Défouloir

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Le Défouloir
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    images humour peut-être déjà mise ? Empty images humour peut-être déjà mise ?

    Message par provence26 Dim 31 Jan - 17:33

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    images humour peut-être déjà mise ? Empty citations d'auteurs

    Message par provence26 Dim 31 Jan - 17:34




    Citations d'auteurs



    • Quand la mathématique se trompe, c'est que tu t'es gouré
    • Deux choses sont infinies : l'univers et la bêtise humaine, en ce qui concerne l'univers, je n'ai pas acquis la certitude absolue.
    Albert Einstein

    • Il ne faut pas désespérer des imbéciles, avec un peu d'entraînement on peut en faire des militaires.
    Pierre Desproges

    • Il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis, c'est ce que j'ai toujours dit.
    Jacques Chirac

    • Je méprise profondément ceux qui aiment marcher en rangs sur une musique : ce ne peut être que par erreur qu'ils ont reçu un cerveau, la moelle épinière leur suffirait amplement.
    Albert Einstein

    • Je ne dors pas longtemps, mais je dors vite.
    Albert Einstein

    • Je ne pense jamais au futur. Il vient bien assez tôt.
    Albert Einstein

    • Je suis aveugle, mais on trouve toujours plus malheureux que soi... J'aurais pu être noir.
    Ray Charles

    • La première partie de notre vie est gâchée par nos parents et la seconde par nos enfants.
    Clarence Darrow

    • La théorie, c'est quand on sait tout et que rien ne fonctionne. La pratique, c'est quand tout fonctionne et que personne ne sait pourquoi. Ici, nous avons réuni théorie et pratique : Rien ne fonctionne... et personne ne sait pourquoi !
    Albert Einstein

    • Le métier de croque-mort n'a aucun avenir. Les clients ne sont pas fidèles.
    Leon-Paul Fargue

    • Le premier homme qui est mort a du être drôlement surpris.
    George Wolinski

    • L'imagination est plus importante que le savoir.
    Albert Einstein

    • Mozart était tellement précoce qu'à 35 ans il était déjà mort...
    Pierre Desproges

    • On devrait toujours être amoureux : voilà pourquoi on ne devrait jamais se marier.
    Oscar Wilde

    • Quand j'entends discourir des cons au restaurant, je suis affligé, mais je me console en songeant qu'ils pourraient être à ma table.
    Frédéric Dard

    • Il y a des gens que j'aime et que je traite de cons, mais il n'y a pas de cons auxquels je dis que je les aime.
    Frédéric Dard

    • Si tous les cons volaient, il ferait nuit !
    Frédéric Dard

    • Le bon sens c'est ce qui permet d'être écouté quand vous n'êtes pas intelligent.
    Frédéric Dard

    • Quand on s'est connu, ma femme et moi, on était tellement timides tous les deux qu'on osait pas se regarder. Maintenant on ne peut plus se voir.
    Raymond Devos

    • Quand un diplomate dit "Oui", cela signifie "Peut-être". Quand il dit "Peut-être", cela veut dire "Non". Et quand il dit "Non", ce n'est pas un diplomate.
    H. L. Mencken

    • Si le gouvernement créait un impôt sur la connerie, il serait tout de suite autosuffisant.
    Jean Yanne

    • Si tu es athée c'est que tu es de mauvaise foi.
    Frédéric Dard

    • Une fois que vous avez réussi à faire rire les gens, ils vous écoutent, et la, vous pouvez leur dire n'importe quoi.
    Herb Gardner
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    images humour peut-être déjà mise ? Empty sur l'écume du silence elle est arrivée

    Message par provence26 Dim 31 Jan - 17:36




    Sur l'écume du silence elle est arrivée.



    Nul n'a senti sa présence,
    si ce n'est le vent qui a cueilli son parfum de sel sur le sable brûlant.
    La plage se souvient du chant de son pas,
    si léger, si ténu dans cette immensité blanche.
    Personne n'avait encore osé s'aventurer là,
    peut-être par manque d'insouciance.
    Mais elle, elle avance dans l'infinie transparence,
    attirée par ce point qui danse sous l'horizon.

    Sur la grève, elle marche,
    attentive aux plis du drapé sculptés par l'océan.
    Parfois ils s'érigent en étraves de sable
    qu'elle franchit en bondissant.

    Ses cheveux, ivres de vent, roulent à chaque mouvement,
    du creux de ses hanches au galbe de ses épaules,
    pour aller inonder les contours parfaits de sa poitrine
    avant de se lover sur son ventre immaculé.

    La nature lui a fait grâce de ce duvet sauvage
    qui abonde généreusement au delta fertile des rivières souterraines,
    parce qu'elle n'a rien à cacher,
    vierge de tout ce que la pensée humaine peut inventer
    pour se soustraire à l'innocence dont elle croit devoir se défendre.

    Le soleil distille son or au creuset du couchant.
    Elle s'est étendue sur le sable,
    invitant chaque nuance à teinter les eaux pures de son corps transparent.

    Elle aime explorer ainsi les matières subtiles
    que sécrète l'univers, découvrant par elle-même
    les richesses insoupçonnées qui circulent dans son sang.

