Défouloir

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Le Défouloir
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    un conte Chinois

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    un conte Chinois Empty un conte Chinois

    Message par provence26 Jeu 5 Aoû 2010 - 17:31







    Un conte chinois







    En des temps reculés, lors que l'humanité n'était qu'un rêve, vivait un vieux Sage.

    Son savoir était tel que nul ne pouvait rivaliser avec lui.

    Il avait deux jeunes femmes attachées à son service, l'une d'essence divine se prénomait Arwinnia, l'autre tirant ces origines des abysses s'appelait Soliina.

    Toutes deux avaient une beauté capable de ravir le coeur de tous les hommes.

    Mais Arwinnia était plus connue pour sa vivacité d'esprit que sa beauté, tandis que Soliina pour sa tenacité.



    Sentant son heure proche et le besoin d'indépendance de ces élèves, le Sage décida de poser une derniere épreuvre à ces deux disciples.



    C'est ainsi qu'il les réunit et tint se discours :



    - Mes enfants, vous n'avez servit fidèlement depuis bien des années.

    Il est temps maintenant de vous rendre votre liberté.

    Mais j'ai en ma posession un objet donc je voudrais faire un lègue, avant votre départ. Malheureusement cet objet est unique et ne peut être partagé.

    Je vous remets ces deux verres, la première qui remplira le verre de la rosée du matin et me le rapportera, recevra le Glaive de Lumière.





    Chacune repartit donc avec leur verre.

    Soliina consciencieuse et opiniatre se leva tôt le matin alla recuillir la rosée goutte à goutte sur les feuilles des arbres et des fleurs.

    Mais le Soleil fit évaporer la rosée bien avant qu'elle eu le temps de remplir son verre.



    Que cela ne tienne ! Elle le refera demain, après-demain... ainsi de suite jusqu'à remplir

    complétement le verre.





    Arwinnia de son coté, chercha un linge propre, alla l'étendre le soir sur une surface plane en extérieur et en ayant pris le soin de bien fixer l'étoffe pour qu'il ne s'envole point au premier coup de vent.

    En une matinée, elle parvint à remplir son verre et alla l'offrir au Sage qui lui fit don du Glaive.

    Aussitôt qu'elle le reçu, elle tira la lame de son fourreau, le brandit dans les airs. De la lame jaillit une lumière aveuglante et puis Arwinnia se mit à s'élever dans les cieux. Arwinnia pouvait maintenant se rendre de lieu en lieu à une vitesse extraordinaire.



    Bien, bien plus tard, Soliina revint trouver le Sage avec son verre qu'elle avait eu tant de

    mal à remplir.



    Quel fut sa déception d'apprendre que le prix a déjà été remporté.

    Elle pleura toutes les larmes de son corps.

    Le Sage touchait par la détresse et les efforts de son élève, lui dis ceci pour la consoler :

    - Je ne peux malheureusement t'offrir le Glaive que tu désires, car il appartient maintenant à Arwinnia.

    Mais je peux t'offrir le moyen de t'approprier ce Glaive.

    Voici cette hache de lancer qui a la propriété de revenir à son lanceur.

    Il te suffit maintenant de retrouver Arwinnia, lorsque tu la verras brandir son glaive, ferme les yeux pour ne pas être aveugler par la lumière et lance la hache dans sa direction....



    Ainsi armée Soliina, parcours le monde à la recherche d'Arwinnia, à chaque fois elle voit

    un trait de lumière zébré le ciel, elle ferme les yeux et lance sa hache qui gronde en fendant l'espace.

    Mais à chaque fois elle rate Arwinnia et sa hache lui reviens dans les mains. Et inlassablement elle reprends sa quête.



    C'est pour cela que depuis la nuit des temps, l'éclair précède toujours le tonnerre. Car l'orage est le champs de bataille de nos deux héroines.
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    un conte Chinois Empty légendes

    Message par provence26 Jeu 5 Aoû 2010 - 17:32

    un conte Chinois Y6mqqsrepy




    le st graal


    Elven vient, semble-t-il, du breton "Plou" en "Elf (ou Elv) Guen"
    (la paroisse du peuplier).
    Le château de Largoët, également connu sous le nom de tours d’Elven,
    est une forteresse médiévale située à Elven, dans le Morbihan, à 13 km
    de Vannes

    La première confrontation avec une photographie de Simon Marsden est
    toujours un choc. Elle peut faire peur, fasciner ou passionner mais
    elle ne laisse jamais indifférent. Sans doute parce qu’elle ouvre une
    porte sur un autre monde. Elle rend visible l’invisible. Elle défie
    les lois de l’imagination et révèle l’étrange atmosphère du lieu
    qu’elle représente. Simon Marsden est un photographe mondialement
    reconnu. Mais c’est aussi un chasseur de fantômes hors pair. Voyageur
    de l’insolite, il visite les lieux mystérieux, collecte leurs légendes
    et imprime leurs secrets sur sa pellicule photographique. Son but
    n’est pas de prouver la réalité des phénomènes surnaturels mais d’en
    apporter la "substantifique moelle".
    Les visites les plus troublantes sont celles de lieux abandonnés,
    oubliés, disparus, que le chasseur de fantômes découvre à l’orée
    d’une forêt ou au sommet d’une colline, aux murs effrités par le temps
    et envahis par une végétation hostile. Véritables tombeaux ouverts,
    ces vestiges gothiques où le temps s’est arrêté, brisés par la mort
    et le chagrin, vibrent encore des drames du passé : « Au fil de
    toutes ces visites se développa en moi le sentiment persistant que,
    derrière l’authentique beauté des paysages et l’impressionnante
    majesté des édifices, se dissimulaient d’innombrables secrets, et
    que dans les plus obscurs recoins erraient des âmes perdues. »
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    un conte Chinois Empty le St Graal (suite )

    Message par provence26 Jeu 5 Aoû 2010 - 17:36

    un conte Chinois Kr6ov6f5jp

    Le Saint Graal : la plus grande quête des Chevaliers de la Table Ronde

    C’est Merlin qui conseilla au roi Arthur de retrouver le Graal, cet
    objet sacré et caché auquel on prêtait des vertus magiques telles que
    l'immortalité, mais aussi celle de ramener la paix et l'harmonie
    entre les hommes. Selon la légende, le Graal est le calice dans
    lequel le Christ aurait bu lors du dernier repas avec les apôtres.
    Le mirroir aux fées, Brocéliande

