Une seule lecture par chambre, soit la procédure accélérée ? Ou bien deux lectures, soit la procédure normale ? Le débat a beaucoup agité les rangs de la majorité ces derniers jours. François Fillon aurait tranché et n'envisagerait pas de forcer le passage pour faire adopter par le Parlement le projet de loi interdisant le port du voile islamique intégral, qui sera examiné en conseil des ministres le 19 mai.
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Le mari violent obligeait son épouse à porter le voile
Le premier ministre recevait jeudi soir Xavier Bertrand, secrétaire général de l'UMP, Jean-François Copé et Gérard Larcher, respectivement présidents des groupes UMP à l'Assemblée et au Sénat, et Michèle Alliot-Marie, ministre de la Justice. Selon l'entourage d'un des participants à cette entrevue, le texte suivra la procédure normale avec pour objectif d'obtenir un vote conforme entre l'Assemblée nationale et le Sénat dès la première lecture. Ce qui équivaudrait de fait à une adoption définitive du texte aussi rapide qu'une procédure d'urgence. Selon une autre source UMP, la loi pourrait être votée en septembre et promulguée dans la foulée.
Les hommes qui forceraient leurs compagnes à se recouvrir du niqab, ou voile intégral, pourraient donc dès lors être sanctionnés. En revanche, pour les femmes qui contreviendraient à l'interdiction une période de «médiation» de six mois au maximum suivrait l'entrée en vigueur de la loi. Cette médiation pourrait relever des mairies ou des autorités musulmanes, même si ces modalités n'apparaîtront pas dans le texte de loi.
En misant sur un vote conforme assemblée-sénat, François Fillon tente de satisfaire toutes les parties de sa majorité. Si Bernard Accoyer et Gérard Larcher plaidaient pour la procédure normale, d'autres souhaitaient un examen en urgence, comme le porte-parole adjoint de l'UMP Dominique Pailé. Jean-François Copé souhaitait, lui, une période de six mois de pédagogie avant l'application effective des sanctions, tandis que Xavier Bertrand plaidait pour une entrée en vigueur immédiate et complète.
Devant les sénateurs mardi, Nicolas Sarkozy avait lui insisté sur la nécessité d'aller vite sur ce sujet, estimant selon plusieurs participants qu'«un an de débat suffisait».
La position officielle du PS est le refus d'un texte d'interdiction générale, même si elle ne fait pas l'unanimité parmi les élus socialistes, à l'exemple du député de l'Essonne Manuel Valls.
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Le premier ministre recevait jeudi soir Xavier Bertrand, secrétaire général de l'UMP, Jean-François Copé et Gérard Larcher, respectivement présidents des groupes UMP à l'Assemblée et au Sénat, et Michèle Alliot-Marie, ministre de la Justice. Selon l'entourage d'un des participants à cette entrevue, le texte suivra la procédure normale avec pour objectif d'obtenir un vote conforme entre l'Assemblée nationale et le Sénat dès la première lecture. Ce qui équivaudrait de fait à une adoption définitive du texte aussi rapide qu'une procédure d'urgence. Selon une autre source UMP, la loi pourrait être votée en septembre et promulguée dans la foulée.
Les hommes qui forceraient leurs compagnes à se recouvrir du niqab, ou voile intégral, pourraient donc dès lors être sanctionnés. En revanche, pour les femmes qui contreviendraient à l'interdiction une période de «médiation» de six mois au maximum suivrait l'entrée en vigueur de la loi. Cette médiation pourrait relever des mairies ou des autorités musulmanes, même si ces modalités n'apparaîtront pas dans le texte de loi.
En misant sur un vote conforme assemblée-sénat, François Fillon tente de satisfaire toutes les parties de sa majorité. Si Bernard Accoyer et Gérard Larcher plaidaient pour la procédure normale, d'autres souhaitaient un examen en urgence, comme le porte-parole adjoint de l'UMP Dominique Pailé. Jean-François Copé souhaitait, lui, une période de six mois de pédagogie avant l'application effective des sanctions, tandis que Xavier Bertrand plaidait pour une entrée en vigueur immédiate et complète.
Devant les sénateurs mardi, Nicolas Sarkozy avait lui insisté sur la nécessité d'aller vite sur ce sujet, estimant selon plusieurs participants qu'«un an de débat suffisait».
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Le Parisien
C'est bien dans notre réputation ça ! Trop réfléchir avant d'agir et dans 5 ans on en sera au même point a moins que d'ici là les élections nous réservent une grande surprise ..................... Pour une fois Nicolas avait raison ..fallait agir VITE !
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