Et si les recettes pour faire durer son couple n’étaient pas à chercher du côté des psys et des coachs en amour mais des… économistes? C’est la théorie pour le moins originale développée dans « Spousonomics »* (« la Théorie économique du mariage », en français), un livre hilarant qui vient d’être publié par deux journalistes américaines des très sérieux « Wall Street Journal » et « New York Times » et qui fait actuellement fureur aux
Pour que l’amour dure plus de trois ans
L’ouvrage n’est pas encore traduit en français, mais il est cependant disponible sur Internet pour les anglophones. Partant du constat que les ressources d’un couple que sont le temps, l’énergie, la libido et même l’amour, ne sont pas illimitées et que, comme dans une entreprise, il faut savoir bien les gérer si on ne veut pas les épuiser, les journalistes ont eu l’idée d’appliquer les astuces des traders et autres as de la finance aux principaux aspects de la vie domestique. Et cette « économie appliquée au mariage » bouscule de nombreuses idées reçues véhiculées par la vision romantique du mariage.
Le partage des tâches, pas forcément un gage d’harmonie
Vous pensiez par exemple qu’une répartition à 50/50 des tâches entre monsieur et madame — autant de temps passé pour l’un et l’autre à faire la lessive ou à sortir le chien — était un gage d’harmonie? Faux, selon la théorie économique du mariage! Le but n’est pas que les deux fassent la même chose, mais que chacun fasse ce qu’il sait faire et vite, l’aspirateur pour lui et la cuisine pour elle, ou l’inverse. « C’est ce que les économistes appellent la spécialisation et l’avantage comparatif », écrivent les auteurs. Ces concepts qui permettent à une entreprise d’être plus productive et de gagner de l’argent, fera économiser au couple du temps et de l’énergie. Que l’on pourra utiliser pour voir un film ou sortir en amoureux.
Les explications, à éviter
Autre cliché que bat en brèche « Spousonomics » : les bienfaits d’une bonne explication entre conjoints. « Surtout bouclez-la! », conseillent les journalistes se fiant à un concept bien connu des salles de marché, l’« aversion à la perte ». C’est la réticence irrationnelle de certains investisseurs à vendre leurs actifs en dessous de ce qu’ils considèrent leur valeur et qui conduit à une sous-performance de leur portefeuille. Appliqué au mariage, cela donne des disputes interminables entre conjoints, aucun ne voulant perdre, chacun cherchant au contraire à avoir le dernier mot au point d’en arriver à des griefs sans fondements.
Pour le sexe, ne pas placer la barre trop haut
La partie la plus drôle du livre concerne le sexe. Selon « Spousonomics », les bougies ou les séances de massage dans le but de favoriser et multiplier les câlins ne sont d’aucune efficacité car à la longue c’est épuisant. Lorsqu’on sait que la raison invoquée par les couples qui ne font pas assez l’amour est la fatigue, mieux vaut en effet ne pas placer la barre trop haut. Selon les deux auteurs, c’est la théorie du coût appliquée aux relations physiques. Si une chose coûte trop cher, vous en achèterez moins! Conclusion : si vous ne faites pas du sexe tout un fromage, vous ferez l’amour davantage
Le Parisien
Pour que l’amour dure plus de trois ans
L’ouvrage n’est pas encore traduit en français, mais il est cependant disponible sur Internet pour les anglophones. Partant du constat que les ressources d’un couple que sont le temps, l’énergie, la libido et même l’amour, ne sont pas illimitées et que, comme dans une entreprise, il faut savoir bien les gérer si on ne veut pas les épuiser, les journalistes ont eu l’idée d’appliquer les astuces des traders et autres as de la finance aux principaux aspects de la vie domestique. Et cette « économie appliquée au mariage » bouscule de nombreuses idées reçues véhiculées par la vision romantique du mariage.
Le partage des tâches, pas forcément un gage d’harmonie
Vous pensiez par exemple qu’une répartition à 50/50 des tâches entre monsieur et madame — autant de temps passé pour l’un et l’autre à faire la lessive ou à sortir le chien — était un gage d’harmonie? Faux, selon la théorie économique du mariage! Le but n’est pas que les deux fassent la même chose, mais que chacun fasse ce qu’il sait faire et vite, l’aspirateur pour lui et la cuisine pour elle, ou l’inverse. « C’est ce que les économistes appellent la spécialisation et l’avantage comparatif », écrivent les auteurs. Ces concepts qui permettent à une entreprise d’être plus productive et de gagner de l’argent, fera économiser au couple du temps et de l’énergie. Que l’on pourra utiliser pour voir un film ou sortir en amoureux.
Les explications, à éviter
Autre cliché que bat en brèche « Spousonomics » : les bienfaits d’une bonne explication entre conjoints. « Surtout bouclez-la! », conseillent les journalistes se fiant à un concept bien connu des salles de marché, l’« aversion à la perte ». C’est la réticence irrationnelle de certains investisseurs à vendre leurs actifs en dessous de ce qu’ils considèrent leur valeur et qui conduit à une sous-performance de leur portefeuille. Appliqué au mariage, cela donne des disputes interminables entre conjoints, aucun ne voulant perdre, chacun cherchant au contraire à avoir le dernier mot au point d’en arriver à des griefs sans fondements.
Pour le sexe, ne pas placer la barre trop haut
La partie la plus drôle du livre concerne le sexe. Selon « Spousonomics », les bougies ou les séances de massage dans le but de favoriser et multiplier les câlins ne sont d’aucune efficacité car à la longue c’est épuisant. Lorsqu’on sait que la raison invoquée par les couples qui ne font pas assez l’amour est la fatigue, mieux vaut en effet ne pas placer la barre trop haut. Selon les deux auteurs, c’est la théorie du coût appliquée aux relations physiques. Si une chose coûte trop cher, vous en achèterez moins! Conclusion : si vous ne faites pas du sexe tout un fromage, vous ferez l’amour davantage
Le Parisien
Ma foi quand on voit où ces braves gens nous ont menés moi je doute de l'efficacité