    Il aurait également contenu son sang après la crucifixion. Le roi
    dressa une table ronde autour de laquelle se réunirent les chevaliers
    les plus courageux de son royaume. Ronde, car ainsi, tous égaux face
    au roi, sans autre distinction que leurs mérites, seul le plus pur
    d'entre eux pourrait retrouver le Graal et le déposer au centre.
    L’église de Téhorenteuc au cœur de la forêt de Brocéliande est sans
    doute le lieu qui ravive au mieux la quête du Graal de jadis.
    Au dessus du porche sud, un message aussi spirituel que mystérieux
    a été gravé : « la porte est en dedans ». Est-ce l’Eglise qui donne
    les réponses ou la foi qui nous habite ? Ce havre de paix réunit la
    foi chrétienne, les traditions celtiques et les légendes arthuriennes
    dans un esthétisme universel. Cette église... une des plus minuscules
    églises du Morbihan, au-delà du petit musée de la Table Ronde qu’il
    pourrait être, est avant tout un haut lieu de méditation et de rêverie



    un conte Chinois Sqxdvsyjvf

    Le tombeau de Merlin, l’âme de Brocéliande
    Il se découvre et se recherche en Brocéliande comme le calice du
    Graal dont la quête est sacrée. D’après les contes, les inquiétants
    pouvoirs de Merlin lui viennent de son père qui ne serait autre que
    le Diable lui-même. Ce magicien, devin et prophète n’est donc ni
    homme, ni dieu. Il voit ce qui est caché aux simples mortels, peut
    disparaître et prendre mille apparences. A l’image des druides
    conseillers, il guidera Arthur qui unifiera le royaume, en instituant
    l’ordre des Chevaliers de la Table Ronde. Le dolmen qui abritait le
    fameux magicien n’est plus aussi imposant. De cet endroit mythique
    dans lequel, d'après la légende, le célèbre enchanteur aurait été
    enfermé vivant par la fée Viviane, il ne reste que deux dalles de
    schiste qui, si elles déçoivent les passionnés les plus âgés,
    satisfont les enfants. Chaque année des milliers de fleurs,
    de bracelets et de poèmes couvrent la mystérieuse sépulture.





    un conte Chinois J7zzzv3a4m

    La fontaine de Jouvence
    Celle-ci parait bien modeste comparée à la fontaine de Barenton.
    Elle serait presque insignifiante et pourtant tellement féerique.
    Cette petite fontaine à fleur de sol
    La fontaine de Jouvence
    possède en effet des vertus bien plus grandes que celle de faire
    tomber la pluie. Son eau possède le pouvoir fabuleux de rendre la
    jeunesse à celui qui en boit. De nombreuses légendes issues de la
    Quête du Graal prêtent à certaines eaux ce pouvoir de rendre la vie
    éternelle. La première évocation de ce type de pouvoir est d’ailleurs
    biblique; à l’origine cette fontaine apparaît dans le jardin d’Eden
    et permet aux corps de conserver leur jeunesse et leur beauté. Dans
    la légende arthurienne, cette source permettait aux magiciens de
    passer les siècles sans subir l’ombrage du temps. Peu à peu oubliée,
    c’est le chevalier Lancelot qui gardera un temps ce trésor et
    conservera ainsi force et robustesse pour le combat final aux côtés
    de son Roi. Mais plus curieusement à l’époque des druides, ce filet
    d’eau servait plutôt au baptême et au recensement des enfants nés
    dans l’année. Lorsqu’un enfant était oublié, il était recensé l’année
    suivante... et rajeunissait d’un an.









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    un conte Chinois Empty quelques croyances

    Message par provence26 Jeu 5 Aoû 2010 - 17:39



    quelques croyances
    Dépasser une personne dans un escalier, annonce une dispute.

    Deux personnes qui se servent de la même essuie-mains, vont se quereller
    .
    Croiser deux couteaux sur une table, porterait malheur
    .
    Ouvrir un parapluie à l'intérieur porte malheur
    .
    L'entrée d'un oiseau dans la maison, annonce une mort
    .
    Il serait malchanceux de partir en affaire un LUNDI.

    Se réveiller par le cri de l'oie, est signe de gros problèmes.

    Pour une future maman qui désir savoir si elle aura une fille ou
    un garçon, sans lui expliqué le truc, lui demander:
    «Qu'est-ce que tu as sur la main? » Si elle regarde le dessus
    de sa main de point fermé, elle aura un GARÇON. Si elle regarde
    l'intérieure de la main , elle aura une fille. Essayer et donnez moi
    des nouvelles...





    un conte Chinois 9xh19e7avy

    quelques croyances
    Cracher sur une pièce de monnaie trouver par terre,
    donnerait la chance d'en donner d'autre aux autres.

    Trouver une pièce avec notre année de naissance, porte chance.

    Trouver et ramasser une épingle, amène la chance toute la journée
    .
    Trouver un fil blanc sur notre vêtement, apporte la joie.

    Briser du verre blanc apporte la joie
    .
    Mettre son pyjama par le pied droit, ferait passer une nuit
    agréable.
    Une chaise berçante qui se berce toute seule annonce une visite
    imprévue.
    Mettre du sucre à la place du sel, serait l'arrivée d'une bonne nouvelle.

    Un oeuf cassé par erreur, apporte une bonne nouvelle



    un conte Chinois 816mzm4m81


    Visite des marabouts.
    Les chiens empêchent les anges d'entrer dans les maisons.
    Des Djinns vivent dans les toilettes. Il faut les éviter et ne pas leur faire du mal (en versant de l'eau brulante dans les égouts par exemple).
    Les deux anges, à gauche et à droite de tout homme, s'arrêtent devant la porte quand l'on va aux toilettes. Il ne faut pas parler depuis cette pièce, de peur qu'ils ne soient obligés d'entrer
    Satan urinerait dans les fosses nasales la nuit c'est pourquoi il faut se laver le nez et la bouche pour purifier.
    Il ne faut pas siffler dans une maison, cela attire les démons.
    Quand un serpent mord quelqu'un, le retrouver et le tuer guérit les blessures




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    un conte Chinois Empty les divinités

    Message par provence26 Jeu 5 Aoû 2010 - 17:45

    les divinités



    un conte Chinois Tnso38fuvi




    un conte Chinois Zu9jyqfat1



    un conte Chinois Ldjktbhm3n


    un conte Chinois Yebi2wr64l



    un conte Chinois B1mb27z79m


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    un conte Chinois Empty vivre en 2010 ???

    Message par provence26 Jeu 5 Aoû 2010 - 17:47


    Vivre en …2010

    Tu sais que tu vis en 2010 quand :

    1. Par accident, tu tapes ton mot de passe sur le micro-onde.

    2. Ça fait des années que t'as pas joué au solitaire avec des vraies cartes.

