Désavoué un préft donne sa démission !

L'épilogue heureux de cette jeune marocaine sans papiers, Najlae Lhimer, expulsée à Rabat, puis revenue en fanfare à l'aéroport d'Orly, ne plait pas à tout le monde. A commencer par le préfet du Centre, Bernard Fragneau.


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Video : La joie de Najlae, de retour en France
Selon le JDD, le haut-fonctionnaire de 58 ans, visiblement froissé dans cette affaire, ne veut plus exercer sa fonction à Orléans (Loiret). Il a même été jusqu'à demander à quitter son poste «au plus vite». Du jamais-vu !

L'homme à l'imposante moustache poivre et sel, un «atypique» au caractère bien trempé, dit-on parmi ses proches, n'aurait pas apprécié d'être «désavoué» par Nicolas Sarkozy. Le président de la République, manoeuvre électorale ou pas, avait demandé le retour immédiat de la jeune lycéenne sur le territoire français, le 8 mars dernier. Un véritable camouflet pour Bernard Fragneau, qui avait bataillé ferme pour que Najlae soit reconduite à la frontière. Réseau éducation sans frontières, qui soutenait la jeune lycéenne, raconte au JDD comment le préfet «leur opposait une fin de non-recevoir (...) levant les yeux au ciel, l'air particulièrement agacé».
Le 20 février, Najlae Lhimer, 19 ans, s'était rendue à la gendarmerie de Château-Renard (Loiret) pour porter plainte pour maltraitance contre son frère, mais elle avait été placée en garde à vue et immédiatement expulsée de France car elle faisait l'objet d'une obligation de quitter le territoire français remontant au 24 novembre 2009.
Dans une lettre envoyée au ministère de l'Intérieur, le préfet, piqué au vif par le retour soudain de Najlae, a donc demandé à être relevé de ses fonctions. Du coup, du côté de la place Beauvau, c'est le malaise. Le préfet du Centre va devoir être remplacé au plus vite. Le JDD évoque la possibilité d'une nouvelle nomination dès mercredi prochain, décidée, selon les dires d'un porte-parole du ministère, «en Conseil des ministres». Quant à Bernard Fragneau, il paraît peu probable qu'il soit réaffecté ailleurs.
Jointe par le parisien.fr, la préfecture n'a pas souhaité faire de commentaire. Idem au ministère de l'Intérieur

Le Parisien

Il a le courage de ces convictions ce qui est appréciable mais il n'est pas au dessus du président qui peut accorder une grâce de part son statut.

Si les juges avaient fait la même chose lorsqu'on amnistie les petits délits il n'y aurait plus beaucoup de juge en fonction.

D'autre part, je te rappelle que le retour de cette jeune marocaine n'est qu'une anticipation sur une loi qui va être votée concernant les jeunes femmes battues qui sont en situation irrégulière.

Et ça aussi c'est une loi à lui que ses prédécesseurs n'ont pas songer à faire.

n'est pas au dessus du président qui peut accorder une grâce de part son statut

Amen !!!!!!!!!!!! Mais ce Président arrive au ras des pâquerettes JP !!!! On est TOUS au dessus

Une position que tu affectionnes

Un préfet devrait connaitre la hiérarchie et s'y conformer.

Ceci dit je comprends et j'approuve son geste, il est en désaccord il demande à être remplacé c'est tout à fait normal.

Une position que tu affectionnes

Pas plus qu'une autre !!!!

il est en désaccord il demande à être remplacé c'est tout à fait normal

Mais enfin il n'a fait qu'appliquer la loi ??? C'est un comble ca !! Bosser avec un guignol qui change d'avis quand ça l'arrange !!
C'etait un coup de sa part a cause des élections pardi !!!! GRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRR

Lors des amnisties aussi les juges avaient appliqué la loi ou les flics quand il avaient mis des PV et qu'un Président faisait un décret d'amnistie pour la Juillet.

Ils n'ont pas tous démission pour autant.

Le préfet à appliqué la loi, en cela il a bien agit le président en décide autrement il se conforme aux ordres de son supérieur hiérarchique ou il démissionne.

C'est ce qu'il a fait, pour moi il a agit en fonction de ses convictions et il a bien fait mais il n'était pas obligé et il n'était pas sanctionné ni désavoué directement.