Une nouvelle étude préconise une série de solutions pour sauver les 32 millions de filles non scolarisées issues de minorités ethniques, religieuses, linguistiques, raciales et autres en marge de la société dans lesquelles elles vivent à travers le monde. Maureen Lewis, économiste en chef par intérim pour le réseau développement humain de la Banque mondiale, et Marlaine E. Lockheed, ancien chef du secteur de l’éducation à la Banque, donnent des solutions dans leur livre publié par le Center for Global Development, sous le titre ‘’Inexcusable Absence : Why 60 million girls still aren’t in school and what to do about it’’. Cette nouvelle étude préconise des innovations dans l’approche en matière de scolarisation des filles. Les solutions préconisées vont dans le sens de rassurer davantage les mères de familles, afin qu’elles aillent même en classe avec leurs jeunes enfants.
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A côté de cette proposition, figurent d’autres comme les escortes sur le chemin de l’école pour les filles des groupes marginalisés expérimentées dans les écoles du Rajasthan en Inde ou des allocations conditionnelles pour les familles qui envoient leurs enfants à l’école, en cours au Bangladesh, en Équateur ou au Mexique.
L’étude retient également la solution adoptée au Chili, consistant à l’apport ciblé de ressources aux écoles qui affichent de faibles résultats. Cette incitation financière a sensiblement réduit l’écart entre les enfants indigènes et les autres en termes de réussite scolaire, selon l’ouvrage. Une autre palette de solutions est contenue dans l’étude et consiste à ‘’modifier les politiques d’éducation et (à) s’attaquer aux discriminations ; (à) élargir les choix possibles en matière d’instruction, pour y inclure par exemple l’enseignement non formel ou à distance’’. D’autres solutions pourraient survenir grâce à l’amélioration de la qualité et de la fonctionnalité des écoles et salles de classe, ainsi qu’au soutien des programmes d’éducation compensatoire au niveau préscolaire et scolaire. ‘’C’est qu’une fois à l’école, les filles des milieux marginalisés se débrouillent en général aussi bien que les garçons, et qu’elles réussissent souvent mieux aux tests d’apprentissage’’, concluent l’économiste en chef par intérim pour le réseau de développement humain de la Banque mondiale et l’ancien chef du secteur de l’éducation à la Banque. Selon l’ouvrage, le nombre de filles non scolarisées est tombé de 60 millions à un niveau estimé à 43 millions en 2006, ‘’mais, le problème persiste dans les pays où les minorités sont économiquement et socialement défavorisées, et les femmes tenues à l’écart’’.
43 Millions de femme non scolarisée, c'est énorme, je n'en reviens pas.
Bien sur chez nous on ne peut pas comprendre, mais je me demande d'ailleurs dans quelle mesure il n'y aurait pas les allocations familiale et l'école obligatoire jusqu'à 16 ans si les filles seraient aussi scolarisé.
Je pense que ce devrait être un des chantier majeur des aides internationales et de l'UNESCO que de donner accès à au moins un peu de culture aux gens.
Comment développer des pays si les gens n'ont pas d'instruction et comment faire pour qu'ils trouvent des solutions au jour le jour pour améliorer leurs train de vie et leurs entourages social.