    3. T'as une liste de 15 numéros de téléphone pour joindre une famille composée de 3 personnes.

    4. T'envoies un mail à ton collègue de bureau juste à côté du tiens.

    5. T'as perdu le contact avec tes amis ou ta famille, parce qu'ils n'ont pas d'adresse e-mail.

    6. T'arrives chez toi après une longue journée de travail et tu réponds au téléphone comme si tu étais encore au bureau.

    7. Tu fais le zéro sur ton téléphone du domicile pour prendre la ligne.

    8. T'es à ton poste de travail depuis 4 ans mais t'as travaillé pour 3 entreprises différentes.

    10. Toutes les pubs télé ont une adresse web en bas de l'écran.

    11. Tu paniques si tu sors de chez toi sans portable et tu fais demi-tour pour le prendre.

    12. Tu te lèves le matin et la première chose que tu fais c'est de te connecter à Internet avant même de prendre ton café.

    13. Tu inclines ta tête sur le côté pour sourire. :-)

    14. T'es en train de lire ce texte et tu acquiesces et souris.

    15. Encore pire, tu sais déjà à qui tu vas renvoyer ce message.

    16. T'es trop occupé pour t'apercevoir qu'il n'y a pas de numéro 9 dans cette liste.

    17. À l'instant, tu parcours le message pour vérifier qu'il n'y avait pas de numéro 9 dans la liste.

    CONSEIL: Lorsque ton travail t'ennuie, que tu es au bord de la dépression, que vraiment plus rien ne va comme tu le voudrais au travail. Alors fais ceci : En sortant du travail arrête-toi à la pharmacie, achète un thermomètre rectal Johnson & Johnson (seulement cette marque là).
    Ouvre la boîte du thermomètre rectal et lis les instructions.
    Tu trouveras cette phrase quelque part :
    "Chaque thermomètre rectal Johnson & Johnson a été testé personnellement à notre usine."
    Alors maintenant ferme les yeux et répète 5 fois à voix haute :
    Je suis heureux[se] de ne pas travailler au contrôle de la qualité chez Johnson & Johnson ET MAINTENANT TU RIGOLES.
    Allez, renvoie ceci à tes amis. T'en meurs d'envie !!!
    Et rappelle-toi toujours qu'il y a des jobs plus merdiques que le tien.
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    un conte Chinois Empty la vie maritale ??

    Message par provence26 Jeu 5 Aoû 2010 - 17:48








    La vie maritale....


    Pour éviter les querelles de couple... après plusieurs années de
    recherche, le laboratoire Pfizer annonce l'arrivée en pharmacie
    d un nouveau médicament qui atténue les conflits de couple, tout
    ...
    en occasionnant très peu d'effets secondaires:

    1. DICOMEL

    Il y a aussi des génériques, tels:

    1. FAICOMMEL
    2. PENSCOMMEL
    3. PIFERMLA


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    un conte Chinois Empty des petites phrases qui ne font que passer

    Message par provence26 Jeu 5 Aoû 2010 - 17:49



    Des petites phrases qui ne font que passer




    Là où le corps s’enlaidit, l’esprit s’anoblit

    L’amour vous fortifie puis vous morcelle, l’amitié vous reconstruit.

    Saupoudrer de sens quatre vers n’a rien à voir avec la modestie

    La tolérance n’est pas d’attendre ce qu’on accepte, mais d’accepter ce que l’on attend pas.

    Il n’est pas du rôle de l’art de s’accommoder à la vie, mais de la vie de s’accommoder à l’art

    Certaines chose doivent être vues pour être imaginées, d’autres doivent être imaginées pour être vues.

    La liberté est une obéissance voulue où l’on est sujet et souverain.

    L’artiste ne réfléchit à rien et pense à tout

    Le dégoût a pour origine la vérité

    Le poète est comme le sphinx qui pose une énigme, à vous d’être Œdipe

    La flatterie est une douce hypocrisie

    Le vrai génie ne croit qu’à l’admiration que les autres devraient lui porte

    Les intellectuels jugent par le talent, les imbéciles par les diplômes.

    La puberté est la fin de l’ignorance et le début de l’inexpérience.

    Savoir combler une femme est comme essayer de monter à cheval, la première fois est toujours un échec.

    La force n’appartient qu’a ceux qui se sentent faible.

    L’Homme est pour la vie ce qu’est le crapaud pour le cristal, il empêche sa perfection.

    Nous prêtons plus d’attention aux gens que l’on déteste qu’a ceux que l’on aime.

    L’amour est la perle qui manque à beaucoup de parures.

    Les plus grands ne sont jamais de ce monde.

    Ne pensez pas à moi de mon vivant, et oubliez moi après ma mort.

    Les mots sont au dessus de Dieu, ils peuvent immortaliser un homme.

    Celui dans la vertu n’est pas d’écouter les autres et seul digne d’être écouté.

    Les mots ne parlent pas mais en disent beaucoup.

    La poésie est le model dont vous êtes le peintre, à vous d’en faire un portrait.

    Un génie se remarque lorsque les autres admirent ce qui lui est naturel.

    La mode est le chic du mauvais goût.

    La haine est un amour malade.

    Une constellation, c’est les grands hommes qui se tiennent la main.

    Celui qui ne lit jamais adopte à la perfection le langage de son temps.

    Vous ne m’apportez rien et pourtant vous me comblez de tout.

    L’amour est la parole du muet, les mots ne suffisent pas.

    Ne pas croire en la beauté de ses œuvres, c’est les rendre plus belles encore.

    Un échec suivit d’une réussite ne rend pas un homme plus admirable. L’échec n’appartient qu’aux hommes dont la beauté des rêves est trop grande pour être réalisée

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    un conte Chinois Empty petites pensées

    Message par provence26 Jeu 5 Aoû 2010 - 17:50

    Petite pensée...

    La sérénité est un état de bien-être intégral, un état de légèreté et d'amour où la vie brille de tous ses feux.
    Petite pensée...

    La vie peut parfois être très dure, mais elle sait se reprendre et donner plus qu'elle n'a pris.
    La nature est puissante, mais elle prend le temps qu'il faut.

    Petite pensée...

    Ce que l'on crée en soi se reflète toujours à l'extérieur de soi c'est là la loi de l'univers.
    Petite pensée...

    Lâcher prise sur ce que nous ne pouvons pas changer!
    Un jour à la fois, nous y parviendrons!

    Petite pensée...