    Doucement elle s'étire au rythme de l'eau,
    respirant l'aigue-marine qui baigne son corps.

    Peu à peu elle se nimbe de turquoise translucide
    et dans la lumière intemporelle, se lève,
    savourant l'encre irisée dont elle s'imprègne.

    D'une empreinte naissante ses pas incrustent le sable cristallin.

    Dans l'azur du ciel, elle se fond.
    Sa peau se nacre d'un bleu saphir
    dont le velouté fait chanter les ocres dorés du rivage.

    Ses yeux dansent à l'unisson des mélodies
    qui prennent naissance entre son pas et le sable.

    De la lumière dorée
    elle tisse sa chair
    comme soie damassée
    cueillie au cœur de l'univers
    dont la moire se mire
    dans les reflets sans fond de l'outremer.

    De sa voix, elle file une trame
    dont les harmoniques libèrent la chaîne
    et au point d'orgue,
    brode les accords en terre majeure
    d'une pavane en plein ciel.

    Là où se recueille l’écume,
    son corps chante d'extase.

    Reposant sur le rivage,
    elle s'auréole des ors du sable
    dont la blondeur transparaît
    sous le bleu évanescent.

    Peu à peu l'eau lustrale estompe
    l'éclat de ses gemmes marines.
    Sa peau puise sa force à la silice
    où déjà miroite la topaze.

    Elle se lève, sève rayonnante de chair
    dont l'essence enivre l'air
    de ses fleurs musquées
    et s'abandonne à l'eau
    qui vénère la naissance de celle
    qui va nourrir le monde des temps nouveaux.

    Les flots entrouvrent leurs lèvres,
    dévoilant le calice qu'ils abritent
    pour cueillir ce lys chrysalide.
    Ils retiennent leur souffle
    face à l'immanence de sa beauté.

    Déjà ensemble ils ne sont qu'un,
    conscients de la délitescence imminente.

    Sur l'orient, elle pose son regard
    tandis que se rapproche le point sous l'horizon.

    De sa main elle lui fait signe,
    l'invitant à la rejoindre.
    Et le petit point, de sa nageoire blanche, fend la toile liquide de l'océan.

    Dans la turquoise elle s'immerge
    jusques aux reins.

    La peau d'ivoire du cétacé s'accorde
    à sa quintessence immaculée.
    Par la pensée ils échangent les notes fondamentales enfantées par la création.

    Dans les brumes virginales,
    deux autres dauphins sont arrivés,
    traçant de leurs sillages
    les lignes filigranées du périmètre sacré.

    Maintenant qu'il a pris corps,
    elle plonge dans ce triangle
    où elle se fond.

    Sur elle les eaux se referment.

    Le vent se pose sur la mer.
    L'onde retient son souffle.
    L'astre du jour immobilise son vol.
    Le temps suspend sa course.

    Guidée par les dauphins,
    elle voyage dans la spirale lactée
    des mémoires d'outre-terre,
    là où la lumière peu à peu se densifie
    au point ultime de l'incandescence.

    Bien au-delà des éruptions solaires,
    elle pénètre l'épaisse matière
    au sein de laquelle sont enchâssées
    les sphères précieuses
    qui tournent sur elles-mêmes,
    animées par le souffle de l'éternité.

    Des astres de toutes couleurs gravitent
    dans le silence de ce monde sidéral.
    Parmi eux il en est un dont les terres d'ocre
    contiennent des océans d'outremer.

    Grâce aux dauphins elle s'en approche.
    Ils créent dans la densité cosmique
    une onde dans laquelle elle évolue sans peine.
    Son corps prend la forme de cette planète
    qu'elle entoure maintenant de sa transparence matérielle
    irisée d'ocres d'or et de bleus d'argent.

    Les trois dauphins recréent autour d’elle le triangle sacré,
    tandis que la planète respire en elle,
    épousant sa subtile quintessence,
    recevant ce cinquième corps qui l’accorde aux octaves majeures de l’univers.

    Comme endormie après un long hiver,
    la Terre se réveille à une conscience suprême.

    Ses enfants entrouvrent leurs calices
    pour recueillir cette rosée nouvelle
    issue de la lumière fusionnelle
    de l’or et de l’argent.

    Leurs mémoires se déversent
    dans la mer de l’oubli.

    Cataractes sacrées aux effluves d’écume,
    engendrées par les hommes assoiffés d’innocence.

    Sables désertés porteurs d’humus,
    où s’éveillent les graines engourdies de sommeil.

    Sous le soleil nouveau,
    leurs ailes se déploient
    et s’élancent dans le ciel dévoilé
    de la Terre renaissante.

    À l’abri des regards, le soleil poursuit sa course,
    tissant de lumière nos étoffes à venir.

    Sur le velouté de sa peau,
    il dépose l’essence solaire,
    savourant à l’avance son intime parfum,
    tandis que les dauphins gravent
    leur sillage dans l’or liquide de cet espace souverain.

    Dans l’astre pur elle s’est immergée,
    afin d’y accueillir le cœur de l’humanité.
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    images humour peut-être déjà mise ? Empty le conte des empreintes

    Message par provence26 Dim 31 Jan - 17:37

    Le conte des empreintes



    Depuis presque cent ans, le vieil homme marchait.
    Il avait traversé l’enfance, la jeunesse, mille joies et douleurs, mille espoirs et fatigues.
    Des femmes, des enfants, des pays, des soleils peuplaient encore sa mémoire. Il les avait aimés.

