rétractent dès que les sujets xiphopages sont séparés, de telle sorte que, la suture de la peau terminée, il ne reste, pour seule trace de l’opération, sur chacun d’eux, qu’une suture linéaire allant de l’appendice xyphoïde, légèrement saillant, à l’ombilic, qui a repris exactement sa place normale et dont il reste une moitié sur chaque sujet. Je puis dire que, si ces deux enfants vivent encore, elles le doivent à la rapidité de l’opération et à la méthode toute personnelle qui m’a permis d’éviter la moindre perte de sang. »

    Dans la soirée, nous avons fait prendre les nouvelles des deux opérées. Les bulletins suivants nous ont été communiqués :

    10 heures du soir. Les deux enfants vivent et sont en aussi bon état que possible.

    Une heure. L’état des deux enfants demeure satisfaisant.

    En dépit des soins et de l’attention dont elle furent entourées, Doodica mourut le 16 février 1902, sa sœur lui survivant un an et demi.

    Les « ancêtres » de Radica et Doodica étaient jadis considérés comme des monstres. La gravure dont nous donnons ci-dessous la reproduction appartient à un ouvrage intitulé : Le grand Théâtre historique ou Nouvelle histoire universelle tant sacrée que profane depuis la création du monde jusqu’au commencement du XVIIIe siècle (1703). Sous la rubrique « Histoire naturelle », se trouvent relatés les faits suivants (période de 1572 à 1614), qu’illlustre d’une façon plus ou moins fantaisiste la gravure :


    j'ai appris 983477EugeneDoyen



    Gravure du Grand Théâtre historique

    j'ai appris 462176Monstres

    « Il naquit à Paris un monstre dont la partie supérieure du corps était double. Il avait deux poitrines, deux têtes, quatre bras et quatre mains, mais en approchant du ventre ces deux corps se réunissaient. Ce monstre devint grand, et quand il eut atteint l’âge d’homme, il avait assez d’entendement ; la partie qui semblait être crue au corps vivait à la vérité, mais elle n’avait aucun mouvement. Ce monstre voyagea par le monde et se fit voir pour de l’argent. On en vit un à peu près semblable en Ecosse, dont les deux corps avaient de l’entendement, et étaient la plupart du temps en discorde et en différend l’un contre l’autre. »

    Le monstre décrit se trouve à droite, au premier plan de la gravure. Le couple semble terrifié par l’approche d’un très jeune triton, assez peu mythologique, plus grimaçant que menaçant. A gauche le monstre d’Ecosse, probablement. Confortablement assis, en robe de chambre, l’homme-loup, ou l’homme-cochon, ou l’homme-sanglier : on songe à l’Ile du docteur Moreau, de Wells. Une illustration tératologique de pure imagination complète le tableau.
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    j'ai appris Empty les petits farcis..................

    Message par Invité Dim 15 Avr - 17:47

    j'ai appris 957158ff2ebb9eb2e0417494bf6a25ee52a5e8tn220x170
    Plat principal - Viandes
    Moyennement difficile :
    Moyen :
    Origine du plat : France
    Type de cuisson : Four

    Temps de préparation : 40 minutes
    Temps de cuisson : 80 minutes

    Ingrédients (4 Personnes) :

    4 tomates
    4 courgettes rondes
    4 gros oignons
    La farce :
    150g de petit salé cuit
    150g de porc, de veau ou de boeuf cuit (restes)
    150g de riz à grain long
    300g de parmesan fraîchement râpé
    6 oeufs
    1/2 bouquet de persil plat
    5 gousses d'ail
    chapelure
    3 CS d'huile d'olive
    sel fin
    poivre du moulin
    La sauce tomate :
    2 tomates
    1 oignon
    2 gousses d'ail
    1 CS d'huile d'olive
    sel, poivre du moulin