    Aimer la vie c'est voir toutes les beautés
    du monde,au-delà des nuages, voir tous
    les élans du coeur, voir avec les yeux de l'âme.

    Petite pensée...

    Il n'est pas nécessaire d'aller vite, le tout est de ne pas s'arrêter, car hier c'est de l'histoire demain un mystère aujourd'hui est un cadeau.

    Petite pensée

    Affronter les défis rend sans
    doute la vie intéressante;
    mais les surmonter lui donne
    seulement tout son sens...

    Petite pensée...

    La sérénité est un état
    de bien-être intégral, un état
    de légèreté et d'amour total,
    ou la vie brille de tous ses feux.


    Petite pensée

    Fais ce que tu crois juste selon ton coeur, car on te critiquera de toute façon.

    Petite pensée...

    La sérénité est un état de bien-être intégral, un état de légèreté et d'amour où la vie brille de tous ses feux.
    Petite pensée...

    La vie peut parfois être très dure, mais elle sait se reprendre et donner plus qu'elle n'a pris.
    La nature est puissante, mais elle prend le temps qu'il faut.

    Petite pensée...

    Ce que l'on crée en soi se reflète toujours à l'extérieur de soi c'est là la loi de l'univers.
    Petite pensée...

    Lâcher prise sur ce que nous ne pouvons pas changer!
    Un jour à la fois, nous y parviendrons!

    Petite pensée...

    Aimer la vie c'est voir toutes les beautés
    du monde,au-delà des nuages, voir tous
    les élans du coeur, voir avec les yeux de l'âme.

    Petite pensée...

    Il n'est pas nécessaire d'aller vite, le tout est de ne pas s'arrêter, car hier c'est de l'histoire demain un mystère aujourd'hui est un cadeau.



    Petite pensée...
    En étant moi, l'autre ne peut qu'être heureux et si ce n'est
    pas le cas, je n'ai rien à faire avec cette personne !
    Je suis avec les bonnes personnes dès que je peux être Moi..

    Petite pensée...
    En étant moi, l'autre ne peut qu'être heureux et si ce n'est
    pas le cas, je n'ai rien à faire avec cette personne !
    Je suis avec les bonnes personnes dès que je peux être Moi..
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    un conte Chinois Empty donne ta main !!!

    Message par provence26 Jeu 5 Aoû 2010 - 17:51



    Donne ta main à celui qui veut la prendre
    Sinon ton cœur n'obtiendra que refus...
    Donne ton cœur à celui qui veut l'écouter
    Sinon tes yeux ne pourront que pleurer...
    Donne tes yeux à la lumière du soleil
    Sinon ta vision n'en sera que faussée...


    Ouvre-toi au monde du bonheur
    Aux gens qui t'offrent leur sourire...
    Oublie de regarder derrière toi
    Et pense toujours à l'avenir...
    Vit ton présent chaque instant
    Soit optimiste et fier de toi....


    Il faut toujours optimiser tes moments de joies
    Et dédramatiser tes quelques malheurs...
    Qu'ils soient petits ou grands
    Le passé n'en fera qu'une bouchée !


    Allez de l'avant,
    Vivre au jour le jour
    Ne pas faire de détour
    Eviter les souvenirs...
    C'est mon hygiène de vie
    Je vous en offre la recette.
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    un conte Chinois Empty l'arbre d'or (legende )

    Message par provence26 Jeu 5 Aoû 2010 - 17:52


    un conte Chinois 0cp0tm4tpy



    L’arbre d’or, entre mythe et réalité, un vrai message d’amour
    A quelle triste légende pourrait bien appartenir ce majestueux
    arbre doré ? S’agit-il d’un maléfice ? D’une quête ? D’un châtaignier
    magique ? L’arbre d’or est en fait le témoignage d’une solidarité
    toute réelle.
    L’arbre d’or, forêt de Brocéliande

    En 1990, le Val-sans-retour a brûlé pendant cinq jours. Après
    l’incendie, des milliers de dons ont afflué du monde entier pour
    sauver le patrimoine mythique du Val. En hommage à cette solidarité
    internationale, en 1991, le sculpteur parisien François Davin crée
    « L’Or de Brocéliande » : un immense châtaigner doré à la feuille
    d’or pur. Il symbolise l’immortalité des rêves des hommes de bien.
    Ses rameaux rappellent les bois des cerfs; cet animal sauvage qui
    guidait les chevaliers dans les forêts enchantées. Entre deux mythes,
    l’arbre d’or nous ramène à la réalité du pouvoir de l’amour de
    l’homme sur Dame Nature.
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    un conte Chinois Empty Re: un conte Chinois

    Message par provence26 Jeu 5 Aoû 2010 - 17:54



    victor hugo


    A celle qui est voilée
    Tu me parles du fond d'un rêve
    Comme une âme parle aux vivants.
    Comme l'écume de la grève,
    Ta robe flotte dans les vents.

    Je suis l'algue des flots sans nombre,
    Le captif du destin vainqueur ;
    Je suis celui que toute l'ombre
    Couvre sans éteindre son coeur.

    Mon esprit ressemble à cette île,
    Et mon sort à cet océan ;
    Et je suis l'habitant tranquille
    De la foudre et de l'ouragan.

    Je suis le proscrit qui se voile,
    Qui songe, et chante, loin du bruit,
    Avec la chouette et l'étoile,
    La sombre chanson de la nuit.

    Toi, n'es-tu pas, comme moi-même,
    Flambeau dans ce monde âpre et vil,
    Ame, c'est-à-dire problème,
    Et femme, c'est-à-dire exil ?

    Sors du nuage, ombre charmante.
    O fantôme, laisse-toi voir !
    Sois un phare dans ma tourmente,
    Sois un regard dans mon ciel noir !

    Cherche-moi parmi les mouettes !
    Dresse un rayon sur mon récif,
    Et, dans mes profondeurs muettes,
    La blancheur de l'ange pensif !

    Sois l'aile qui passe et se mêle
    Aux grandes vagues en courroux.
    Oh, viens ! tu dois être bien belle,
    Car ton chant lointain est bien doux ;

    Car la nuit engendre l'aurore ;
    C'est peut-être une loi des cieux
    Que mon noir destin fasse éclore
    Ton sourire mystérieux !

    Dans ce ténébreux monde où j'erre,
    Nous devons nous apercevoir,
    Toi, toute faite de lumière,
    Moi, tout composé de devoir !

    Tu me dis de loin que tu m'aimes,
    Et que, la nuit, à l'horizon,
    Tu viens voir sur les grèves blêmes
    Le spectre blanc de ma maison.