    Ils étaient maintenant derrière lui, lointains, presque effacés.
    Aucun ne l’avait suivi jusqu’à ce bout de monde où il était parvenu.

    Il était seul désormais face au vaste océan.

    Au bord des vagues il fit halte et se retourna.
    Sur le sable qui se perdait dans les brumes infinies, il vit alors l’empreinte de ses pas.
    Chacun était un jour de sa longue existence.
    Il les reconnut tous, les trébuchements, les passes difficiles,
    les détours et les marches heureuses, les pas pesants des jours où l’accablaient des peines.
    Il les compta. Pas un ne manquait. Il se souvint, sourit au chemin de sa vie.

    Comme il se détournait pour entrer dans l’eau sombre qui mouillait ses sandales, il hésitât soudain.
    Il lui avait semblé voir à côté de ses pas quelque chose d’étrange.
    À nouveau, il regarda. En vérité, il n’avait pas cheminé seul.

    D’autres traces, tout au long de sa route, allaient auprès des siennes. Il s’étonna.
    Il n’avait aucun souvenir d’une présence aussi proche et fidèle.
    Il se demanda qui l’avait accompagné.

    Une voix familière et pourtant sans visage lui répondit : “C’est moi”.

    Il reconnut son propre ancêtre,
    le premier père de la longue lignée d’hommes qui lui avaient donné la vie, celui que l’on appelait Dieu.
    Il se souvint qu’à l’instant de sa naissance ce Père de tous les pères lui avait promis de ne jamais l’abandonner.
    Il sentit dans son cœur monter une allégresse ancienne et pourtant neuve.
    Il n’en avait jamais éprouvé de semblable depuis l’enfance.

    Il regarda encore. Alors, de loin en loin, il vit le long ruban d’empreintes parallèles plus étroit, plus ténu.
    Certains jours de sa vie, la trace était unique.
    Il se souvint de ces jours. Comment les aurait-il oubliés ?
    C’étaient les plus terribles, les plus désespérés.
    Au souvenir de ces heures misérables entre toutes où il avait pensé qu’il n’y avait de pitié ni au ciel ni sur terre,
    il se sentit soudain amer, mélancolique.

    “Vois ces jours de malheur, dit-il j’ai marché seul.
    Où étais-tu, Seigneur quand je pleurais sur ton absence ?”

    “Mon fils, mon bien-aimé, lui répondit la voix, ces traces solitaires sont celles de mes pas.
    Ces jours où tu croyais cheminer en aveugle, abandonné de tous, j’étais là, sur ta route.
    Ces jours où tu pleurais sur mon absence, je te portais.
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    images humour peut-être déjà mise ? Empty nobles Paysans du monde

    Message par provence26 Dim 31 Jan - 17:37





    Nobles paysans du monde





    A vous… nobles paysans du monde

    à vous… nobles paysans du monde

    à vous…les sculpteurs de nos si beaux paysages.

    Aujourd’hui…

    … une terre malade
    … une terre à l’agonie
    … une planète fatiguée

    Aujourd’hui…

    des peuples découragés,
    des peuples affamés d’Espoir,
    … affamés de Vérité,
    ... assoiffés de Bonheur.

    à vous… nobles paysans du monde
    re-levez vos cœurs !

    Aujourd’hui…

    nos destins sont entre vos mains rugueuses et votre courage

    Aujourd’hui…

    un cadeau vous est offert pour relever la tête
    … regagner votre liberté
    … retrouver votre dignité

    Voici un Trésor pour nous tous
    un Trésor pour guérir notre terre qui n’en peut plus de nos abus.

    A vous… paysans du monde
    … petit monde… au pouvoir si grand

    Aujourd’hui…

    le BRF arrive pour vous libérer des entraves.
    Aujourd’hui…
    vous avez enfin le pouvoir de dire NON
    à ce qui nous détruit et nous empoisonne.

    Today… the dream is becoming true

    Yes !...
    .
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    images humour peut-être déjà mise ? Empty c'est tout mignon

    Message par provence26 Dim 31 Jan - 17:41

    ah les enfants !!!!!!!! images humour peut-être déjà mise ? Vk39utmxp7

    Sujet : C'est tout mignon et si véridique parfois







    C'est évident pour une maman!!!!!



    Un jour ma mère n’étant pas à la maison, mon père s’occupait de moi…


    J’avais peut-être 2 ans et demi à l’époque. Quelqu’un m’avait offert un petit service à thé qui était devenu mon jouet favori.


    Papa était dans le living écoutant le journal de 20 heures lorsque je lui apportai une petite tasse de thé, qui en fait, était juste de l’eau.


    Après plusieurs tasses, et félicitations pour de si délicieuses tasses de thé, Maman rentra à la maison.


    Papa lui fit patienter dans le living pour qu’elle puisse me voir lui apporter une tasse de thé, car il trouvait cela tellement mignon ! Maman attendis donc et j’arrivai du hall avec une tasse de thé pour mon Papa… qu’elle observa … !


