Prévu par la loi de finances à 112,335 millions d'euros, le budget 2009 de l'Elysée a dégagé un excédent d'un peu plus de 222.000 euros, à 112,113 millions. Le premier président de la Cour des comptes, l'ex-député PS Didier Migaud a estimé devant la presse que ce résultat «témoigne d'une gestion soucieuse du bon emploi des deniers publics».
Etabli à 112,6 millions d'euros, «le total des charges n'a que très peu augmenté de 2009 sur 2008», a également noté Didier Migaud.
Frais de traiteurs et factures alimentaires en baisse
Au titre de ses satisfactions, le premier président de la Cour a relevé «des avancées notables» par rapport au rapport présenté il y a un an, le premier jamais réalisé sur des services de la présidence. Ce rapport avait notamment révélé des dépenses trop importantes en matière de sondages.
Parmi les avancées, le lancement d'un appel d'offres a permis de réduire «de l'ordre de 30%» des frais de traiteurs de la «garden party» 2009, de réduire de «l'ordre de 10%» les factures de produits alimentaires, selon le rapport.
Et surtout, la Cour a enregistré une baisse de 45% des dépenses consacrées aux études et sondages, après la régularisation qui a suivi ses observations l'an dernier sur les conditions des enquêtes d'opinion commandées au cabinet de conseil de l'ex-journaliste et proche de Nicolas Sarkozy, Patrick Buisson.
Les déplacements ont coûté 19,7 millions d'euros
Enfin un satisfecit pour l'Elysée, dans une période qui en est avare. Un rapport de la Cour des comptes publié jeudi note que la présidence a réalisé des «progrès sensibles» dans l'exécution de son budget 2009. Mieux : celui-ci dégage un solde excédentaire. Cependant, la Cour des comptes juge que des économies étaient possibles, notamment sur les déplacements présidentiels
Dans sa livraison 2009, la Cour relève toutefois que des «économies paraissent encore pouvoir être dégagées» sur les déplacements présidentiels, qui ont représenté une charge de 19,7 millions d'euros en 2009, soit 18% du budget total de la présidence.
Les magistrats de la rue Cambon épinglent notamment les «coûts de plus en plus élevés» de la «médiatisation des déplacements du président», qui ont plus que doublé de 2008 à 2009, ainsi que les dépenses engagées «dans la préparation des voyages».
Le directeur de cabinet de la présidence, Christian Frémon,t s'est réjoui jeudi de la tonalité du rapport de la Cour.
Le Parisien
Etabli à 112,6 millions d'euros, «le total des charges n'a que très peu augmenté de 2009 sur 2008», a également noté Didier Migaud.
Frais de traiteurs et factures alimentaires en baisse
Au titre de ses satisfactions, le premier président de la Cour a relevé «des avancées notables» par rapport au rapport présenté il y a un an, le premier jamais réalisé sur des services de la présidence. Ce rapport avait notamment révélé des dépenses trop importantes en matière de sondages.
Parmi les avancées, le lancement d'un appel d'offres a permis de réduire «de l'ordre de 30%» des frais de traiteurs de la «garden party» 2009, de réduire de «l'ordre de 10%» les factures de produits alimentaires, selon le rapport.
Et surtout, la Cour a enregistré une baisse de 45% des dépenses consacrées aux études et sondages, après la régularisation qui a suivi ses observations l'an dernier sur les conditions des enquêtes d'opinion commandées au cabinet de conseil de l'ex-journaliste et proche de Nicolas Sarkozy, Patrick Buisson.
Les déplacements ont coûté 19,7 millions d'euros
Enfin un satisfecit pour l'Elysée, dans une période qui en est avare. Un rapport de la Cour des comptes publié jeudi note que la présidence a réalisé des «progrès sensibles» dans l'exécution de son budget 2009. Mieux : celui-ci dégage un solde excédentaire. Cependant, la Cour des comptes juge que des économies étaient possibles, notamment sur les déplacements présidentiels
Dans sa livraison 2009, la Cour relève toutefois que des «économies paraissent encore pouvoir être dégagées» sur les déplacements présidentiels, qui ont représenté une charge de 19,7 millions d'euros en 2009, soit 18% du budget total de la présidence.
Les magistrats de la rue Cambon épinglent notamment les «coûts de plus en plus élevés» de la «médiatisation des déplacements du président», qui ont plus que doublé de 2008 à 2009, ainsi que les dépenses engagées «dans la préparation des voyages».
Le directeur de cabinet de la présidence, Christian Frémon,t s'est réjoui jeudi de la tonalité du rapport de la Cour.
Le Parisien
Eh ben avec le prix de ces voyages ont aurait pu donner a manger a pas mal de gens aux restos du coeur ou autres dans le besoin !!