    Là, méditant sous le grand dôme,
    Près du flot sans trêve agité,
    Surprise de trouver l'atome
    Ressemblant à l'immensité,

    Tu compares, sans me connaître,
    L'onde à l'homme, l'ombre au banni,
    Ma lampe étoilant ma fenêtre
    A l'astre étoilant l'infini !

    Parfois, comme au fond d'une tombe,
    Je te sens sur mon front fatal,
    Bouche de l'Inconnu d'où tombe
    Le pur baiser de l'Idéal.

    A ton souffle, vers Dieu poussées,
    Je sens en moi, douce frayeur,
    Frissonner toutes mes pensées,
    Feuilles de l'arbre intérieur.

    Mais tu ne veux pas qu'on te voie ;
    Tu viens et tu fuis tour à tour ;
    Tu ne veux pas te nommer joie,
    Ayant dit : Je m'appelle amour.

    Oh ! fais un pas de plus ! Viens, entre,
    Si nul devoir ne le défend ;
    Viens voir mon âme dans son antre,
    L'esprit lion, le coeur enfant ;

    Viens voir le désert où j'habite
    Seul sous mon plafond effrayant ;
    Sois l'ange chez le cénobite,
    Sois la clarté chez le voyant.

    Change en perles dans mes décombres
    Toutes mes gouttes de sueur !
    Viens poser sur mes oeuvres sombres
    Ton doigt d'où sort une lueur !

    Du bord des sinistres ravines
    Du rêve et de la vision,
    J'entrevois les choses divines... -
    Complète l'apparition !

    Viens voir le songeur qui s'enflamme
    A mesure qu'il se détruit,
    Et, de jour en jour, dans son âme
    A plus de mort et moins de nuit !

    Viens ! viens dans ma brume hagarde,
    Où naît la foi, d'où l'esprit sort,
    Où confusément je regarde
    Les formes obscures du sort.

    Tout s'éclaire aux lueurs funèbres ;
    Dieu, pour le penseur attristé,
    Ouvre toujours dans les ténèbres
    De brusques gouffres de clarté.

    Avant d'être sur cette terre,
    Je sens que jadis j'ai plané ;
    J'étais l'archange solitaire,
    Et mon malheur, c'est d'être né.

    Sur mon âme, qui fut colombe,
    Viens, toi qui des cieux as le sceau.
    Quelquefois une plume tombe
    Sur le cadavre d'un oiseau.

    Oui, mon malheur irréparable,
    C'est de pendre aux deux éléments,
    C'est d'avoir en moi, misérable,
    De la fange et des firmaments !

    Hélas ! hélas ! c'est d'être un homme ;
    C'est de songer que j'étais beau,
    D'ignorer comment je me nomme,
    D'être un ciel et d'être un tombeau !

    C'est d'être un forçat qui promène
    Son vil labeur sous le ciel bleu ;
    C'est de porter la hotte humaine
    Où j'avais vos ailes, mon Dieu !

    C'est de traîner de la matière ;
    C'est d'être plein, moi, fils du jour,
    De la terre du cimetière,
    Même quand je m'écrie : Amour !
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    un conte Chinois Empty VIctor Hugo

    Message par provence26 Jeu 5 Aoû 2010 - 17:59

    un conte Chinois Tnmvzqbibw


    Victor-Marie Hugo, né le 26 février 1802 à Besançon, mort le 22 mai
    1885 à Paris, est un écrivain, homme politique et intellectuel engagé
    français du XIXè siècle. Il est considéré comme le plus important des
    écrivains romantiques de langue française.

    Son œuvre est très diverse : romans, poésie lyrique, drames en vers et
    en prose, discours politiques à la Chambre des Pairs, correspondance
    abondante.



    victor hugo

    Une heure de soir
    En ces heures de soirs et de brumes ployés
    Sur des fleuves partis vers des fleuves sans bornes,
    Si mornement tristes contre les quais si mornes,
    Luisent encor des flots comme des yeux broyés.

    Comme des yeux broyés luisent des flots encor,
    Tandis qu'aux poteaux noirs des ponts, barrant les hâvres,
    Quels heurts mous et pourris d'abandonnés cadavres
    Et de sabords de bateaux morts au Nord ?

    La brume est fauve et pleut dans l'air rayé,
    La brume en drapeaux morts pend sur la cité morte ;
    Quelque chose s'en va du ciel, que l'on emporte,
    Lamentable, comme un soleil noyé.

    Des tours, immensément des tours, avec des voix de glas,
    Pour ceux du lendemain qui s'en iront en terre,
    Lèvent leur vieux grand deuil de granit solitaire,
    Nocturnement, par au-dessus des toits en tas.

    Et des vaisseaux s'en vont, sans même, un paraphe d'éclair,
    Tels des cercueils, par ces vides de brouillard rouge,
    Sans même un cri de gouvernail qui bouge
    Et tourne, au long des chemins d'eau, qu'ils tracent vers la mer.

    Et si vers leurs départs, les vieux môles tendent des bras,
    Avec au bout des croix emblématiques,
    Par à travers l'embu des quais hiératiques,
    Les christs implorateurs et doux ne se voient pas :

    La brume en drapeaux morts plombe la cité morte,
    En cette fin de jour et de soir reployé,
    Et du ciel noir, comme un soleil noyé,
    Lamentable, c'est tout mon cœur que l'on emporte
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    un conte Chinois Empty un joli conte de mon Enfance

    Message par provence26 Jeu 5 Aoû 2010 - 18:01

    un conte Chinois 3reqh035xz


    La belle au bois dormant

    Il était une fois un Roi et une Reine qui étaient si fâchés de n'avoir point d'enfants, si fâchés qu'on ne saurait dire. Ils allèrent à toutes les eaux du monde, voeux, pèlerinages, menues dévotions; tout fut mis en oeuvre, et rien n'y faisait.

    Enfin pourtant la Reine devint grosse, et accoucha d'une fille: on fit un beau Baptême; on donna pour Marraines à la petite Princesse toutes les Fées qu'on pût trouver dans le Pays (il s'en trouva sept), afin que chacune d'elles lui faisant un don, comme c'était la coutume des Fées en ce temps-là, la Princesse eût par ce moyen toutes les perfections imaginables.

    Après les cérémonies du Baptême toute la compagnie revint au Palais du Roi, où il y avait un grand festin pour les Fées. On mit devant chacune d'elles un couvert magnifique, avec un étui d'or massif, où il y avait une cuiller, une fourchette, et un couteau de fin or, garni de diamants et de rubis. Mais comme chacun prenait sa place à table. On vit entrer une vieille Fée qu'on n'avait point priée parce qu'il y avait plus de cinquante ans qu'elle n'était sortie d'une Tour et qu'on la croyait morte, ou enchantée.