    Puis elle dit : (Ce que seule une mère pouvait savoir)


    « T’es tu déjà rendu compte que le seul endroit à sa portée pour se fournir en eau se trouve dans les toilettes ? »
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    images humour peut-être déjà mise ? Empty légende..

    Message par provence26 Dim 31 Jan - 17:43

    Mandrin


    L'histoire. - Louis Mandrin, chef d'une troupe de contrebandiers, vint en Gévaudan en 1754. Il contraignit les entreposeurs des tabacs de Mende à lui acheter de nombreux ballots de cette herbe à Nicot, qu'il avait au préalable soustraits aux mêmes entreposeurs ou leurs confrères du Velay. Plusieurs fois arrêté, réussissant toujours à s'évader, ouvrant les prisons, relâchant les prisonniers qui venaient grossir sa troupe, il fut enfin arrêté et conduit à Valence où, le 28 mai 1755, il fut roué vif.



    La Légende veut qu'à Mende le célèbre contrebandier ait habité la maison Oziol, rue d'Aigues Passes, la maison dont la façade abrite la Pieta du XVIe siècle. Là il aurait caché un fabuleux trésor qui n'a jamais été découvert





    Mythologie


    Gargantua

    Les mythes de quelques lieux-dits, liées à sa présence présumée.

    C'est dans la plus ancienne des légendes populaires que François Rabelais puisa son inspiration pour composer son immortel chef-d'oeuvre Gargantua.
    Semant les montagnes, détournant les vallées à sa guise, Gargantua, selon la tradition locale, visita nos contrées. Et sa légende court encore au long de la vallée du Tarn et dans la haute-vallée de l'Allier.

    ..A l'Esquino d'Ase. "Curant ses sabots Gargantua laissa tomber les détritus qu'ils contenaient et qui vinrent former " l'Es quino d'Ase", commune des Bondons, arête rocheuse - Echine d'Âne - composée de deux mamelons isolés l'un de l'autre, surplombant les montagnes d'alentour de plus de 300 mètres...
    Cord et Viré, "La Lozère, Causses, Gorges du Tarn"Paris, Masson, 1900

    ...A Grizac. "Gargantua venant des Causses posa l'un de ses pieds, chaussés de sabots, sur le tertre qui domine Grizac- commune du Pont-de-Montvert - et l'autre sur un sommet qui, à 5 km de là, s'élève près du village de Ventajols aux environs de Florac.
    Le géant qui portait la fameuse pierre plantée - le menhir de Grizac - s'en débarrassa en la rejetant avec force dans le sol où elle se ficha, et où elle devait servir de repère pour ses futurs exploits. Ce repère est actuellement utilisé par les voyageurs pour suivre leur route durant les périodes de neige".

    "Le sol du pays de Grizac est granitique mais comporte par places des îlots de calcaire, dans lesquels les habitants de Grizac cultivent des lentilles renommées. Ces dépôts sont dus à Gargantua qui, en traversant le pays, a laissé dans les empreintes de ses pas la terre calcaire dont ses sabots s'étaient chargés en passant sur le Causse.
    Saintyves, "Corpus du folklore préhistorique" et Louis et Lapierre, "La pierre plantée de Grizac".

    ... A Bédouès
    "Emb'un faguet Chaumeto, en l'altre l'Empesou
    En dous faisses faguet e la Cha e lous Chausses
    A Louzero pourtet dech ou doutge bouos faisses...
    Un jour qu'abio bien set, en dabalen den nal
    Un pe soubre Chaumeto et l'altre al Picheyral
    Bers lou Tam si courbet per beurre une gloupado,
    De rounzes, de bouissous, une miolo cargado
    Gasabo l'aigo abal quond Iou Géant benget :
    Sons se douta de res tout bous endabalet,
    La miolo, Ious bouissous, lou bas, aimai la cordo :
    - M'es abis, sous diguet, qu'ai begut une buordo.

    C. Turc, dans "Armanac de Louzero", 1899,

    . ...Dans les Gorges du Tarn. "Gargantua vint par Florac et se plaignit de n 'avoir pas trouvé dans les Cévennes une pierre pour jeter à un chien... Arrivé à Molines, le massif de Rocheblave lui fit plaisir, il se dérida, jeta un regard de satisfaction sur les longues et sveltes colonnettes qui se détachent de la roche, choisit la plus belle... la détacha du sol par une pression du pouce sur le collet, la prit dans la main par le gros bout et en traça dans l'air deux ou trois fois le moulinet pour s'assurer des bonnes conditions de son arme : "

    Un peu courte et un peu légère, voyons si ça tient". Et comme l'on fait d'une lame de Damas dont on veut éprouver la trempe, il l'appuya de la pointe sur le sol et pressa... Au lieu de fléchir, comme l'acier, le monolithe rigide pénétra dans le sol, s'enfonça dans la montagne... Quand il le retira victorieux de l'épreuve, il y avait à la place une belle caverne qu'on appelle aujourd'hui la "Grotte de Rocheblave"...