    Préparation de la recette :
    Les petits farcis


    Les oignons et les courgettes :
    Epluchez les 4 gros oignons et coupez-en la partie supérieure, de façon à obtenir des chapeaux.
    Portez une casserole d'eau salée à ébullition et faites-y cuire les 4 oignons et les chapeaux 10 minutes.
    Enlevez la partie supérieure de chaque courgette pour confectionner des chapeaux, puis portez une casserole d'eau salée à ébullition.
    Plongez-y les courgettes et les chapeaux 10 minutes.
    Egouttez les oignons et les courgettes et passez-les sous l'eau froide quelques instants pour les rafraîchir.
    Evidez les courgettes pour les épépiner. creusez les oignons en laissant un centimètre d'épaisseur tout autour.
    Conservez la pulpe des oignons.
    les tomates et la sauce tomate :
    Lavez et séchez les tomates.
    Coupez la partie supérieure de 4 tomates de manière à obtenir des chapeaux et ôtez-en les pédoncules.
    Evidez ces tomates en laissant 1 centimètre d'épaisseur tout autour.
    Conservez la pulpe.
    Parsemez chaque tomate d'une pincée de sel, puis retournez-les sur une planche et laissez-les dégorger 30 minutes.
    Déposez la pulpe des tomates évidées dans une casserole.
    Epluchez l'oignon restant et les 2 gousses d'ail, puis hachez-les.
    Coupez les 2 tomates restantes en morceaux.
    Ajoutez-les à la pulpe dans la casserole avec le bouquet garni et l'huile d'olive.
    Assaisonnez et laissez cuire pendant 20 minutes.
    La farce :
    Faîtes cuire le riz 15 minutes dans de l'eau bouillante salée.
    Egouttez-le et laissez-le refroidir.
    Hachez finement le petit salé et la viande cuite. lavez les feuilles de persil et hachez-les très finement ainsi que la pulpe des oignons vidés.
    Epluchez les gousses d'ail et réduisez-les en purée à l'aide d'un presse-ail.
    Mélangez les viandes hachées avec le riz, l'ail, le persil et l'oignon.
    Parsemez de parmesan râpé.
    Fouettez les oeufs en omelette dans une jatte et incorporez-les à la farce.
    Mélangez bien et assaissonnez.
    La cuisson des farcis :
    Préchauffez votre four à 210°C (th.7).
    Garnissez de farce les tomates, les oignons et les courgettes.
    Badigeonnez un plat de cuisson avec 1 Cs d'huile d'olive et répartissez-y les légumes.
    Parsemez de chapelure, recouvrez-les des chapeaux et arrosez-les de 2 CS d'huile d'olive.
    Glissez le plat au four pendant 40 minutes. Retirez le bouquet garni de la sauce tomate.
    Mixez la sauce et versez-la dans une saucière.
    Servez ces légumes farcis tiède ou froid.
    Jean-pierre
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    Se défoule à fond


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    j'ai appris Empty Re: j'ai appris

    Message par Jean-pierre Dim 15 Avr - 22:32

    Voila qui est alléchant et qui donne faim.
    Anonymous
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    Invité


    j'ai appris Empty mes pensées

    Message par Invité Mar 24 Avr - 15:58



    Voir le Fichier : MOV02391.MPG

    notre maison sur la droite et juste dessous l'eau qui coule lors d'orage,et va a la riviére au fond



    Nous devons peut-être rencontrer plusieurs personnes avant de
    rencontrer l'âme soeur. Et quand cela arrive, notre coeur déborde
    de joie et de reconnaissance.



    Lorsque la porte du bonheur se ferme, une autre s'ouvre; mais
    souvent nous sommes tellement hypnotisés par la porte fermée
    que nous ne voyons pas celle qui vient de s'ouvrir pour nous.



    Si vous pouvez vous asseoir avec un ami sous un porche, en
    silence, et repenser ensuite à ce moment comme à la meilleure
    conversation que vous ayez eue, vous avez trouvé un ami
    véritable.



    Il est vrai que nous n'apprécions pas à sa juste valeur ce que
    nous avons jusqu'à ce que ça nous soit enlevé. Mais il est vrai
    aussi que nous ne savons pas ce que nous avons manqué...
    jusqu'à ce que nous l'ayons !



    Quand vous donnez tout votre amour, il n'est jamais sûr que
    les autres vous aiment en retour. N'anticipez pas un amour
    comparable au vôtre chez les autres.

    Laissez simplement grandir l'amour dans leur coeur, et si cela
    n'arrive pas, réjouissez-vous de le sentir grandir en vous.

    Pensez-y: d'autres vous aiment, et beaucoup plus que vous ne
    le pensez.



    Etre attiré par l'autre prend à peine une minute, l'apprécier
    prend une heure, et l'aimer peut prendre un jour... mais il faut
    une vie entière pour oublier quelqu'un.



    Ne cherchez pas l'apparence, elle est souvent trompeuse.

    Ne cherchez pas la fortune, car elle finit par perdre son
    importance.

    Cherchez plutôt celui ou celle qui vous fait sourire, parce
    qu'un seul sourire peut illuminer une journée.

    Trouvez celui ou celle qui fait sourire votre coeur.



    Il y a des moments dans la vie où celui qu'on aime nous manque
    tellement qu'on aimerait le sortir de nos rêves et l'embrasser
    réellement!



    Rêvez ce que vous voulez rêver, allez où vous voulez aller,
    soyez ce que vous voulez être... Vous avez peut-être seulement
    cette vie pour faire tout ce que vous avez envie de faire...
    Saisissez votre chance !