    Le Roi lui fit donner un couvert, mais il n'y eut pas moyen de lui donner un étui d'or massif, comme aux autres, parce que l'on n'en avait fait faire que sept pour les sept Fées. La vieille crut qu'on la méprisait, et grommela quelques menaces entre ses dents.

    Une des jeunes Fées qui se trouva auprès d'elle l'entendit, et jugeant qu'elle pourrait donner quelque fâcheux don à la petite Princesse, alla, dès qu'on fut sorti de table, se cacher derrière la tapisserie, afin de parler la dernière, et de pouvoir réparer autant qu'il lui serait possible le mal que la vieille aurait fait.

    Cependant les Fées commencèrent à faire leurs dons à la Princesse. La plus jeune lui donna pour don qu'elle serait la plus belle du monde, celle d'après qu'elle aurait de l'esprit comme un Ange, la troisième qu'elle aurait une grâce admirable à tout ce qu'elle ferait, la quatrième qu'elle danserait parfaitement bien, la cinquième qu'elle chanterait comme un Rossignol, et la sixième qu'elle jouerait de toutes sortes d'instruments à la perfection.

    Le rang de la vieille Fée étant venu, elle dit en branlant la tête, encore plus de dépit que de vieillesse, que la princesse se percerait la main d'un fuseau, et qu'elle en mourrait.

    Ce terrible don fit frémir toute la compagnie, et il n'y eut personne qui ne pleurât.

    Dans ce moment la jeune Fée sortit de derrière la tapisserie, et dit tout haut ces paroles:

    ''Rassurez-vous, Roi et Reine, votre fille n'en mourra pas: il est vrai que je n'ai pas assez de puissance pour défaire entièrement ce que mon ancienne a fait. La Princesse se percera la main d'un fuseau; mais au lieu d'en mourir, elle tombera seulement dans un profond sommeil qui durera cent ans, au bout desquels le fils d'un Roi viendra la réveiller.''

    Le Roi, pour tâcher d'éviter le malheur annoncé par la vieille, fit publier aussitôt un Edit, par lequel il défendait à tous de filer au fuseau, ni d'avoir des fuseaux chez soi sous peine de mort.

    Au bout de quinze ou seize ans, le Roi et la Reine étant allés à une de leurs Maisons de plaisance, il arriva que la jeune Princesse courant un jour dans le Château, et montant de chambre en chambre, alla jusqu'au haut d'un donjon dans un petit galetas, où une bonne Vieille était seule à filer sa quenouille. Cette bonne femme n'avait point entendu parler des défenses que le Roi avait faites de filer au fuseau.

    ''Que faites-vous là, ma bonne femme? dit la Princesse.

    - Je file, ma belle enfant, lui répondit la vieille qui ne la connaissait pas.

    - Ha! que cela est joli, reprit la Princesse, comment faites-vous? Donnez-moi que je voie si j'en ferais bien autant.''

    Elle n'eut pas plus tôt pris le fuseau, que comme elle était fort vive, un peu étourdie, et que d'ailleurs l'Arrêt des Fées l'ordonnait ainsi, elle s'en perça la main, et tomba évanouie.

    La bonne vieille, bien embarrassée, crie au secours: on vient de tous côtés, on jette de l'eau au visage de la Princesse, on la délace, on lui frappe dans les mains, on lui frotte les tempes avec de l'eau de la Reine de Hongrie; mais rien ne la faisait revenir.

    Alors le Roi, qui était monté au bruit, se souvint de la prédiction des fées, et jugeant bien qu'il fallait que cela arrivât, puisque les fées l'avaient dit, fit mettre la Princesse dans le plus bel appartement du Palais, sur un lit en broderie d'or et d'argent. On eût dit d'un Ange, tant elle était belle; car son évanouissement n'avait pas ôté les couleurs vives de son teint: ses joues étaient incarnates, et ses lèvres comme du corail; elle avait seulement les yeux fermés, mais on l'entendait respirer doucement, ce qui montrait bien qu'elle n'était pas morte.

    Le Roi ordonna qu'on la laissât dormir, jusqu'à ce que son heure de se réveiller fût venue.

    La bonne Fée qui lui avait sauvé la vie, en la condamnant à dormir cent ans, était dans le Royaume de Mataquin, à douze mille lieues de là, lorsque l'accident arriva à la Princesse; mais elle en fut avertie en un instant par un petit Nain, qui avait des bottes de sept lieues (c'était des bottes avec lesquelles on faisait sept lieues d'une seule enjambée).

    La Fée partit aussitôt, et on la vit au bout d'une heure arriver dans un chariot tout de feu, traîné par des dragons. Le Roi lui alla présenter la main à la descente du chariot. Elle approuva tout ce qu'il avait fait; mais comme elle était grandement prévoyante, elle pensa que quand la Princesse viendrait à se réveiller, elle serait bien embarrassée toute seule dans ce vieux Château.

    Voici ce qu'elle fit: elle toucha de sa baguette tout ce qui était dans ce Château (hors le Roi et la Reine), Gouvernantes, Filles d'Honneur, Femmes de Chambre, Gentilshommes, Officiers, Maîtres d'Hôtel, Cuisiniers, Marmitons, Galopins, Gardes, Suisses, Pages, Valets de pied; elle toucha aussi tous les chevaux qui étaient dans les Ecuries, avec les Palefreniers, les gros mâtins de basse-cour, et Pouffe, la petite chienne de la Princesse, qui était auprès d'elle sur son lit.

    Dès qu'elle les eut touchés, ils s'endormirent tous, pour ne se réveiller qu'en même temps que leur Maîtresse, afin d'être tout prêts à la servir quand elle en aurait besoin: les broches mêmes qui étaient au feu toutes pleines de perdrix et de faisans s'endormirent, et le feu aussi. Tout cela se fit en un moment; les Fées n'étaient pas longues à leur besogne.

    Alors le Roi et la Reine, après avoir embrassé leur chère enfant sans qu'elle s'éveillât, sortirent du Château, et firent publier des défenses à qui que ce soit d'en approcher. Ces défenses n'étaient pas nécessaires, car il crût dans un quart d'heure tout autour du parc une si grande quantité de grands arbres et de petits, de ronces et d'épines entrelacées les unes dans les autres, que bête ni homme n'y aurait pu passer: en sorte qu'on ne voyait plus que le haut des Tours du Château, encore n'était-ce que de bien loin. On ne douta point que la fée n'eût encore fait là un tour de son métier, afin que la princesse, pendant qu'elle dormirait, n'eût rien à craindre des Curieux.