    Arrivé à' Sainte Enimie, c'était pour Gargantua le bout du monde il ne pouvait faire un pas sans heurter quelque arête des épaules ou de la tête. "Sortons de ce trou", dit le géant .. et prestement par un mouvement allongé de bas en haut il passa une jambe il par dessus la corniche de la Beaume et se trouva sur le Causse de Sauveterre".

    Éveillés en sursaut... par cet insolite lever de soleil "cailles, perdreaux, bécasses, lièvres et lapins détalent au plus vite" "Dormez en paix.... ce n'est pas de vous qu'il s'agit, c'est aujourd'hui vendredi...
    Tenez-vous bien messieurs les poissons !" et vite un pied sur Cauvel, l'autre sur la Bourgarié, le pêcheur se baisse sur ses genoux les accote solidement l'un au Concabre, l'autre au-dessous de Ventajou

    Le sol garde encore la double empreinte de cette génuflexion et les ravins de la Mine et de Dolan n'ont pas d'autre origine - Le géant se penche alors horizontalement sur l'abîme et s'arc-boute de la main gauche au Piton de Montcamp.. projette son torse en avant... et de sa main restée libre farfouille activement dans les profondeurs de la rivière"

    Du promontoire du Pin.. il eut en perspective Pougnadoire, le passage de l'Escalette, le château de la Caze et mit en note sur son carnet de voyage "Si le châtelain avait fait sa maison pour les hommes et non pour des fourmis, je lui pousserais une visite"..

    .. A Cauquenas il voulut donner un coup d'oeil à La Malène, se pencha par-dessus les Gorges pour regarder et ne vit rien ; du bout de son bâton il creusa une rigole qui est le ravin du Mazel pour ouvrir un passage à la vue, il n'y vit pas davantage : les maisons apeurées étaient blotties sous les rochers..."

    .. Au Point-Sublime, près de Marouch, il tomba en extase...

    "Quand il fut arrivé à Saint-Rome... il faisait nuit et il avait faim...D'une enjàmbée il franchit la vallée et se trouve au Viala ; en deux pas, il est au Mas-Buisson. Debout sur la cîme, il se hisse sur la pointe des pieds, s'étire et s'allonge, tend le bras dans le vide au-dessus de sa tête et finit par décrocher une étoile, la pique au bout de son bâton - depuis : Roc-Aiguille - "et la pose en guise de chandelier au Pas-de-Souci"..

    D'abord il s'y prit mal... Les roches détachées de leur base par la pression, roulaient en meutes désordonnées sur les pentes et formaient, au point qu'on a appelé depuis le Pas-de-Souci, d'énormes entassements".

    D'autres vous diront peut-être qu'il le fit à dessein pour former un barrage * Il fallait s'y prendre d'autre sorte...
    A un moment sous le choc des rochers qui roulaient des hauteurs, Roc-Aiguille eut des nutations peu tranquillisantes, et la flamme de son sommet oscillait comme une chandelle sous le vent...
    * Cord et Vire', op.

    Le pêcheur ingénieux, délicatement... parmi les roches voisines, prend la plus compacte (on l'a appelée depuis Roche-Sourde), la pose avec précaution au pied de son phare pour en consolider les bases... et procède dans les formes à la pêche au flambeau (on dirait aujourd'hui à la luminade).

    D'un premier mouvement, il allonge le bras du côté de La Croze, des Destrechs à l'Escaliou, balaie de la main le fond de la rivière, et de ses doigts, comme d'un rateau, ramène gravier et rochers, cailloux et poissons jusqu'en deçà du Dougaou. Entre cette borne et le massif d'en face, il glisse un fort pavé qu'il pose de champ... Le cours de la rivière fut arrêté;; au-dessus, les eaux refluèrent vers La Malène ; au dessus, le lit du Tam fut à sec... De tout le menu fretin, Gargantua prit, dans le creux de sa main, trois on quatre fois trois ou quatre quintaux, seulement pour y goûter et s'en passer l'envie. Puis, sans rien dédaigner, il prit tout, rafla tout... Il fit tant et si bien que plusieurs espèces furent coin- piètement exterminées... Quand il avait fait une prise, il se redressait à demi... et rejetait sa capture... dans la grande conque de Con d'Orribats.

    Du promontoire du Pin.. il eut en perspective Pougnadoire, le passage de l'Escalette, le château de la Caze et mit en note sur son carnet de voyage "Si le châtelain avait fait sa maison pour les hommes et non pour des fourmis, je lui pousserais une visite"..

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    Message par provence26 Dim 31 Jan - 17:44

    Le Drac

    Nous sommes en plein merveilleux, et la croyance au Drac, Dracounet est très répandue.

    Esprit malin, rusé, ennemi de l'humanité, il s'apparente dans bien des circonstances à Gripet, le Diable...




    Le Drac au Pas-de-Souci

    Sainte Enimie s'était établie à Burle dans une région jusque-là païenne. Drac ou Satan en était fort contrarié et, souvent, se servant des avens dont est parsemé le Causse pour sortir de l'Enfer, il venait persécuter les nonnes du monastère fondé par la Sainte.
    Enimie, comprenant d'où venait le désordre, obtint de Dieu le pouvoir d'enchaîner Ie démon s'il s'introduisait au couvent. Surpris un jour, Drac s'échappa pourtant et se mit à fuir le long du Tarn. La sainte se lança à sa poursuite à travers ces affreux rochers. Elle fut longue et fatiguante cette course.