    Puissiez-vous avoir assez de bonheurs pour vous rendre tendre,
    assez d'essais pour vous rendre fort, assez de regrets pour vous
    rendre plus humain, assez d'espoirs pour vous rendre heureux.



    Pensez toujours à vous mettre à la place de l'autre. Ainsi,
    si ce qui se passe vous fait du mal, il en est sans doute de
    même pour lui.



    Les gens les plus heureux ne sont pas ceux qui ont le meilleur
    de tout, ce sont ceux qui tirent le meilleur de ce qui leur est
    donné.



    Le vrai bonheur est pour ceux qui savent pleurer, avoir mal,
    pour ceux qui ont cherché et ceux qui ont essayé et essayé encore
    car eux seuls peuvent apprécier l'importance des alliés, des amis,
    des amours qui ont touché leur vie.



    L'amour commence avec un sourire, grandit avec un baiser et
    finit avec une larme.



    Le futur le plus brillant va toujours de pair avec un passé
    accepté et oublié, car vous ne pouvez pas vous sentir bien
    dans la vie tant que vous restez entravé par vos échecs passés
    et vos regrets.



    Quand vous êtes né, vous pleuriez, et tout le monde autour
    de vous souriait. Vivez votre vie d'une façon telle que quand
    vous mourrez, vous soyez celui qui sourit et qu'autour de vous
    tout le monde pleure.





    Anonymous
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    j'ai appris Empty ma cuisine

    Message par Invité Jeu 26 Avr - 17:03

    j'ai appris 120090bonnejournee



    Croquettes printanières au cerfeuil


    j'ai appris Mini_847210ee76e6bd8bc14433bcf7c2a91fc87634



    Pour 4 Personne(s)
    Coût de la recette :
    Niveau de difficulté :
    Temps de préparation : 20 min
    Temps de cuisson : 35 min
    Temps de repos :
    Ingrédients
    pour Croquettes printanières au cerfeuil

    1 kg de pommes de terre à chair farineuse
    400 g de carottes
    300 g de jeunes oignons
    1 bouquet de cerfeuil
    50 g de comté râpé
    10 cl de lait
    60 g de beurre
    1 c. à soupe d'huile
    sel, poivre

    Préparation
    pour Croquettes printanières au cerfeuil

    Épluchez les pommes de terre et faites-les cuire à l'eau bouillante salée pendant 25 min. Épluchez les carottes et les oignons. Coupez-les séparément en dés. Faites blanchir les carottes 6 min à l'eau bouillante. Faites revenir les oignons à la poêle 5 min avec 15 g de beurre et ajoutez les carottes.



    Égouttez les pommes de terre et réduisez-les en purée. Mettez la purée dans une casserole puis remuez-la 3 min sur le feu doux pour la dessécher.

    Ajoutez progressivement le lait chaud en veillant à garder une consistance épaisse. Incorporez le fromage, les oignons et les carottes et mélangez bien. Façonnez en croquettes plates.

    Dans une grande poêle, faites dorer les croquettes avec l'huile et le reste du beurre pendant 2 min de chaque côté. Servez sans attendre.
    Astuces
    pour Croquettes printanières au cerfeuil
    Ces croquettes peuvent accompagner une viande ou composer un repas léger avec une salade, fromage de tête ou terrine de boeuf en gelée.



    ==========



    Quiche poireaux au chèvre



    j'ai appris 3707984972e070ad5845f989b10139321338c3



    Pour 8 Personne(s)
    Coût de la recette :
    Niveau de difficulté :
    Temps de préparation : 20 min
    Temps de cuisson : 40 min
    Temps de repos :
    Ingrédients
    pour Quiche poireaux au chèvre

    1 pâte brisée
    5 blancs de poireaux
    1 fromage de chèvre (crotin par exemple)
    3 œufs
    50 cl de crème liquide
    250 g de gruyère
    2 verres de lait
    sel, poivre

    Préparation
    pour Quiche poireaux au chèvre

    Préchauffez le four th.7 (210°C).

    Étalez la pâte dans un moule, piquez-la avec une fourchette.

    Faites suer les blancs de poireaux dans une poêle avec du beurre, salez et poivrez.

    Répartissez les blancs de poireaux sur la pâte, émiettez le chèvre et terminez avec le gruyère.

    Versez la préparation lait/crème/œufs sur la pâte et enfournez pendant 40 min











    ======================


    Médaillons de veau au miel, printanière à la menthe

    j'ai appris Sr74bnubvh



    Pour 4 Personne(s)
    Coût de la recette :
    Niveau de difficulté :
    Temps de préparation : 20 min
    Temps de cuisson : 10 min
    Temps de repos :
    Ingrédients
    pour Médaillons de veau au miel, printanière à la menthe

    4 médaillons de veau
    2 boîtes de Printanière Cassegrain
    1 oignon (très finement haché)
    2 c. à café de miel
    1 c. à soupe de vinaigre de framboise
    1 noisette de beurre
    1 petit bouquet de menthe

    Préparation
    pour Médaillons de veau au miel, printanière à la menthe

    Faites cuire en surface les médaillons dans le beurre, pendant 2 min environ de chaque côté et réservez.

