Suivant la voie ouverte par l’Etat qui envisage d’imposer dès 2012 une taxe aux poids lourds sur les autoroutes sans péage et, par extension, sur certaines voies départementales, le conseil général doit donner cet après-midi * son avis sur ce premier rapport. Ce sera sans doute un « oui, mais… »
« Nous avons été consultés par l’Etat sur le périmètre du réseau à taxer », explique-t-on au conseil général du Val-de-Marne.
« En plus de l’autoroute A 86 qui pourrait être taxée, comme la D 86 et la D 4, nous avons obtenu que soit taxée la D 1, et tout ou partie des D5 et D 7. Mais nous souhaitons que le réseau à soumettre à taxation soit beaucoup plus étendu sur le département» (voir carte).
Ainsi, les poids lourds de plus de 3,5 t pourraient payer entre 2,5 et 20 centimes du kilomètre sur ces voies précitées, mais au département, on estime « que la vision nationale n’est pas très adaptée à la réalité du terrain départemental » et « qu’il ne faut pas que cette redevance ramène les poids lourds sous les fenêtres des habitants ». Aussi, au total, ce serait près de 200 km de réseau départemental routier que le conseil général verrait imposés.
Face à ce sujet sensible, et en amont du vote de cet après-midi, Jacques JP Martin, président du groupe d’opposition Majorité présidentielle, regroupera ses troupes, partagées sur l’opportunité d’une telle taxe : « Il y a ceux attachés au respect des engagements pris dans le cadre du Grenelle », précise-t-il. « Et ceux qui estiment que dans le contexte économique actuel, cette éco-taxe pourrait créer des problèmes à ceux qui travaillent dans la logistique des transports. Ce sera mis en débat. »
Dans sa délibération, Christian Favier, président du conseil général, va aussi rappeler la nécessité « de la révision périodique du réseau taxé, de l’utilisation de la technologie satellitaire (NDLR : pour la gestion des flux des poids lourds alors équipés pour leur repérage), et de la modulation du montant de la taxe ». Enfin, le département souhaite le respect de la « logique vertueuse de cette taxe » ( plus d’1 milliard d’euros au niveau national) dont la part départementale « devrait être consacrée en priorité au développement des transports alternatifs de marchandises, sur les réseaux ferré et fluvial. »
*La séance du conseil général se tient cet après-midi à 15 heures, à l’hôtel du département 21-29, avenue du Général- de Gaulle à Créteil. Egalement à l’ordre du jour, le revenu de solidarité active et sa mise en œuvre en Val-de-Marne, la Charte des collèges pour demain ou encore les subventions de fonctionnement 2010 dans le domaine culturel.
Le Parisien
« Nous avons été consultés par l’Etat sur le périmètre du réseau à taxer », explique-t-on au conseil général du Val-de-Marne.
« En plus de l’autoroute A 86 qui pourrait être taxée, comme la D 86 et la D 4, nous avons obtenu que soit taxée la D 1, et tout ou partie des D5 et D 7. Mais nous souhaitons que le réseau à soumettre à taxation soit beaucoup plus étendu sur le département» (voir carte).
Ainsi, les poids lourds de plus de 3,5 t pourraient payer entre 2,5 et 20 centimes du kilomètre sur ces voies précitées, mais au département, on estime « que la vision nationale n’est pas très adaptée à la réalité du terrain départemental » et « qu’il ne faut pas que cette redevance ramène les poids lourds sous les fenêtres des habitants ». Aussi, au total, ce serait près de 200 km de réseau départemental routier que le conseil général verrait imposés.
Face à ce sujet sensible, et en amont du vote de cet après-midi, Jacques JP Martin, président du groupe d’opposition Majorité présidentielle, regroupera ses troupes, partagées sur l’opportunité d’une telle taxe : « Il y a ceux attachés au respect des engagements pris dans le cadre du Grenelle », précise-t-il. « Et ceux qui estiment que dans le contexte économique actuel, cette éco-taxe pourrait créer des problèmes à ceux qui travaillent dans la logistique des transports. Ce sera mis en débat. »
Dans sa délibération, Christian Favier, président du conseil général, va aussi rappeler la nécessité « de la révision périodique du réseau taxé, de l’utilisation de la technologie satellitaire (NDLR : pour la gestion des flux des poids lourds alors équipés pour leur repérage), et de la modulation du montant de la taxe ». Enfin, le département souhaite le respect de la « logique vertueuse de cette taxe » ( plus d’1 milliard d’euros au niveau national) dont la part départementale « devrait être consacrée en priorité au développement des transports alternatifs de marchandises, sur les réseaux ferré et fluvial. »
*La séance du conseil général se tient cet après-midi à 15 heures, à l’hôtel du département 21-29, avenue du Général- de Gaulle à Créteil. Egalement à l’ordre du jour, le revenu de solidarité active et sa mise en œuvre en Val-de-Marne, la Charte des collèges pour demain ou encore les subventions de fonctionnement 2010 dans le domaine culturel.
Le Parisien