    Au cirque des Baumes, Saint Ilère était dans sa grotte en prière, le diable se fit petit en passant sous cette retraite et le saint était plongé dans une telle oraison qu'il ne vit rien. Haletante et épuisée, Enimie s'arrêta. Le démon lui échappait, car il touchait au gouffre du Tarn et allait y plonger pour gagner de là ses enfers. Elle s 'écria : "A mon secours, montagne arrête-le ". Tous les énormes rochers s'élancent alors sur l'ennemi. Très fort et très leste, le démon subit sans s'arrêter l'avalanche des menus rocs. Son pied touchait déjà le bord du gouffre quand l'effroyable masse de la Sourde lui tomba dessus. La roche Aiguille, gênée dans sa descente par sa grande taille, était encore à mi-montagne : "As.tu besoin de moi, ma sœur, cria--t-elle à la Sourde?" "C'est inutile, je le tiens bien ! ".
    La sainte vit le diable pris ; elle fit un geste et tous ces rocs s'arrêtèrent dans le moment, gardant leur position. Drac put se dégager et regagner son ténébreux royaume malgré le poids énorme de la Sourde. Dans sa rage impuissante, il griffa la base du rocher et depuis lors - jusqu'à une inondation de 1875 - sa main sanglante est restée empreinte sur la pierre.retour ...




    Légendes et Pèlerinages

    Notre-Dame-de-Quézac

    Il y 'avait à Quézac un pèlerinage renommé à la Vierge. Il existe toujours aujourd'hui pour tout le diocèse le jour de la Nativité de la Vierge, 8 septembre.
    L'origine de cette dévotion est miraculeuse : "Dans la première partie du onzième siècle vivait à Quézac un agriculteur du nom de Jacques Deleuze. Un jour qu'il labourait son champ il n'est pas peu surpris de voir tout à coup ses bœufs s'arrêter et refuser obstinément d'avancer.Il les ramène en arrière, leur fait tracer un nouveau sillon.Arrivés au même point, encore les bœufs s'arrêtent et rien ne peut les faire aller plus avant.

    Jaques, frappé de cet événement en parla au curé et aux notables. On décida de creuser le sol au lieu marqué, ce qui amena la découverte d'une statue de la Très Sainte-Vierge. L'image fut aussitôt portee à l'église paroissiale mais le lendemain la statue n'y était plus.
    Elle était retournée à l'endroit même où on l'avait découverte la veille... Marie voulait être honorée au lieu de découverte. On y bâtit l'église sous le vocable de la Nativité de la Vierge....".

    Abbé Solanet "Histoire de Notre-Dame de Quézac", Mende, Pauc 1903

    .
    Au lac Saint-Andeol

    - Jusqu'au milieu du siècle dernier, le lac Saint-Andéol fut l'objet d'un culte superstitieux que signalait déjà au VI me siècle de notre ère Grégoire de Tours.
    Les foules s'y rendaient en masse le jour de la Sainte-Epine - deuxième dimanche de juillet - et jetaient, dans les eaux du lac pour apaiser les dieux du lac et préserver leurs récoltes de la grêle, des objets précieux ou des produits de la terre.

    ".. Sur une montagne du territoire gabalitain du nom d'Hélanus est un grand lac où à une époque déterminé une multitude de campagnards sous forme de libations au lac offrent du linge, des pans d'étoffe en usage pour les costumes d'homme ; quelques-uns y jettent des toisons de laine ; un grand nombre de gâteaux de cire ou du pain et chacun selon ses facultés des pièces de monnaie. - -

    Ils arrivaient sur des chars portant avec eux leur breuvage et leur nourriture, égorgeaient des animaux et leur festin durait trois jours. Au quatrième, quand ils se disposaient à partir, éclatait une tempête accompagnée de tonnerres et de violents éclairs et, telle était la violence de la pluie et de la grêle de pierres qui tombaient sur eux, qu'à grand peine chacun estimait y pouvoir échapper.
    Ce fait se renouvelait tous. les ans... Ces excès se perpétuaient depuis de longs siècles... "

    Abbé Solanet "Vie de Saint Hilaire, évêque de Mende", Semaine Relig., 1903. U. Pontier, Lozère Nouvelle, 7-21 août 1960


    Malgré les exhortations de l'évêque de Mende Hilaire qui éleva une chapelle en ce lieu à l'honneur d'Hilaire de Poitiers, le peuple converti au christianisme n'en continua pas moins pendant plus de treize siècles à se rendre aux bords du lac.
    On disait que le lac Saint-Andéol attirait les orages et la grêle (*), et qu'en jetant ce qu'on avait de plus précieux dans ses eaux on atténuait son influence néfaste.

    * Th. Roussel "Projet d'enquête sur la gréle dans la Lozère et de l'influence présumée des lacs d'Aubrac, en particulier du lac Saint-Andéol in Bull. Soc. Loz., 1858, pp. 276-289.retour ...