    Déglacez avec le vinaigre : mettez le vinaigre dans la poêle à feu moyen pour mouiller les sucs de viande et obtenir une sauce.

    Ajoutez l’oignon que vous aurez finement haché ainsi que le miel et faites évaporer le surplus d’eau.

    Puis faites réchauffer les médaillons dans cette sauce pendant 5 min environ.

    Pendant ce temps, faites chauffer à feux doux dans une casserole la Printanière Cassegrain.

    Hachez finement la menthe et incorporez-la à la Printanière Cassegrain en fin de cuisson.

    Pour finir, dressez dans un plat la Printanière sur laquelle vous y déposerez les médaillons arrosés de leur sauce.
    Astuces
    pour Médaillons de veau au miel, printanière à la menthe
    Pour que la viande de veau soit moelleuse, conservez-la dans la partie basse de votre réfrigérateur et sortez-la 1 heure avant la préparation.




    j'ai appris Uo0v662mza





    Gratin de coquillettes aux petits pois et saumon


    Pour 6 Personne(s)
    Coût de la recette :
    Niveau de difficulté :
    Temps de préparation : 20 min
    Temps de cuisson : 15 min
    Temps de repos :
    Ingrédients
    pour Gratin de coquillettes aux petits pois et saumon

    400 g de coquillettes
    1 boîte de 706 g (poids net total) de Petits Pois Cassegrain
    200 g de filet de saumon sans peau et sans arêtes
    80 g de gruyère râpé
    30 g de beurre
    30 g de farine
    15 cl de lait
    3 cl d’huile d’olive
    10 g de gros sel
    sel fin, poivre

    Préparation
    pour Gratin de coquillettes aux petits pois et saumon

    Préchauffez le four à th 7/8 (220°C).

    Égouttez les Petits Pois Cassegrain et conservez leur jus.

    Préparez une béchamel. Dans une casserole, mettez le beurre à fondre, puis ajoutez la farine et mélangez à l'aide d'une spatule. Laissez ensuite cuire à feu doux pendant quelques minutes et sans coloration. Toujours sur un feu moyen, versez progressivement le lait froid ainsi que le jus des petits pois, et mélangez régulièrement avec un fouet. Laissez cuire à petite ébullition pendant 5 min. Assaisonnez de sel et de poivre, ôtez du feu et réservez.

    Portez un grand volume d'eau à ébullition, versez le gros sel et cuisez-y les pâtes 1 min de moins que la durée indiquée sur le paquet. Égouttez ensuite les pâtes, puis rafraîchissez-les sous un filet d'eau froide.

    Coupez le filet de poisson en cubes de 1 cm de côté.

    Dans une poêle chaude, ajoutez un filet d'huile d’olive et faites-y revenir les dés de poisson sur chaque face pendant environ 2 min. Rectifiez l’assaisonnement en sel et en poivre.

    Dans un plat à gratin, mélangez les pâtes avec les petits pois et les dés de poisson. Versez la béchamel dessus, et parsemez de gruyère râpé. Enfournez pendant 15 min.

    A la sortie du four, attendez 5 min avant de déguster.
    Astuces
    pour Gratin de coquillettes aux petits pois et saumon
    Vous pouvez remplacer le saumon par du cabillaud et mettre de la crème à la place de la béchamel pour un gratin plus léger !

    Anonymous
    Invité
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    j'ai appris Empty detente et rire

    Message par Invité Sam 28 Avr - 18:54

    http://www.twitvid.com/embed.php?guid=L558O&autoplay=0



    j'ai appris 8117737e1251cf1


    ====

    j'ai appris 437514bannierephp




    ==============

    j'ai appris 9726321035e05d


    =========

    C'est presque mieux qu'en VRAI , les parfums, la chaleur et la foule en moins.......Un beau voyage pour les yeux



    - un clic sur la petite image qui est sur le côté droit
    - un clic sur la grande image et cela défile...
    - un clic sur un hélicoptère et c'est un autre point de vue..


    http://www.airpano.ru/files/Egypt-Cairo-Pyramids/start_e.html


    Bonne journée

    =======


    Si ce vidéo ne réussit pas à vous soutirer au moins un petit sourire, vous n’habitez pas la bonne planète…


    http://www.wimp.com/dogvideo/

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    j'ai appris Empty Re: j'ai appris

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