Le nuage de cendres émises par le volcan islandais Eyjafjöll continue à faire à nouveau des siennes. Quatre aéroports espagnols sont fermés, deux aux Canaries et deux autres en Andalousie. Au Maroc, le trafic aérien est suspendu dans onze aéroports. Il est toujours impossible de décoller ou d'atterrir sur les archipels des Açores et de Madère.
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Un danger pour les réacteurs
Par ailleurs, la France et l'Italie vont travailler main dans la main pour l'évaluation des risques
Au Maroc, mardi soir, onze aéroports ont été fermés. Le trafic aérien a été suspendu à Rabat, Casablanca, Tanger, Tétouan, Essaouira, Agadir, Tan-Tan et Guelmim (sud), Fès (centre), Al Hoceima et Nador (nord-est). Il était susceptible de reprendre ce mercredi à 8 heures.
Au Portugal, le pape est bien arrivé, mardi matin, à Lisbonne pour une visite de quatre jours. Plus de 280 vols ont été annulés. A Faro (sud), fermé depuis lundi soir, le trafic aérien a repris à 23 heures. Les vols restent toujours suspendus sur les archipels des Açores et de Madère.
En Espagne, 1 138 vols ont été annulés et quatre aéroports espagnols restaient fermés à 21 heures mardi soir : Fuerteventura, La Palma (Canaries), Jerez et Grenade (Andalousie). Les restrictions de survol, imposées entre 20 000 et 35 000 pieds, ont été levées, permettant à l'aéroport de Madrid de retrouver sa «pleine capacité».
Coopération franco-italienne. La DGAC, la Direction générale de l'aviation civile française,et l'Enac, l'autorité de l'aviation civile italienne, vont coordonner leurs évaluations. «L'Enac pourra croiser ces données avec celles de l'autorité de l'aviation civile française pour s'orienter de manière plus précise au niveau des décisions qu'elle sera appelée éventuellement à prendre», a expliqué le ministre italien des Transports.
Les vols transatlantiques reprennent en Arabie Saoudite. La compagnie aérienne nationale Saudi Airlines a annoncé mardi la reprise de ses liaisons avec les Etats-Unis. Un vol Washington-Jeddah prévu mardi devait décoller après une amélioration des conditions sur la zone de survol.
Le volcan islandais Eyjafjöll a recommencé depuis jeudi dernier à cracher d'importantes quantités de cendres mais depuis, son activité s'est progressivement réduite. Son éruption avait paralysé le trafic aérien en Europe pendant près d'une semaine à la mi-avril. Les particules émises peuvent endommager le bon fonctionnement des avions en vol, ce qui conduit les autorités à interdire les vols par précaution.
LE PARISIEN