À l’occasion de la sortie de son livre, la République du numérique, Éric Besson était invité à l’émission de Laurent Ruquier, On n’est pas couché. Le présentateur a abordé, au fil de la discussion, le thème du téléchargement.
Dans son ouvrage, le secrétaire d’État à l’économie numérique se montre très optimiste : « Les fautes de jeunesse d’internet sont en train d’être corrigées. Par exemple, le téléchargement illégal disparaîtra progressivement grâce à l’action conjuguée des maisons de disque qui proposent des forfaits de plus en plus attrayants et des FAI conscients de la nécessité, y compris dans leur propre intérêt, de protéger les créateurs de contenu. Nous devons faire d’abord confiance à l’autorégulation »
Oui-Oui au pays d'Internet
Les commentateurs sur le plateau de Ruquier : « C’est Oui-Oui au pays d’internet ! » réagit Eric Naulleau. « Et c’est pour cela que Mme Albanel manie le bâton ?! » poursuit-il face à cette noble idée d’autorégulation.
Éric Besson : « Mais non ! Elle [la ministre de la Culture] est en train de faire une loi de prévention et de répression s’il y a abus. Moi ce que j’essaye de faire c’est de promouvoir le téléchargement légal, facile, accessible et peu cher. Vous avez une offre : vous payez 12,50 euros par mois et vous pouvez télécharger légalement 500 titres par mois. Est-ce que vous pensez que c’est rien ? Et quand vous dites à un jeune ou un moins jeune, qu’il peut télécharger légalement 500 titres par mois, ben oui ça l’intéresse. »
La chanteuse Anais : « Quand vous dites à un jeune qu’il peut tout télécharger gratuitement, ça l’intéresse encore plus ! »
« Mais non ! » répond Besson, « les jeunes ont compris qu’il faut défendre le cinéma, la musique, etc. ne les prenez pas pour plus tartes qu’ils ne sont ! »
Je crois qu'il rêve en couleur car ça m'étonnerait que les jeunes mettent 12,50 par mois juste pour 500 titre alors qu'ils pourront toujours télé-charger gratuitement avec quelques petites astuce.
Notre ministre est un peu déconecté quand même si il pense que les jeune ont un budget de 150 € par mois à mettre dans du télé-chargement, il se trompe lourdement.
Quand bien même auraient il se budget que l'attrait seul de l'interdit ferait que les gens continueront à télé-charger gratuitement.