    Au bout de cent ans, le Fils du Roi qui régnait alors, et qui était d'une autre famille que la Princesse endormie, étant allé à la chasse de ce côté-là, demanda ce que c'était que ces Tours qu'il voyait au-dessus d'un grand bois fort épais; chacun lui répondit selon qu'il en avait ouï parler.

    Les uns disaient que c'était un vieux Château où il revenait des Esprits; les autres que tous les Sorciers de la contrée y faisaient leur sabbat. La plus commune opinion était qu'un Ogre y demeurait, et que là il emportait tous les enfants qu'il pouvait attraper, pour pouvoir les manger à son aise, et sans qu'on le pût suivre, ayant seul le pouvoir de se faire un passage au travers du bois.

    Le Prince ne savait qu'en croire, lorsqu'un vieux Paysan prit la parole, et lui dit:

    ''Mon Prince, il y a plus de cinquante ans que j'ai entendu dire de mon père qu'il y avait dans ce Château une Princesse, la plus belle du monde; qu'elle devait y dormir cent ans, et qu'elle serait réveillée par le fils d'un Roi, à qui elle était réservée.''

    Le jeune Prince à ce discours se sentit tout de feu; il crut sans hésiter qu'il mettrait fin à une si belle aventure; et poussé par l'amour et par la gloire, il résolut de voir sur-le-champ ce qu'il en était.

    A peine s'avança-t-il vers le bois, que tous ces grands arbres, ces ronces et ces épines s'écartèrent d'eux-mêmes pour le laisser passer: il marcha vers le Château qu'il voyait au bout d'une grande avenue où il entra, et ce qui le surprit un peu, il vit que personne de ses gens ne l'avait pu suivre, parce que les arbres s'étaient rapprochés dès qu'il avait été passé.

    Il continua donc son chemin: un Prince jeune et amoureux est toujours vaillant. Il entra dans une grande avant-cour où tout ce qu'il vit d'abord était capable de le glacer de crainte: c'était un silence affreux, l'image de la mort s'y présentait partout, et ce n'était que des corps étendus d'hommes et d'animaux, qui paraissaient morts. Il reconnut pourtant bien au nez bourgeonné et à la face vermeille des Suisses qu'ils n'étaient qu'endormis, et leurs tasses, où il y avait encore quelques gouttes de vin, montraient assez qu'ils s'étaient endormis en buvant.

    Il passe une grande cour pavée de marbre, il monte l'escalier, il entre dans la salle des Gardes qui étaient rangés en haie, l'arme sur l'épaule, et ronflants de leur mieux. Il traverse plusieurs chambres pleines de Gentilshommes et de Dames, dormant tous, les uns debout, les autres assis; il entre dans une chambre toute dorée, et il vit sur un lit, dont les rideaux étaient ouverts de tous côtés, le plus beau spectacle qu'il eût jamais vu: une Princesse qui paraissait avoir quinze ou seize ans, et dont l'éclat resplendissant avait quelque chose de lumineux et de divin.

    Il s'approcha en tremblant et en admirant, et se mit à genoux auprès d'elle. Alors comme la fin de l'enchantement était venue, la Princesse s'éveilla; et le regardant avec des yeux plus tendres qu'une première vue ne semblait le permettre:

    ''Est-ce vous, mon Prince? Lui dit-elle, vous vous êtes bien fait attendre.''

    Le prince, charmé de ces paroles, et plus encore de la manière dont elles étaient dites, ne savait comment lui témoigner sa joie et sa reconnaissance; il l'assura qu'il l'aimait plus que lui-même. Ses discours furent mal rangés, ils en plurent davantage: peu d'éloquence, beaucoup d'amour. Il était plus embarrassé qu'elle, et l'on ne doit pas s'en étonner; elle avait eu le temps de songer à ce qu'elle aurait à lui dire, car il y a apparence (l'Histoire n'en dit pourtant rien) que la bonne fée, pendant un si long sommeil, lui avait procuré le plaisir des songes agréables. Enfin il y avait quatre heures qu'ils se parlaient, et ils ne s'étaient pas encore dit la moitié des choses qu'ils avaient à se dire.

    Cependant tout le Palais s'était réveillé avec la princesse; chacun songeait à faire sa charge, et comme ils n'étaient pas tous amoureux, ils mouraient de faim; la Dame d'honneur, pressée comme les autres, s'impatienta, et dit tout haut à la Princesse que la viande était servie.

    Le Prince aida la Princesse à se lever; elle était tout habillée et fort magnifiquement; mais il se garda bien de lui dire qu'elle était habillée comme ma grand-mère, et qu'elle avait un collet monté: elle n'en était pas moins belle.

    Ils passèrent dans un Salon de miroirs, et y soupèrent, servis par les Officiers de la Princesse; les Violons et les Hautbois jouèrent de vieilles pièces, mais excellentes, quoiqu'il y eût près de cent ans qu'on ne les jouât plus; et après souper, sans perdre de temps, le grand Aumônier les maria dans la Chapelle du Château, et la Dame d'honneur leur tira le rideau: ils dormirent peu, la Princesse n'en avait pas grand besoin, et le Prince la quitta dès le matin pour retourner à la Ville, où son Père devait être en peine de lui.

    Le Prince lui dit qu'en chassant il s'était perdu dans la forêt, et qu'il avait couché dans la hutte d'un Charbonnier, qui lui avait fait manger du pain noir et du fromage. Le Roi son père, qui était bon homme, le crut, mais sa Mère n'en fut pas bien persuadée, et voyant qu'il allait presque tous les jours à la chasse, et qu'il avait toujours une raison pour s'excuser, quand il avait couché deux ou trois nuits dehors, elle ne douta plus qu'il n'eût quelque amourette: car il vécut avec la princesse plus de deux ans entiers, et en eut deux enfants, dont le premier, qui fut une fille, fut nommée l'Aurore, et le second un fils, qu'on nomma le Jour, parce qu'il paraissait encore plus beau que sa soeur.

    La Reine dit plusieurs fois à son fils, pour le faire s'expliquer, qu'il fallait se contenter dans la vie, mais il n'osa jamais lui confier son secret; il la craignait quoiqu'il l'aimât, car elle était de race Ogresse, et le roi ne l'avait épousée qu'à cause de ses grands biens; on disait même tout bas à la Cour qu'elle avait les inclinations des Ogres, et qu'en voyant passer de petits enfants, elle avait toutes les peines du monde à se retenir de se jeter sur eux; ainsi le Prince ne voulut jamais rien dire.