    Légendes médiévales


    Castelbouc

    Le Père Louvreleul cite au début du 18 me siècle dans ses " Mémoires historiques sur le pays de Gévaudan " Castelbouc parmi les sept merveilles du Gévaudan, grâce à une vaste grotte au milieu d'une chaîne d'autres rochers, dont on fit un four si grand et si vaste "qu'avant qu'on en ait fait le tour, le pain qu'on y met est déjà cuit"(p.127) .
    Une autre version de l'histoire, bien plus marrante est celle du poète Louis Jourdan qui a embelli cette légende dans son petit recueil "Aux Gorges du Tarn" (Paris, Lemerre, 1894).
    Pour un poète, la légende était facile à construire,
    Castelbouc : château du bouc.

    " Alors tous s'en allaient : rois, évêques, barons
    Gueux des communes, serfs de la glêbe, larrons
    Malandrins, tous, la Croix Blanche entre les épaules Pêle-mêle...

    Seul du haut de sa tour qu'un grand roc dresse anxieux
    Surplombant au-dessus d'une bourgade agreste
    Quand la troupe passa Raymond *cria "je reste"...
    Moi le haubert m'étouffe et le casque m 'assomme...

    Une honte le prit d'être inutile, seul
    En son castel ainsi qu'un ours en sa tanière
    Et le cœur débordant de sève printanière
    Il descendit au bourg tapi sous le rocher
    Or les femmes voyant leur seigneur approcher
    L'entourèrent disant "Ah ! que tristes nous sommes
    Filles sans nos galants, épouses sans nos hommes
    Que mornes sont les jours, que longue sont les nuits !"

    Le cœur du banneret mollit comme une cire...
    Oui dit-il de vos maux je connais le remède
    Je vous consolerai toutes si le ciel m'aide...
    Et le Castel passa lieu de pèlerinage......

    Une vieille lui dit : "Cela finira mal
    A l'user de la sorte on crève l'animal I .."

    - O Vieille, fit Raymond, à peine le festin
    Commence et tu voudrais que je lève la table?...

    Mais la meilleure chose est de peu de durée
    Et ce régal trop court ne fut qu'une curée
    Où la femme croqua jusqu'au dernier lambeau...
    Pauvre Raymond ! Un soir hélas, comme un flambeau
    Qui jette en expirant une plus vive flamme,
    Dans un effort suprême et doux, il rendit l'âme.

    Son cadavre fut mis en terre sans le prêtre.
    Et la vieille conta qu'elle avait vu paraître
    La nuit suivante, sur le roc où le manoir
    S'élève, un animal étrange, velu, noir
    Un grand bouc qui poussait des bêlements infâmes
    Dardait vers la bourgade où reposaient les femmes
    L'éclat de son regard fixe et concupiscent...
    Et la vieille ajouta : "C'est l'âme de Raymond"...

    Depuis lors on entend, la nuit, sur ces sommets
    Où le donjon crevé porte au front des ramures,
    Un bêlement suivi par d'étranges murmures.
    Et les veuves, songeant aux veuves de jadis,
    Se signent et tout bas disent : "De profundis".retour ...

    * le seigneur



    La légende des Barons du Gévaudan

    "Un jeune homme d'honnête condition, originaire de Mende, prit envie d'aller à Paris pour y trouver meilleure fortune. Il fut envoyé à la Cour du Roi de Hongrie. Il remplit sa mission avec tant de zèle qu'il devint le confident du roi. Ses entrées au Palais royal lui ouvrirent le cœur de la fille unique du roi. Mais de ce mariage il n'en fallait parler, l'héritière du trône de Hongrie ne peut épouser un berger du Gévaudan.

    L'infortuné prétendant n'eut d'autre ressource que d'enlever celle qu'il aimait. Persuadé de la noble extraction de son amant, la jeune fille ramassa, certain soir, bijoux, bagues et joyaux et se retirant dans sa chambre sous prétexte de dévotion pour éloigner la sollicitude encombrante des serviteurs, sortit en secret et rejoignit le lieu du rendez-vous dès la nuit venue. Le jeune homme l'attendait et chevauchant sans arrêt amena sa fiancée clandestine en Gévaudan.

    Ils se mirent en ménage, et eurent sept enfants mâles..
    Mais les ressources manquèrent rapidement, force fut aux jeunes époux de mettre très tôt leurs trois aînés en apprentissage. Le premier fut destiné à être charpentier, le second maçon, le troisième tourneur..

    Le Roi de Hongrie recherchait sa fille. Il pensa que le jeune homme qui avait disparu en même temps que celle-ci, pouvait bien être l'auteur du rapt. Il fit route vers le Gévaudan. Dès qu'il eût connaissance de l'arrivée du Roi, le jeune homme prit la fuite et se retira dans un nid d'aigle à la cime d'un rocher escarpé. Mais le hasard voulut que deux capitaines de la garde royale fussent logés dans sa maison.

    La princesse, de peur d'être reconnue, ne se montrait point. Le roi l'apprit et voulut connaître si cette femme avait sujet de se plaindre de ses deux capitaines. Il la fit appeler devant lui. La jeune femme obéit et reconnaissant le roi son père implora à ses genoux humblement pardon. Le roi pardonna et sa fille et son gendre. Les enfants lui furent présentés, les trois aînés avec leurs outils : le charpentier avec une hache, le maçon un marteau, le tourneur un tour...

