Un accident d'autobus, qualifié de "rarissime" à la RATP, a fait quatorze blessés à Paris, dont deux sérieux, après que le véhicule eut percuté un arbre, le machiniste sur lequel un test d'alcoolémie s'est révélé négatif se plaignant d'un problème au niveau de la direction.
Les premiers sur place, les sapeurs-pompiers de Paris, par la voix du capitaine Laurent Vibert ont fait état de 14 blessés dont deux graves, tous ayant été évacués rapidement vers des hôpitaux de la capitale.
S'agissant des deux blessés les plus sérieusement atteints, une source policière a évoqué une "hémorragie" pour l'un et un "trauma facial" pour l'autre.
Les pompiers et la RATP ont expliqué à l'AFP que l'autobus, un modèle articulé à deux parties, avait heurté un marronnier vers 10H20 à l'angle de la rue de la Clôture et du boulevard Macdonald, dans le XIXe arrondissement de Paris. Dix huit personnes se trouvaient à bord au moment de l'accident.
L'accident a été qualifié de "rarissime" à l'AFP.
Deux ambulances de réanimation des pompiers de Paris, trois ambulances des SAMU 75 et 93, une dizaine d'autres véhicules de la brigade et 50 sapeurs-pompiers se sont rendus sur place. En fin de matinée, tous les blessés avaient été évacués vers des hôpitaux de la région parisienne, a constaté une journaliste de l'AFP sur place.
La RATP a rapporté à l'AFP que le bus "pour une raison indéterminée, s'était brusquement déporté vers sa droite. Il a alors heurté un candélabre avant de finir sa course dans un marronnier".
C'est le chauffeur lui-même, simplement "contusionné" mais "très choqué", qui a fourni ce premier témoignage, précisant qu'il avait été confronté à un "+dur+ technique": il a fait état d'un problème de direction avec des difficultés pour tourner le volant, a rapporté aux journalistes le directeur transports de la RATP, Yves Ramette.
"Un test d'alcoolémie a été effectué sur sa personne qui s'est révélé négatif", selon la RATP.
M. Ramette a déclaré aux journalistes que le machiniste "n'avait pas 30 ans" comptait douze mois d'expérience dans l'entreprise et avait été "validé sur cette ligne au bout de 4 mois".
Le véhicule dont la fabrication remonte à 1999, avait subi sa dernière visite de sécurité le 8 août dernier, toujours selon le responsable de la RATP.
Celle-ci va mettre en place un numéro vert à l'intention des familles des victimes ainsi qu'une cellule d'assistance psychologique.
Sur place, une journaliste de l'AFP a pu voir que la moitié droite de la partie avant de ce bus articulé comportant deux parties avait été entièrement arrachée, soit du côté de la montée des voyageurs. La partie avant du toit a été enfoncée et le pneu avant droit déchiqueté, sans qu'on sache s'il a explosé avant l'accident ou au moment du choc.
Aucune trace de freinage, quoi qu'il en soit, n'était visible sur la chaussée où un périmètre de sécurité a été installé.
Deux enquêtes ont été ouvertes: une enquête technique, au sein de la RATP, et une enquête policière.
Dernière édition par le Mar 14 Aoû - 13:56, édité 3 fois