La France va donc donner 100 millions au Liban. Pas question de remettre en cause l’opportunité de cette aide à ce pays ami, sous réserve, bien évidemment, de se poser les bonnes questions, comme l’a fait, jeudi, Gabrielle Cluzel dans son éditorial, notamment si cet argent ira bien où il doit aller. En revanche, cette annonce d’Emmanuel Macron amène une tout autre question : celle du fonctionnement de nos institutions, en cette période de cohabitation inédite et au moment même où la représentation nationale débat sur le projet de loi de finances 2025 qui devrait se traduire, nous dit-on, par un effort d’économies inédit. En effet, que dit notre Constitution ? « Le gouvernement détermine et conduit la politique de la nation. » Constitutionnellement parlant, il n’y a donc pas de domaine réservé et c’est l’usage des trois précédentes cohabitations, sous François Mitterrand puis Jacques Chirac, qui a instillé l'idée qu’il y en aurait un. Rien n’est écrit et tout est question de circonstances et d’hommes.
Au temps des cohabitations Mitterrand-Chirac et Chirac-Jospin
bvoltaire.fr
Comme quoi la gauche réussit à instiller des idées qui sont fausses, jusqu'ici, j'ai toujours cru que la politique étrangère était une prérogative, or, il semblerait que ce ne soit pas le cas.
En gros, lorsque le Président n'a pas de majorité à l'Assemblée nationale, il ne sert à rien si ce n'est à faire des promesses que le gouvernement n'est pas tenu de tenir.
C'est dans ce genre d'information que les médias alternatifs sont importants, ils disent ce que les médias "oublient" de dire t en l'occurrence, ils oublient de dire que Macron n'est qu'une potiche pour le moment et que ça peut durer jusqu'à la fin de son mandat.