Moins de dix jours après la mise en examen de l’ex-directeur de la maison d’arrêt des femmes de Versailles (Yvelines) et d’Emma, la jeune détenue qui avait servi d’appât dans l’affaire du « gang des barbares », les circonstances de cette relation sont désormais plus précises. SUR LE MÊME SUJET
Le directeur de prison et la détenue ne se cachaient pas«Anéantie» par l'affaire Fofana, Emma était arrivée à mi-peineLe directeur de la prison favorisait d’autres détenuesLe directeur de prison «amoureux» aurait eu plusieurs favoritesLe directeur de la prison favorisait d’autres détenuesLa justice reproche à cet homme de 41 ans d’avoir, entre décembre 2009 et octobre 2010, obtenu des relations sexuelles en échange de traitements de faveur avec la jeune femme de 21 ans. Une méthode redoutable
« Emma est une redoutable manipulatrice, confie une source proche de l’affaire. Et c’est pour cela que l’équipe de policiers de la brigade criminelle de police judiciaire de Versailles qui s’est occupée du dossier était exclusivement constituée de femmes. Le sex- appeal de cette fille a déjà coûté la vie à Ilan Halimi et ruiné la vie professionnelle de ce cadre de l’administration pénitentiaire. On ne voulait pas qu’un fonctionnaire masculin s’apitoie. »
Florent Gonçalves a véritablement perdu la tête sous l’influence de cette femme fatale. Pour arriver à ses fins, elle a utilisé une méthode redoutable. Quelque temps après son arrivée, cette jolie brune d’origine iranienne demande une audience avec le directeur. Dans son bureau, elle lui demande à être transférée dans une autre maison d’arrêt. Le directeur lui demande si elle a à se plaindre de quelque chose. Emma lui répond alors : « Non, je suis tombée amoureuse de vous et je ne peux pas rester ici. »
Le directeur de la prison est tombé tout droit dans le panneau. Il ouvre alors une ligne téléphonique à son nom et donne une puce de portable à sa bien-aimée pour lui parler plus facilement. Entre décembre 2009 et octobre 2010, ils auront deux rapports sexuels dans la salle informatique de la prison. Après le transfert d’Emma à la prison de Fresnes (Val-de-Marne), il continuait à correspondre avec elle.
« En fait, l’amour lui a complètement fait perdre le sens des réalités, ajoute une autre source. Il voulait refaire sa vie avec la jeune femme. Lors de l’inspection de l’administration pénitentiaire, il aurait pu tout avouer et n’aurait pas forcément risqué des poursuites judiciaires. Même lorsque les policiers de la brigade criminelle perquisitionnaient son bureau, il jouait l’innocent. »
Me Frédéric Landon, l’avocat de Florent Gonçalves, précise que son client « n’a jamais eu l’impression de se faire avoir. Il s’agit d’une relation personnelle et partagée. Il ne conteste pas son caractère inapproprié mais souligne qu’elle n’a jamais porté atteinte à la sécurité de l’établissement. »
Le Parisien
Ya pas plus rusé qu'une femme je vous le dis moi !!!! :thumright:
Sauf peut être ....2 femmes !!!!!
Sauf peut être ....2 femmes !!!!!