Un maçon meurtrier présumé, deux cadavres, une greffière en hôpital psychiatrique: non, ce n'est pas une nouvelle série télé.
Jacques Maire, 54 ans, condamné à vingt ans de réclusion criminelle par la cour d'assises des Vosges, le 26 octobre 2006, pour le meurtre de deux jeunes femmes, est ressorti libre hier matin de la maison d'arrêt d'Epinal. Il était accusé d'avoir enlevé et tué Odile Busset en 1983, puis Nelly Haderer en 1987. La Cour de cassation a annulé cette condamnation car le procès-verbal des débats n'avait pas été signé par la greffière, admise en hôpital psychiatrique à l'issue du procès.
"C'est un choc de le savoir libre... Pour moi, il ne fait aucun doute que Jacques Maire est bien l'assassin de ma fille", déclare Simone Busset, 78 ans dans le Parisien. Je n'ai jamais eu de doutes sur la culpabilité de cet homme. Je redoute de le croiser dans la région."
Imbroglio judiciaire
L'enquête sur Jacques Maire a longtemps erré. Il aura fallu quatorze ans à la justice pour le mettre en cause après la disparition d'Odile Busset, 21 ans, en 1983 à Saint-Nicolas-de-Port. En 2004, Jacques Maire avait déjà été condamné à quinze ans de réclusion pour l'enlèvement et le meurtre d'Odile Busset, mais avait été acquitté pour celui de Nelly Haderer. Il avait fait appel de ce verdict avant de comparaître libre après une décision de la chambre de l'instruction de Nancy à nouveau en octobre 2006.
Jacques Maire devra comparaître devant la cour d'assises de Metz l'année prochaine. Un procès que ce maçon assure attendre "sereinement". "Je n'ai rien à me reprocher", déclare-t-il au quotidien parisien.
Post , le 14/09/2007
Jacques Maire, 54 ans, condamné à vingt ans de réclusion criminelle par la cour d'assises des Vosges, le 26 octobre 2006, pour le meurtre de deux jeunes femmes, est ressorti libre hier matin de la maison d'arrêt d'Epinal. Il était accusé d'avoir enlevé et tué Odile Busset en 1983, puis Nelly Haderer en 1987. La Cour de cassation a annulé cette condamnation car le procès-verbal des débats n'avait pas été signé par la greffière, admise en hôpital psychiatrique à l'issue du procès.
"C'est un choc de le savoir libre... Pour moi, il ne fait aucun doute que Jacques Maire est bien l'assassin de ma fille", déclare Simone Busset, 78 ans dans le Parisien. Je n'ai jamais eu de doutes sur la culpabilité de cet homme. Je redoute de le croiser dans la région."
Imbroglio judiciaire
L'enquête sur Jacques Maire a longtemps erré. Il aura fallu quatorze ans à la justice pour le mettre en cause après la disparition d'Odile Busset, 21 ans, en 1983 à Saint-Nicolas-de-Port. En 2004, Jacques Maire avait déjà été condamné à quinze ans de réclusion pour l'enlèvement et le meurtre d'Odile Busset, mais avait été acquitté pour celui de Nelly Haderer. Il avait fait appel de ce verdict avant de comparaître libre après une décision de la chambre de l'instruction de Nancy à nouveau en octobre 2006.
Jacques Maire devra comparaître devant la cour d'assises de Metz l'année prochaine. Un procès que ce maçon assure attendre "sereinement". "Je n'ai rien à me reprocher", déclare-t-il au quotidien parisien.
Post , le 14/09/2007