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    Le pétrole et l’alimentaire, recette pour une inflation

    Jean-pierre
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    Le pétrole et l’alimentaire, recette pour une inflation Empty Le pétrole et l’alimentaire, recette pour une inflation

    Message par Jean-pierre Jeu 15 Nov - 22:17

    Cette fois, on y est. La flambée du prix du super à la pompe, l’envolée du prix du pain et celle du yaourt sont enfin visibles dans l’indice des prix. Hier l’Insee a publié son indice des prix à la consommation (IPC) pour le mois d’octobre. La fin de l’année pourrait être chaude sur le front des prix.

    De l’influence du prix du baril

    C’est clair «on a eu ce mois-ci un rebond de l’indice», explique Dominique Guédès, chef de la division des prix, à l’Insee. En un mois, les prix ont augmenté de 0,2 %. Sur les douze mois écoulés, cela donne 2 % de progression des prix. Et la tendance est clairement à l’accélération. La faute d’abord à l’énergie. Depuis quelques semaines, le baril de pétrole s’enflamme. Et allume dans son sillage toute une série de flammèches.

    Pour s’en faire une idée, il faut zoomer sur l’indice détaillé des prix. Les spécialistes de l’Insee suivent à la loupe près de 300 postes correspondant à autant de charges pour le budget des ménages. On découvre ainsi que le carburant à la pompe a pris 0,87 % en octobre et les lubrifiants 0,64 %. Hausse très forte aussi du fuel (+ 2,59 % en octobre), correspondant au relèvement des tarifs pour la campagne de chauffe de cet hiver. A la même époque l’an dernier, le paysage était tout à fait différent : le baril était orienté à la baisse, ce qui avait entraîné une diminution de l’indice général des prix en octobre 2006, de 0,2 %. Rien de tel aujourd’hui. Au total, le poste «Energie» accuse une hausse de 1,1 % sur un mois, et de 8,1 % sur les huit premiers mois de l’année. Et comme le baril ne manifeste aucune intention de se calmer, l’indice général des prix pourrait continuer de chauffer. Ce qui fait dire à Dominique Guédès : «Il y a de bonnes chances que l’indice de novembre soit lui aussi mauvais.»

    Les matières premières plombent également l’indice

    La nouveauté, en octobre, c’est que l’énergie n’est pas la seule fautive. L’alimentaire est entrée dans la danse : 0,5 % de hausse en octobre. Sur l’année, l’impact n’est pas encore excessif (2,2 % de hausse sur les douze derniers mois), mais, plus alarmant, l’augmentation est concentrée sur le dernier trimestre (0,9 %). Comme pour le pétrole, la hausse du prix du lait ou des céréales cascadent tout au long de la chaîne jusqu’à toucher un large éventail de produits. Ainsi la volaille, grosse consommatrice de céréales, a-t-elle fait une petite poussée de 1,85 % sur un mois. Hausse sensible aussi du mouton, du veau, et bien entendu des œufs.

    Une inflation à plus de 2 % pour 2007 ?

    Les légumes ont eu également leur coup de fièvre, mais «ce sont des produits plus sensibles aux aléas climatiques et dont les prix peuvent refluer très vite». Et les loyers sont toujours vivaces (+ 3,2 % sur les douze derniers mois) comme les dépenses de santé. Les mutuelles ont même flambé, avec 4,5 % de hausse en un an. Jusqu’à la visite chez le garagiste qui a pris l’ascenseur (4,2 % sur l’année).

    Bref, selon toute probabilité, l’indice des prix devrait franchir la barre des 2 % pour 2007. Mais l’IPC devrait laisser les ménages insatisfaits, tellement leur perception des hausses de prix est décalée par rapport à la réalité mesurée par l’Insee. Ce dont Dominique Guédès a conscience. L’Insee va être bientôt associé à la création d’indicateurs de bien-être subjectifs, complémentaires à l’indice des prix

    Ils sont bien gentil à l'INSEE, mais il y a l'analyse froide et brute sur certain produit, et puis les comptes du particulier qui en fin de mois sait bien que c'est de plus en plus juste pour boucler les comptes.

    Encore une chance qu'en France on ait le nucléaire, ce qui atténu le chos par rapport aux autres pays qui prennent ça de plein fouet.

    Il est à craindre que ces prix augment encore dans les mois venir et si l'hiver est rude, le budget pourrait s'en ressentir lourdement et attaquer le budget vacance de l'an prochain.
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    Message par Invité Ven 16 Nov - 7:35

    De toutes façons les gens qui font l'indice des prix ne doivent pas faire les courses chez eux, il se base sur les produit les moins utilisés, si il avaient calculé sur les produit de premières nécéssités comme le lait, le pain, la viande, les légume et le carburant car je pense que le carburant fait partie des produit de première nécéssité, pour se rendre a son travail tout le monde n'a pas les transports publique l'indice aurait certainement grimpé, mais ne pas oublier que le smig et les retraites sont calculée sur l'indice des prix ils sont pas fous les bougres.
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    Message par Ungern Ven 16 Nov - 8:06

    Le calcul des prix à la consommation a été effectué sur des produits divers (parfois étranges puisque j'ai appris que dans les années 80 on avait retiré du calcul l'indice du prix de la ceinture de contention des alliénés...),et attribue à ces produits une part sans doute "exacte" à l'époque,mais devenue très discutable maintenant dans le budget des ménages) .

    A l'origine celà représentait effectivement le cas ,mais plus maintenant .

    Ca bouge,mais lentement,et l'Etat y a tout intérêt .

    Exemple : le prix du pain de 1 kgr (la plupart sont de 900 gr...) a été très longtemps "fixé" par l'etat pour ne pas faire bouger l'indice des prix...(parce que le pain de 1 kgr (introuvable en boulangerie) comptait "pour beaucoup" à la différence du pain de 900 gr qui lui ne comptait pas du tout ...).



    Visitez mon site :

    http://palestine1967.site.voila.fr

    Merci .

    A +
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    Message par Jean-pierre Ven 16 Nov - 23:05

    Je crois que cela fait parti des astuces dont personne n'est dupe.

    Tout comme le passage à l'EURO n'a soit disant pas fait augmenter les prix si on en crois tout les spécialiste e la question.

    Malgré tous leurs chiffres on sait très bien que c'est faux, que les prix ont augmenté et que les gros distributeurs ont pris leur pincé au passage.

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