Interdiction de l'apéro saucisson et pinard ?????????????

En fait, dès lors qu’une communauté, qu’elle quelle soit, a privatisé un
tronçon de l’espace public, cela devient un acquis auquel on ne peut
plus toucher. Dire non, pas ça et pas comme ça, relève aussitôt de la
provocation. Il faut se taire, s’écraser, la boucler. Il n’est que de
voir les réactions d’hystéries, dans les deux camps, pour s’en
inquiéter.

Jusqu’à nouvel ordre, le vin rouge et le saucisson
sont des emblèmes inaliénables de la laïcité républicaine. Cela peut
paraître ridicule et dérisoire à première vue, mais ces valeurs-là ne
sont pas négociables, car si nous cédons sur celles-là, demain, nous
serons peut-être amenés à céder sur d’autres et à effacer des frontons
de la République les trois mots qui n’auront plus l’heur de plaire à des
citoyens s’étant un jour estimés victime de la Liberté, de l’Egalité et
de la Fraternité pour lesquelles sont tombés, non seulement nos pères,
mais aussi ceux de ceux qui prient dans les rues de Paris et de
Marseille.

Le journal extrémiste Riposte laïque

Environ 800 personnes ont répondu à l'appel d'organisations parmi lesquelles des groupuscules d'extrême droite comme « Le bloc identitaire » vendredi soir pour l'apéro « saucisson et pinard », place de l'Etoile. La manifestation - initialement prévue dans le XVIIIe arrondissement de Paris - avait été interdite par la préfecture en raison du trouble à l'ordre public qu'elle risquait de provoquer.

Présenté comme «festif» par ses organisateurs, le regroupement - très surveillé par les forces de l'ordre pour éviter tout débordement - s'est transformé en manifestation contre « l'islamisation de la France ». Saucissons à la main, bérets vissés sur la tête, les participants se sont réunis derrière une banderole qui proclamait : «18 Juin Résistance».

Au milieu de la foule, des organisations féministes et laïques cotoyaient des militants d'extrême droite et des supporteurs du PSG, membres du Kop de Boulogne. «Les gens qui manifestent ici ne le font pas pour les mêmes raisons», a regretté une militante féministe disant craindre un amalgame entre un «juste combat» pour les droits des femmes ou la laïcité et les thèses de l'extrême droite.

Cet «apéro saucisson et pinard» a fait des émules puisque d'autres événements similaires ont été lancés dans d'autres villes de France. Prévu à Lyon dans le quartier multiethnique de la Guillotière, l'apéro «rosette et pinard» a finalement été annulé.

Nous l’avouons, nous n’en menions pas trop large, avant ce rassemblement du 18 juin, à 19 heures, avenue des Champs-Elysées, devant la plaque commémorant la manifestation de 2000 étudiants, le 11 novembre 1940, marchant sur l’Etoile, malgré l’interdiction des autorités.

Nous savions que grâce à notre initiative apéro saucisson-pinard, nous avions gagné une première bataille médiatique, perçant le mur du silence sur les scandaleuses prières musulmanes illégales du quartier de Barbès.

Mais nous partions un peu à l’aventure, même si des rencontres avec différents organisateurs avaient planifié les choses, et pris toutes les précautions pour éviter toute provocation.

Nous savions que toute la journée, la majorité des médias avait mis en avant le seul Bloc Identitaire (quel publicité pour eux) et amalgamé cette initiative, soutenue par plus de vingt associations fort diverses, à une provocation d’extrême droite.

Nous avions lu que certains journalistes n’hésitaient pas à classer Riposte Laïque comme un site d’extrême droite, montrant une absence de déontologie professionnelle qui ne nous surprend plus. Nous n’en apprécions que davantage Eric Zemmour, et n’en méprisons que plus tous les Nicolas Domenach qui peuplent les rédactions.

https://www.youtube.com/watch ?v=N0oyxxc_zIA

Eh bien, nous avions tort d’être inquiets. Nous n’espérions pas un tel succès. La préfecture de police a annoncé 800 personnes, généralement, les organisateurs annoncent le double. Nous nous contenterons de dire qu’à notre avis, il y avait un millier de personnes.

Ce qui marquait était le décalage entre les délires médiatiques, qui ne voulaient y voir qu’un rassemblement de nazillons crânes rasés, et la réalité.

Il y avait toutes les générations représentées. Des hommes autant que des femmes. Des personnes de toutes les origines. Des participants dont certains avaient un parcours fort différents. Des organisations qui connaissaient leurs différences idéologiques, souvent très fortes.

Certains étaient venus de Marseille, de Toulon, de Nice, de Besançon, de Lyon, pour soutenir cette initiative.

Nous avons eu la surprise et le plaisir de faire la connaissance de Myriam Picard, cette jeune femme qui, avec son bébé dans les bras, ne doit la vie qu’à l’intervention de la Bac de Perpignan.

http://www.ripostelaique.com/Interview-de-Myriam-Picard.html

Pourtant, et cela était le pari de l’initiative, toutes avaient envie, de manière symbolique, pour le 70e anniversaire de l’appel du 18 juin, d’oublier, le temps de cette initiative, ces différences. Ils avaient envie de se rassembler avec ce qui les rassemblait : leur refus de voir notre pays continuer à s’islamiser, et la volonté de réveiller les consciences.

Vous écouterez, dès que nous aurons des vidéos exploitables, les trois orateurs de ce rassemblement, Fabrice Robert (Bloc Identitaire), Christine Tasin (Résistance Républicaine) et Pierre Cassen (Riposte Laïque) exprimer, chacun avec leurs mots, le message qu’ils avaient envie de délivrer.