Les médecins ont beau prescrire la pilule, le nombre d’IVG (interruption volontaire de grossesse) ne diminue pas. C’est la conclusion du rapport de l’Inspection générale des affaires sociales (Igas) qui sera rendu aujourd’hui à la ministre de la Santé, Roselyne Bachelot, et que «le Parisien» - «Aujourd'hui en France» dévoile en exclusivité.
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Les mesures annoncées par Bachelot
Les points faibles pointés par le rapport
Journée ordinaire dans un centre d'IVG
Des pilules qui ne sont pas remboursées
Chaque année, on comptabilise près de 200 000 avortements, dont au moins la moitié sur des femmes sous contraception. Comment expliquer ce paradoxe ? Par des accidents de « parcours contraceptif », souvent liés à un manque d’information. « La première visite chez un gynécologue est primordiale, affirme Béatrice Guigues, praticienne à Caen, membre du Collège national des gynécologues et obstétriciens français (CNGOF). Nous mettons en place une check-list pointant toutes les questions à aborder durant cette consultation, comme la prise des comprimés à heure fixe, que faire si on en a oublié un, etc. »
Par ailleurs, le recours à la pilule du lendemain, disponible sans ordonnance et gratuitement en pharmacie pour les mineurs, reste faible, notamment en province, où le « pharmacien » est souvent le voisin ou l’ami des parents.
Les centres d’IGV fréquentés par des femmes âgées de 17 à 47 ans
Pour changer la donne, le rapport préconise notamment « un accès gratuit et confidentiel des jeunes au conseil et à la délivrance des produits contraceptifs, en s’inspirant des expériences menées en région ». Sans la nommer, les inspecteurs de l’Igas évoquent l’expérience du Pass contraception menée en Poitou-Charentes par la présidente PS de région Ségolène Royal, une proposition que les socialistes ont décidé de défendre à l’occasion des élections régionales.
Mais ces erreurs de parcours ne touchent pas seulement les plus jeunes. Les centres d’IGV sont fréquentés par des femmes âgées de 17 à 47 ans. Et pour ces dernières, le manque d’information n’est pas en cause. « Après 35 ans, lorsqu’on a des enfants, un travail et que l’on se sent un peu débordée, la pilule que l’on doit prendre tous les soirs n’est peut-être pas le meilleur moyen de ne pas tomber enceinte », souligne Béatrice Guigues. C’est pourquoi l’Igas préconise de promouvoir les méthodes qui offrent une meilleure observance, comme le stérilet ou l’implant.
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Chaque année, on comptabilise près de 200 000 avortements, dont au moins la moitié sur des femmes sous contraception. Comment expliquer ce paradoxe ? Par des accidents de « parcours contraceptif », souvent liés à un manque d’information. « La première visite chez un gynécologue est primordiale, affirme Béatrice Guigues, praticienne à Caen, membre du Collège national des gynécologues et obstétriciens français (CNGOF). Nous mettons en place une check-list pointant toutes les questions à aborder durant cette consultation, comme la prise des comprimés à heure fixe, que faire si on en a oublié un, etc. »
Par ailleurs, le recours à la pilule du lendemain, disponible sans ordonnance et gratuitement en pharmacie pour les mineurs, reste faible, notamment en province, où le « pharmacien » est souvent le voisin ou l’ami des parents.
Les centres d’IGV fréquentés par des femmes âgées de 17 à 47 ans
Pour changer la donne, le rapport préconise notamment « un accès gratuit et confidentiel des jeunes au conseil et à la délivrance des produits contraceptifs, en s’inspirant des expériences menées en région ». Sans la nommer, les inspecteurs de l’Igas évoquent l’expérience du Pass contraception menée en Poitou-Charentes par la présidente PS de région Ségolène Royal, une proposition que les socialistes ont décidé de défendre à l’occasion des élections régionales.
Mais ces erreurs de parcours ne touchent pas seulement les plus jeunes. Les centres d’IGV sont fréquentés par des femmes âgées de 17 à 47 ans. Et pour ces dernières, le manque d’information n’est pas en cause. « Après 35 ans, lorsqu’on a des enfants, un travail et que l’on se sent un peu débordée, la pilule que l’on doit prendre tous les soirs n’est peut-être pas le meilleur moyen de ne pas tomber enceinte », souligne Béatrice Guigues. C’est pourquoi l’Igas préconise de promouvoir les méthodes qui offrent une meilleure observance, comme le stérilet ou l’implant.
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Le Parisien
Pilule, stérilet, condom ,ligature des trompes, vasectomie les moyens sont quand même nombreux selon les âges et la vie !!!
Ségoléne avait eu une bonne idée aussi mais les parents devraient aussi parler de sexualité avec leurs enfants comme on parle du beau
temps ! Une IVG est toujours traumatisante et surement pas la bonne solution !
Ségoléne avait eu une bonne idée aussi mais les parents devraient aussi parler de sexualité avec leurs enfants comme on parle du beau
temps ! Une IVG est toujours traumatisante et surement pas la bonne solution !