    Mais quand le Roi fut mort, ce qui arriva au bout de deux ans, et qu'il se vit le maître, il déclara publiquement son Mariage, et alla en grande cérémonie chercher la Reine sa femme dans son Château.

    On lui fit une entrée magnifique dans la Ville Capitale, où elle entra au milieu de ses deux enfants. Quelque temps après, le Roi alla faire la guerre à l'Empereur Cantalabutte son voisin. Il laissa la Régence du Royaume à la Reine sa mère, et lui recommanda vivement sa femme et ses enfants: il devait être à la guerre tout l'Eté, et dès qu'il fut parti, la Reine-Mère envoya sa Bru et ses enfants à une maison de campagne dans les bois, pour pouvoir plus aisément assouvir son horrible envie.

    Elle y alla quelques jours après, et dit un soir à son Maître d'Hôtel:

    ''Je veux manger demain à mon dîner la petite Aurore.

    - Ah! Madame, dit le Maître d'Hôtel.

    - Je le veux, dit la Reine (et elle le dit d'un ton d'Ogresse qui a envie de manger de la chair fraîche), et je veux la manger à la Sauce-robert.''

    Ce pauvre homme, voyant bien qu'il ne fallait pas se jouer d'une Ogresse, prit son grand couteau, et monta à la chambre de la petite Aurore: elle avait alors quatre ans, et vint en sautant et en riant se jeter à son cou, et lui demander du bonbon.

    Il se mit à pleurer, le couteau lui tomba des mains, et il alla dans la basse-cour couper la gorge à un petit agneau, et lui fit une si bonne sauce que sa Maîtresse l'assura qu'elle n'avait jamais rien mangé de si bon. Il avait emporté en même temps la petite Aurore, et l'avait donnée à sa femme pour la cacher dans le logement qu'elle avait au fond de la basse-cour.

    Huit jours après, la méchante Reine dit à son Maître d'Hôtel:

    "Je veux manger à mon souper le petit Jour.''

    Il ne répliqua pas, résolu de la tromper comme l'autre fois; il alla chercher le petit Jour, et le trouva avec un petit fleuret à la main, dont il faisait des armes avec un gros Singe: il n'avait pourtant que trois ans. Il le porta à sa femme qui le cacha avec la petite Aurore, et donna à la place du petit Jour un petit chevreau fort tendre, que l'Ogresse trouva admirablement bon.

    Cela avait fort bien été jusque-là, mais un soir cette méchante Reine dit au Maître d'Hôtel: ''Je veux manger la Reine à la même sauce que ses enfants.'' Ce fut alors que le pauvre maître d'hôtel désespéra de pouvoir encore la tromper. La jeune Reine avait vingt ans passés, sans compter les cent ans qu'elle avait dormi: sa peau était un peu dure, quoique belle et blanche; et le moyen de trouver dans la Ménagerie une bête aussi dure que cela?

    Il prit la résolution, pour sauver sa vie, de couper la gorge à la reine, et monta dans sa chambre, dans l'intention de n'en pas faire à deux fois; il s'excitait à la fureur, et entra le poignard à la main dans la chambre de la jeune reine. Il ne voulut pourtant point la surprendre, et il lui dit avec beaucoup de respect l'ordre qu'il avait reçu de la Reine-Mère.

    ''Faites votre devoir, lui dit-elle, en lui tendant le cou; exécutez l'ordre qu'on vous a donné; j'irai revoir mes enfants, mes pauvres enfants que j'ai tant aimés''; car elle les croyait morts depuis qu'on les avait enlevés sans rien lui dire.

    ''Non, non, Madame, lui répondit le pauvre maître d'hôtel tout attendri, vous ne mourrez point, et vous pourrez revoir vos chers enfants, mais ce sera chez moi où je les ai cachés, et je tromperai encore la Reine, en lui faisant manger une jeune biche en votre place.''

    Il la mena aussitôt à sa chambre, où la laissant embrasser ses enfants et pleurer avec eux, il alla accommoder une biche, que la Reine mangea à son souper, avec le même appétit que si c'eût été la jeune Reine. Elle était bien contente de sa cruauté, et elle se préparait à dire au Roi, à son retour, que les loups enragés avaient mangé la Reine sa femme et ses deux enfants.

    Un soir qu'elle rôdait comme d'habitude dans les cours et basses-cours du Château pour y humer quelque viande fraîche, elle entendit dans une salle basse le petit Jour qui pleurait, parce que la Reine sa mère le voulait faire fouetter, parce qu'il avait été méchant, et elle entendit aussi la petite Aurore qui demandait pardon pour son frère.

    L'Ogresse reconnut la voix de la Reine et de ses enfants, et furieuse d'avoir été trompée, elle commande dès le lendemain au matin, avec une voix épouvantable, qui faisait trembler tout le monde, qu'on apportât au milieu de la cour une grande cuve, qu'elle fit remplir de crapauds, de vipères, de couleuvres et de serpents, pour y faire jeter la Reine et ses enfants, le Maître d'Hôtel, sa femme et sa servante: elle avait donné ordre de les amener les mains liées derrière le dos.

    Ils étaient là, et les bourreaux se préparaient à les jeter dans la cuve, Lorsque le Roi, qu'on n'attendait pas si tôt, entra dans la cour à cheval; il était venu en poste, et demanda tout étonné ce que voulait dire cet horrible spectacle; personne n'osait l'en instruire, quand l'Ogresse, enragée de voir ce qu'elle voyait, se jeta elle-même la tête la première dans la cuve, et fut dévorée en un instant par les vilaines bêtes qu'elle y avait fait mettre.

    Le Roi ne put s'empêcher d'en être fâché, car elle était sa mère; mais il s'en consola bientôt avec sa belle femme et ses enfants.

    MORALITE

    Attendre quelque temps pour avoir un Epoux,
    Riche, bien fait, galant et doux,
    La chose est assez naturelle,
    Mais l'attendre cent ans, et toujours en dormant,
    On ne trouve plus de femelle,
    Qui dormit si tranquillement.
    La Fable semble encor vouloir nous faire entendre
    Que souvent de l'Hymen les agréables noeuds,
    Pour être différés, n'en sont pas moins heureux,
    Et qu'on ne perd rien pour attendre;
    Mais le sexe avec tant d'ardeur,
    Aspire à la foi conjugale,
    Que je n'ai pas la force ni le coeur,
    De lui prêcher cette morale.

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