    Le roi ne voulut point retourner en Hongrie, il abandonna ses titres et acheta le pays de Gévaudan qu'il fit ériger en comté. La couronne comtale fut pour son gendre, il se réserva l'évêché. A la mort du comte, l'évêque retira l'évêché et le comté pour lui, laissant les sept baronnies aux fils du comte. Pour cette raison, le premier des barons du Gévaudan porte dans ses armoiries une hache, c'est le baron d'Hacher (Apchier), le second un marteau pour couper les pierres, le baron de Peyre, le troisième une tour, le baron du Tournel. Les quatre autres : Randon, Canilhac, Cénaret, Florac prirent le nom de la terre qui leur était dévolue.. ."

    Ainsi, d'après la légende, la huitième baronnie du Gévaudan, celle de Mercoeur, dont les limites s'étendaient à l'Auvergue, serait d'institution plus récente (51)

    D'après Catel : "Mémoires de l'histoire de Languedoc" liv. 3. reproduit dans Ann. Loz., 1884.retour ...




    La Dame de Séjas


    ....La tradition populaire rapporte l'implacable vengeance d'un seigneur de Séjas - château situé dans la commune de Montrodat près du chemin qui mène à La Grange - contre sa femme convaincue d'adultère. Ce seigneur ayant été persuadé au retour d'un long voyage de l'infidélité de son épouse, en fut si irrité qu'il résolut de venger cet outrage par la mort du séducteur.
    En attendant que le moment fut propice, il fit lier et garrotter la malheureuse et sans autre forme de procès la fit précipiter du haut d'un énorme rocher qui, depuis, se nomme le Rocher de Madame et qui se trouve situé sur le petit sentier allant de Séjas à Montrodat.

    D'après Denisy "Notice sur le canton de Marvejols", Issoire, Caffard, 1878, p. 189.retour ...


    Les Faucons du baron de Cénaret

    Le seigneur de Cénaret, près de Barjac, aimait beaucoup la chasse aux faucons. Un jour il organisa avec les seigneurs voisins une chasse générale.
    Pendant que tous ripaillaient, un énorme faucon vint enlever sous les yeux des convives la petite fille du baron qui jouait sur la terrasse du château. On repéra l'endroit où le rapace avait déposé l'enfant et il fut bien malaisé de l'atteindre et de le sauver.

    J.Barbot, "Contes lozériens", p. 92. R. de Saboulin-Bollena "Légende de Cénaret" in Bull Mythologie Franc, juillet sept. 1984 p. 27.30retour ...




    les Fantômes du Tournel

    Le château du Tournel, dont les ruines imposantes dominent la haute vallée du Lot, garde encore bien des secrets. Elles vous inviteront à évoquer la triste légende de Yolande et d'Aymeri

    Le Seigneur du Tournel allant guerroyer au service du roi, prit avec lui son page Aymeri, laissant au château Gilette, l'épouse fidèle et Yolande sa belle suivante promise au page. Aymeri revint seul au château annonçant la mort du chevalier. Aymeri délaissa Yolande et voulut épouser Gilette ; folle de douleur, la fiancée délaissée, jurant de se venger, arracha, au cours du festin, la dague à poignée d'or du traître et la plongea dans le cœur du parjure puis de la lame sanglante se frappa à son tour. Le lendemain, des messagers rapportèrent que le baron avait en fait été tué par son page qui devait expier son forfait de leurs mains.
    Il était trop tard... mais Gilette, folle de rage, fit pendre le cadavre d'Aymeri qui, de mémoire d'homme, se balança longtemps au gibet du château
    Dr Barbot

    C'était du temps où les guerres de religion partageaient en deux camps hostiles les gens du Gévaudan. Les protestants s'étaient emparé du château du Tournel, chassant les défenseurs et les hommes du village.
    Seules les femmes avaient obtenu de rester dans leur maison. Elles se présentèrent toutes un jour à la même heure aux portes du château, prétextant que c'était jour de lessive. Elles furent admises à pénétrer dans l'enceinte et prirent tout le linge sale qu'elles trouvèrent comptant, ce faisant, le nombre des soldats et remarquant l'endroit et le moment où la garde se prenait.
    Elles descendirent à la rivière, lavèrent puis étendirent au soleil tout le linge et le soir elles remontèrent au château. La lourde porte s'entr'ouvrit. Mais au même instant, les soldats du parti adverse, prévenus par les lavandières, cachés dans tous les recoins, se précipitèrent à l'intérieur du château, firent grand carnage d'ennemis et hissèrent sur la plus haute tour l'étendard du baron.retour ...

    M. Massador, ancien maire de Saint-Julien-du-Tournel, 1970.
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    Message par provence26 Dim 31 Jan - 17:46

    bonsoir mes tres chers amis (ies) il se peut que j'ai déjà tout mis ici car je viens de retrouver dans mes dossiers au cas ou excusez moi ,c'est la vieillesses qui répépille amicalement
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    Message par Jean-pierre Mar 2 Fév - 1:15

    Pas de soucis Simone de toutes manière même si elles ont déjà été mise ça ne fait pas de mal de les voir à nouveau car elles sont marantes.

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