GERER voilà un mot qui commence à me donner de l'urticaire
Ok quand mon banquier m'explique que je dois gérer mes comptes , je passe une écriture en débit, une en crédit, 20 en débit, aie! je gère moins mais je comprends.
Après il m'explique que je dois gérer les imprévus là deux solutions:
- je prévois l'imprévu (la machine à laver qui me laisse tomber, le chomage, mes problèmes de santé, ma retraite...) et dans ce cas, pardon , ce n'est plus de l'imprévu. Mais en bonne élève je décode son langage qui signifie: ouvrez un compte épargne, prenez une assurance..
- c'est vraiment un imprévu et je me débrouille comme je peux
Bon cet exemple est light, je gère
mais quand on me parle de GERER LA SITUATION OU LA CRISE
déjà au départ ça veut dire qu'une grosse tuile m'est tombée dessus
et là, désolée, mais je vis la situation avec mes tripes
je passe pas une opération comptable
Soit je me liquéfie, soit j'ai l'adrénaline qui afflue,
je m'effondre ou/et je RE-AGIS
Quand c'est un politique :jocolor: qui gère la crise, il cherche une solution pour nous faire avaler la pilule en continuant à nous prendre pour des cons, tout en faisant comme si nous étions pris en considération
ET L'APOTHEOSE : GERER SON TEMPS
Au boulot j'ai pas le choix, j'ai 35 heures pour faire le boulot que je faisais en 39 donc je gère la pile dossiers, les fax, les mails, le téléphone, et même la pause pipi, le grignotage... et on s'étonne que je devienne raleuse
mais mon temps libre, pitié laissez moi prendre le temps comme il vient.
Je veux continuer à m'arrêter dire bonjour à un(e) voisin(e) que je croise, je veux échanger quelques mots avec mes commerçants de quartier, ne pas râler quand devant moi la boulangère demande de ses nouvelles à une vieille dame pour qui se sera peut-être le seul dialogue de la journée, je veux pouvoir flaner si j'en ai envie, m'activer si au contraire j'ai la forme, je veux être disponible pour l'imprévu, pour la visite amicale, pour le repas improvisé entre amis, ou pour les amis de mes enfants,
Ok quand mon banquier m'explique que je dois gérer mes comptes , je passe une écriture en débit, une en crédit, 20 en débit, aie! je gère moins mais je comprends.
Après il m'explique que je dois gérer les imprévus là deux solutions:
- je prévois l'imprévu (la machine à laver qui me laisse tomber, le chomage, mes problèmes de santé, ma retraite...) et dans ce cas, pardon , ce n'est plus de l'imprévu. Mais en bonne élève je décode son langage qui signifie: ouvrez un compte épargne, prenez une assurance..
- c'est vraiment un imprévu et je me débrouille comme je peux
Bon cet exemple est light, je gère
mais quand on me parle de GERER LA SITUATION OU LA CRISE
déjà au départ ça veut dire qu'une grosse tuile m'est tombée dessus
et là, désolée, mais je vis la situation avec mes tripes
je passe pas une opération comptable
Soit je me liquéfie, soit j'ai l'adrénaline qui afflue,
je m'effondre ou/et je RE-AGIS
Quand c'est un politique :jocolor: qui gère la crise, il cherche une solution pour nous faire avaler la pilule en continuant à nous prendre pour des cons, tout en faisant comme si nous étions pris en considération
ET L'APOTHEOSE : GERER SON TEMPS
Au boulot j'ai pas le choix, j'ai 35 heures pour faire le boulot que je faisais en 39 donc je gère la pile dossiers, les fax, les mails, le téléphone, et même la pause pipi, le grignotage... et on s'étonne que je devienne raleuse
mais mon temps libre, pitié laissez moi prendre le temps comme il vient.
Je veux continuer à m'arrêter dire bonjour à un(e) voisin(e) que je croise, je veux échanger quelques mots avec mes commerçants de quartier, ne pas râler quand devant moi la boulangère demande de ses nouvelles à une vieille dame pour qui se sera peut-être le seul dialogue de la journée, je veux pouvoir flaner si j'en ai envie, m'activer si au contraire j'ai la forme, je veux être disponible pour l'imprévu, pour la visite amicale, pour le repas improvisé entre amis, ou pour les amis de mes enfants,
JE VEUX VIVRE MA VIE
avec ses hauts et ses bas, avec son soleil et ses nuages
je ne veux pas devenir la comptable de ma vie
et même quand j'en fais le bilan, je veux "revivre" les bons moments, quant aux mauvais je les relis et j'essaye de faire en sorte que ceux qui dépendent de moi ne se reproduisent pas, en tout cas qu'ils n'aient pas les mêmes conséquences... mais je ne veux pas aseptiser ce que je ressens car même être triste ou avoir de la peine c'est
VIVRE
avec ses hauts et ses bas, avec son soleil et ses nuages
je ne veux pas devenir la comptable de ma vie
et même quand j'en fais le bilan, je veux "revivre" les bons moments, quant aux mauvais je les relis et j'essaye de faire en sorte que ceux qui dépendent de moi ne se reproduisent pas, en tout cas qu'ils n'aient pas les mêmes conséquences... mais je ne veux pas aseptiser ce que je ressens car même être triste ou avoir de la peine c'est
VIVRE