Une centaine de femmes ont participé, samedi après-midi, à Paris à une «Marche de salopes» («SlutWalk») pour protester «contre le sexisme» et «la culpabilisation des victimes d'agressions sexuelles».
Vêtues de robes courtes, mini-jupes ou shorts et, pour certaines, soutien-gorge apparent, les manifestantes, tenant à la main des ballons rouges en forme de coeur, ont défilé sous le soleil, de la Tour Montparnasse à la place du Panthéon, derrière une banderole portant l'inscription «Non, c'est non. Un viol n'est jamais ni consenti, ni provoqué, ni jamais de la faute de la victime !»
«On a des seins et des fesses et on n'a pas de raison de les cacher»
«Je suis là parce que j'en ai marre d'avoir des réflexions désagréables dans la rue lorsque je m'habille bien ou que l'on me mette la main aux fesses lorsque je suis en soirée. On est des femmes, on a des seins et des fesses et on n'a pas de raison de les cacher», explique Flora Birster, une étudiante parisienne de 20 ans, portant une robe décolletée.
«Aucune forme de violence ou de viol n'est acceptable, excusable ou tolérable. On doit aussi arrêter de nous dire comment nous devons nous habiller», affirme Marie Surgères, 33 ans, qui dit avoir été victime d'un viol. «L'affaire DSK a été un révélateur sur la misogynie de notre société. Mais la «SlutWalk» est née en dehors de cette affaire», précise Gaëlle Hym, responsable nationale de l'organisation SlutWalk France. Des «marche de salopes» ont eu lieu à Londres, Berlin, Washington ou New Delhi cet été.
137 femmes violées chaque jour en France, selon l'organisation
La «SlutWalk» est un concept né à Toronto (Canada) en avril dernier, en réponse «aux propos sexistes d'un policier» enquêtant sur une série de viols commis sur un campus, selon SlutWalk France. «Lors d'une réunion de prévention, il a conseillé aux femmes de ne pas s'habiller comme des «sluts» (salopes) si elles ne voulaient pas se faire violer», explique le tract.
Dans ce document, l'organisation indique que 137 femmes sont violées chaque jour en France, qu'une femme sur dix est ou sera victime de violences sexuelles, et que tous les deux jours et demi une femme meurt sous les coups de son conjoint ou ex-conjoint
Le Parisien
Pauvre monde ! Pauvres femmes !!!
Je ne suis pas convaincue que ce soit la solution , et encore moins que cela serve notre cause mais bon ...
Personne n'est a l'abri mais il y en a qui sont un véritable appel à la debauche aussi
Je ne suis pas convaincue que ce soit la solution , et encore moins que cela serve notre cause mais bon ...
Personne n'est a l'abri mais il y en a qui sont un véritable appel à la debauche aussi